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POUR UN GABON MEILLEUR!
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30 décembre 2010

APPEL AU PEUPLE AMI FRANÇAIS À CHASSER L'HISTRIONIQUE SARKOZY DU POUVOIR: IL EST UN DANGER POUR LES INTÉRÊTS DE LA FRANCE EN CI

Côte-d’Ivoire : Sarkozy jette de l’huile sur le feu

De quel droit l’agité président français, qui se prend pour le nombril du monde, se permet-il d’exiger le départ de Laurent Gbagbo, déclaré élu président de la république, par le Conseil constitutionnel ivoirien ?

Que représente cet homme pour l'avenir de la France?

Avec l’ingérence scandaleuse de Sarkozy, qui ferait mieux de balayer devant la porte de sa médiocrité, la propagande ultralibérale, toujours elle, est à l’œuvre de façon bien sélective dans cette affaire, qui devrait rester une affaire ivoiro-ivoirienne !

Sur le continent africain, la plupart des Etats, créés de toutes pièces par leurs anciens colonisateurs, sont des démocraties en devenir. Le poids des traditions, de la coutume, des ethnies demeure un frein à la mise en place d’Etats, tels qu’ils ont fini par se former en Europe, après un millénaire de luttes meurtrières (guerre de religions, guerres territoriales…).
En comparaison, avec tout juste un demi-siècle d’existence, les jeunes Etats africains en sont encore à la puberté de la démocratie.

Ingérence imprudente de la communauté internationale

C’est la toile de fond socio-politique de nombre d’Etats africains, dont aujourd’hui la Côte-d’Ivoire. Ce qui s’y passe révèle une mutation dont l’agité président français n’a pas même conscience : après 50 ans de post colonialisme paternaliste, quelques pays, dont la Côte-d’Ivoire, s’affranchissent des diktats de leurs anciens colons. C’est précisément là que le bât blesse.

Entre Ouattara, qui a donné des assurances aux Américains et à leur petit vassal français, et Gbagbo, dont on se souvient des liens amicaux avec Lionel Jospin, alors Premier ministre socialiste, la « communauté internationale », qui se résume, de fait, aux USA et à la France, exige, au travers de l’avis contestable de la CEI (commission électorale indépendante), d’emblée favorable à Alassane Ouattara, que Laurent Gbagbo cède le pouvoir ! C’est une erreur politique majeur !

Une surprenante et imprudente intervention, quand on sait combien la fraude électorale est une pratique déplorablement courante en Afrique, mais pas seulement. Le président américain G.W.Bush n’a-t-il pas été élu la première fois grâce aux irrégularités en Floride, Etat où son frère était gouverneur ? La communauté internationale est-elle intervenue ? Non !

L’actuel président gabonais Ali Bongo a succédé à la à son père dans des conditions plus que douteuse, sans que, du côté français, on ne trouve rien à redire. Pour ne citer que cet exemple. Il est urgent que la communauté internationale reste neutre, sans quoi elle risque d’attiser les tensions et de provoquer une guerre civile sanglante ! Ce dont l’immense majorité des Ivoiriens ne veulent pas !
Sarkozy, fauteur de troubles

Rejeté massivement par les Français, pour sa gestion désastreuse du pays et sa propension à insulter ses compatriotes, qu’est-ce qui pousse l’agité président français à se mêler des affaires ivoiriennes, à jeter de l’huile sur le feu dans un problème interne à ce pays, dont l’origine remonte à la succession mal préparée d’Houphouët-Boigny ? Toujours la même chose : une soif irrépressible d’exister, de se prendre pour le nombril du monde ! Car, Ouattara ou pas, Sarkozy n’a plus aucune crédibilité pour défendre les intérêts français en Côte-d’Ivoire et, plus largement, sur le sol africain.
Rien de cela dans l’attitude, d’Obama.

En bon pragmatique, il lui semble que, pour défendre les intérêts économiques américains en Côte-d’Ivoire, Ouattara serait un interlocuteur plus facile. Une prise de position pour le moins risquée de la part du président américain.

Les deux protagonistes doivent s’entendre pour éviter la guerre civile

Au mépris de la souveraineté de l’Etat ivoirien, le plus mauvais des présidents que la France ait connu se permet de dicter son choix en faveur d’un candidat alors que la réalité des élections ivoiriennes est plus complexe. Elle révèle que le scrutin, notamment dans le nord du pays, ne s’est pas déroulé de façon conforme. Ce qui a poussé le Conseil constitutionnel a déclaré vainqueur le président sortant. Est-ce à dire que le camp Gbagbo est exempt de reproches, non plus. D’où la difficulté à trancher en faveur de l’un ou l’autre.

Une chose est certaine, L. Gbagbo a tendu la main à son adversaire politique. C’est à eux, et pas au minus français, à trouver une solution. La CDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) se montrerait sage et bien inspirée de rester, elle aussi, en dehors de ce conflit.
L’important, ce que, et Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara doivent garder à l’esprit, c’est de ne pas faire payer leur opposition à la population, en la jetant dans une guerre civile destructrice de vies, aux conséquences désastreuses pour la Côte-d’Ivoire sur le plan économique et social et particulièrement dangereuse en termes de conséquences politiques.

