Côte d'Ivoire: La bande à quatre ou les commandants ayant tué des milliers d'ivoiriens.

Ils sont facilement reconnaissables et leurs visages justifiant non seulement leurs âges, mais aussi leur verbiage à travers les médias, depuis l’an 2002, l’année où leur patron Ouattara a fait le coup d’État qui s’est transformé en rébellion.

Ce sont :

1-Wattao Issiaka Ouattara,
2-Koné Zacharia,
3-Ousmane Cherif
4- Le commandant Vetcho.

Pour le moment, si nous citons ces quatre malfrats qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire, il faut vous signaler qu’ils sont au nombre de 20, mis à part Soro Guillaume leur cher et leur président Ouattara aidé par Sarkozy pour tuer les Ivoiriens.
Ces 4 individus sont presque ceux qui dirigent l’armée des dozos en Côte d’Ivoire.
Ces quartes commandants dirigent mêmes des colonels et des généraux. Quel monde en l’envers !

Sans commentaire, la Côte d’Ivoire est orpheline de son armée, parce que depuis le bombardement du palais présidentiel suivi de l’arrestation du président Laurent Gbagbo, il n’y a plus d’armée en Côte d’Ivoire. Il n’existe que des dozos choisis et installés par la France. Depuis 2002, ces malfrats ont véhiculé un discours qui résonne dans les oreilles des occidentaux et dans celles de certains Africains légers en acceptant tout avant le doute. Le cas de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Koffi Annan qui a presque joué le même rôle que Ban KI-Moon.

Selon les revendications du groupe des rebelles aujourd’hui au pouvoir, ils avaient pris les armes à cause de l’injustice faite sur les originaires du Nord. Soit. Si tel est l’argument avancé par ces malfrats : à qui s’adressaient leurs accusations ? À Laurent Gbagbo ou bien à Houphouët et Bédié qui ont dirigé la Côte d’Ivoire pendant longtemps ?

Ce que l’on sait, c’est que ces revendications ayant provoqué ce coup d’État ne pouvaient pas être adressées à Laurent Gbagbo d’autant plus qu’il venait juste de prendre le pouvoir qu’en l’an 2000, à quelque 1 an et 9 mois de la date du coup d’État. Son mandant en tant que premier opposant élu en Côte d’Ivoire après avoir gagné une élection présidentielle au suffrage universelle ne pouvait pas tout de suite faire que Laurent Gbagbo soit taxé de président ayant conduit un pouvoir injuste devant ses compatriotes du nord dont certains d’entre eux sont bel et bien membres du FPI depuis la création de ce parti de Laurent Gbagbo, le Bété bien haï par les hommes d’Houphouët par simples relent tribaliste.

Les raisons du coup d’État de 2002 ne sont donc pas valables pour ces malfrats.
Non ! On ne saurait croire qu’Alassane Ouattara ait été malmené par Laurent Gbagbo ! Bien au contraire, c’est grâce à Laurent Gbagbo que cet individu est revenu sur la scène politique ! Son adversaire d’alors qu’est Konan Bédié et sa thèse d’ivoirité l’avait bien disqualifié en le traitant de Burkinabé.

Cette évocation trouve se justifie bien dans la manière dont les choses se sont passées en Côte d’Ivoire sur 10 ans de crise pour laquelle, la France surtout a brillé par cet esprit de folie de grandeur en dépouillant Laurent Gbagbo en brillant même par des tueries dans un pays indépendant et souverain comme la Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, même la fameuse cour pénale internationale a oublié tout ce qui s’est passé en prenant des mesures unilatérales, celles de soutenir un camp au détriment d’un autre, celui bien évidemment de Laurent Gbagbo. Vraiment nous vivons dans un monde inique !

Nous attendons la CPI dans ses calculs compensatoires, et d’équilibrisme d’un droit qui marche à deux vitesses. Les cruels assassins qui ont égorgé et tué des dizaines de milliers d’Ivoiriens, sont bien là. Même ceux qui ne sont pas ivoiriens savent bien que monsieur Wattao est le grand tueur. Soro, un égorgeur, et Ouattara, un criminel, sans compter tous les dozos qui ont distribué la mort à des milliers de personnes parmi les civiles à Duekoué. Comment va-t-elle s’expliquer la Cour pénale internationale lorsqu’on sait que monsieur Ouattara a bien tué, Soro a bien tué et que sans même mener des enquêtes, leurs mains sont tachées de sang.
Une telle affaire décrédibilisera cette cour pénale internationale si les 20 personnes autour de Ouattara ne sont pas jugés pour leurs crimes qui continuent jusqu’aujourd’hui.

Si pour Luis Ocampo Moreno qui s’en va, croit avoir fait comprendre aux Africains que Laurent Gbagbo est le cadeau qu’il a voulu brandir à Sarkozy et à Ouattara. Mais, en y allant, Ocampo risque aussi d’être interpellé par cette même Cour Pénale Internationale pour avoir trompé cette Cour, ou alors pour s’être servi de la Cour Pénale Internationale pour régler des comptes à tous ces Africains qui luttent pour leur indépendance totale face aux régimes cruels des pays occidentaux qui continuent à coloniser les peuples africains.

Ainsi pour les criminels d’Abidjan qui continuent à se frotter les mains, personne ne connaît la couleur de son lendemain. Même si des consignes peuvent être données à la remplaçante de Luis Moreno Ocampo, Ils ne doivent pas échapper à la Cour Pénale Internationale.

Ils peuvent bander leurs biceps dans Abidjan ou là-bas en Côte d’Ivoire, chaque jour qui se lève doit leur rappeler que la cour pénale internationale a besoin d’eux. C’est là qu’ils vont passer leurs derniers jours.

Auteur: Gervais Mboumba, militant des droits de