Source: LVDPG

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Commentaires
L
2 des frères à SARKOZY travaillent aux USA, ses amis sionistes du style BOLLORE sont en Côte d'Ivoire pour se faire de l'argent et ils veulent conserver leurs priviléges, et qui plus est, le groupe BOLLORE doit financer une partie de la campagne électorale de SARKOZY en 2012 ainsi que celle de son soi disant concurrent (qui ne l'est pas) DOMINIQUE STRAUSS KAHN grand camarade sioniste de NICOLAS SARKOZY et du groupe BOLLORE.<br /> Le tout dirigé par une ONU à la botte américaine et par une mafia internationale qui rêve à l'avénement d'une gouvernance mondialiste après une mondialisation commerciale. Les USA ont toujours commencé par déstabiliser les pays avant de leur prendre leurs ressources; il suffit pour celà de fournir armes et argent pour s'acheter des politiques où des mercenaires.
D
COTE D’IVOIRE: UN DEPUTE SARKOZYSTE DENONCE LA MANIPULATION ANTI GBAGO 40% DES DEPUTES UMP SONT D’ACCORD AVEC LUI<br /> décembre 31st, 2010 Posted in Evènements<br /> <br /> Didier Julia, député UMP de Seine-et-Marne : « Le fait pour la France de s’identifier à la position américaine, qui est anti Gbagbo, parce qu’ils n’ont jamais pu conquérir les marchés de Côte d’Ivoire, ce n’est pas une position gaulliste. »<br /> <br /> La mise en garde d’un député sarkozyste<br /> <br /> La position officielle de la France sur la situation ivoirienne n’est pas partagée par l’ensemble des parlementaires. À gauche, certains élus, comme Henri Emmanuelli, François Loncle ou l’ancien ministre Hubert Védrine, s’interrogent. Au sein de l’UMP aussi, certains députés estiment que la position de la France devient dangereuse pour ses intérêts en Afrique. Didier Julia, député UMP de Seine-et-Marne et membre de la commission des affaires étrangères, nous a fait savoir qu’il a sondé ses collègues et que 30 à 40% d’entre eux commençaient à changer de ligne. Il a décidé de briser la chape de plomb et il a accordé son premier entretien sur cette affaire à Kernews, mardi 28 décembre, au micro de Yannick Urrien.<br /> <br /> Kernews : Tous vos collègues parlent de l’accrochage que vous auriez eu avec Michèle Alliot-Marie lors de la dernière réunion du groupe UMP de l’Assemblée nationale, quelques jours avant Noël… Que s’est-il passé ?<br /> <br /> Didier Julia : J’ai eu l’occasion, lors de la réunion du groupe UMP qui rassemble tous les députés, en l’absence de François Fillon, de poser trois questions à Madame Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères. Ma première question était de savoir pourquoi la France s’engage-t-elle au premier plan dans un problème de politique intérieure qui concerne la Côte d’Ivoire. La deuxième question : pourquoi le gouvernement français envisage-t-il de prendre des mesures de rétorsion à l’égard de l’entourage du président sortant de Côte d’Ivoire, qui serait à Paris, en leur retirant leurs visas et leurs passeports, alors que cela peut mettre en danger les 15 000 Français qui sont en Côte d’Ivoire et qui subiraient la même procédure. La troisième question : si les soldats français devaient ouvrir le feu sur des Ivoiriens pour un problème de politique intérieure ivoirienne, ce serait une abominable image pour la France, un recul de 50 ans, époque de la canonnière de la colonisation. Au XXIème siècle, ne serait-ce pas vraiment une régression du point de vue historique ? Ces trois questions ont suscité une colère extrêmement violente de Madame Alliot-Marie et cela m’a beaucoup étonné de la part d’un ministre qui se présente comme étant de tradition gaulliste. Le fait pour la France de s’identifier à la position américaine, qui est anti Gbagbo, parce qu’ils n’ont jamais pu conquérir les marchés de Côte d’Ivoire, ce n’est pas une position gaulliste. La position gaulliste, c’est d’abord le respect des pays et de leur indépendance. Ensuite, nous ne sommes pas des supplétifs des Américains dans la politique mondiale. J’ai été frappé par cette réaction passionnelle. J’ai eu l’occasion de passer une note au premier ministre François Fillon en lui disant que l’intérêt de la France et la morale en politique voulaient que nous laissions les pays de l’Union africaine s’occuper de la Côte d’Ivoire et que ce n’était certainement pas à l’ancienne colonie d’imposer son point de vue. Le premier ministre partage tout-à-fait cette approche du problème ivoirien.<br /> <br /> Selon certaines indiscrétions émanant de vos collègues, Michèle Alliot-Marie, en privé, aurait des doutes sur la sincérité du scrutin annoncé par l’ONU… Qu’en pensez-vous ?<br /> <br /> Notre problème, ce n’est pas d’être pro Gbagbo ou pro Ouattara… Nous nous interrogeons tous en commission des affaires étrangères et je peux dire que l’opinion majoritaire, de tous ceux qui s’intéressent au problème, est de dire qu’il y avait d’un côté une commission soi-disant indépendante, qui était sous le contrôle des Américains, en tout cas sous le contrôle des opposants au président Gbagbo et, de l’autre, un Conseil constitutionnel dont on dit que ce sont des amis de Monsieur Gbagbo, mais c’est quand même le Conseil constitutionnel… Par conséquent, je connais le nord de la Côte d’Ivoire qui est entre les mains de chefs de guerre qui pratiquent, comme chacun sait, le racket sur le coton et le diamant, et il était impossible aux populations qui sont sous leur tutelle de voter autrement que ce qu’elles ont voté. Donc, le problème de la légalité discutable dans le Nord est un réel problème.<br /> <br /> Nous avons reçu des témoignages précis d’assesseurs représentant le candidat Gbagbo qui ont dû quitter le bureau de vote à 9 heures du matin parce qu’on les menaçait avec une kalachnikov…<br /> <br /> Oui, au sein de la commission indépendante aussi, il y avait deux assesseurs représentant le candidat Gbagbo, contre dix, et ils ont aussi fait l’objet de menaces. Par conséquent, les conclusions de la commission indépendante posent vraiment un problème. Mais je n’en veux pas à Michèle Alliot-Marie. C’est une femme pour laquelle j’ai de l’amitié et une certaine admiration. Ce qui m’inquiète plutôt, c’est qu’elle incarne une tradition gaulliste et, si son attitude l’amenait à soutenir aveuglément le point de vue américain et à ne pas respecter la réalité du scrutin pour des raisons qui m’échappent, eh bien, je dis que son image en pâtirait.<br /> <br /> Comment analysez-vous l’influence des médias sur ce dossier ? Il n’y a aucune explication précise sur le fond de l’affaire, on n’entend aucun discours contradictoire, mais une dialectique de guerre et de diabolisation…<br /> <br /> Les médias agissent de la même façon dans tous les domaines. Tout le monde a hurlé contre Éric Woerth en le qualifiant d’escroc, de voleur, de menteur, de truqueur, de profiteur… Aujourd’hui, plus personne n’en parle. Lorsqu’ils s’apercevront tous qu’ils se sont trompés, il y en a pas un qui aura l’honnêteté de le dire. Il y aura une petite ligne disant que Monsieur Woerth n’était finalement pas concerné par les problèmes sur lesquels il était critiqué. J’ai connu cela à propos de l’affaire irakienne : ils se sont déchaînés contre nous pendant dix jours ! Le procureur général et les juges ont conclu que l’accusation de collusion avec une puissance étrangère pour intenter aux intérêts fondamentaux de la France était une affaire purement ubuesque et sans fondement. Nous avons été totalement relaxés et nous avons eu droit à trois lignes dans les journaux… Regardez, toute la presse s’est déchaînée sur le problème des retraites. A l’étranger, certains pensaient que la France était sens dessus dessous et que c’était la révolution dans la rue… Tout le monde nous interrogeait sur le désordre de la société française et plus personne ne parle des retraites aujourd’hui ! Dans la presse française, tout le monde va dans le même sens et, lorsqu’ils feront marche arrière, on va passer à autre chose…<br /> <br /> Alors, faisons un peu de prospective, car chaque opération de désinformation qui a été entreprise a des conséquences sur une décennie. La conséquence de la première guerre du Golfe a été l’émergence de l’islamisme radical et des attentats du 11 septembre 2001…<br /> <br /> C’est vrai…<br /> <br /> La deuxième guerre a entraîné le massacre des chrétiens d’Irak et d’Orient, qui doivent fuir leurs pays respectifs…<br /> <br /> Oui…<br /> <br /> Alors, quelles seront les conséquences de cette affaire ivoirienne ?<br /> <br /> J’ai dit à Michèle Alliot-Marie que si nous continuons dans cette voie, les Français seront tous remplacés par les Chinois, les Brésiliens, les Indiens, et la France disparaîtra de l’Afrique. C’est très dommage. J’ai aidé le président Sarkozy à être élu, je soutiens son action réformatrice très méritante en France, mais je ne peux pas suivre une politique mondiale lorsqu’elle met en cause l’influence et la crédibilité de la France dans un continent, surtout l’Afrique, qui est le continent d’avenir. En 2050, l’Afrique sera plus peuplée que la Chine. C’est un continent en pleine expansion économique, qui est en train de s’organiser, dont les ressources sont considérables, et c’est vraiment un continent d’avenir. La France risque de se couper pendant longtemps d’un pays d’avenir.
POUR UN GABON MEILLEUR!
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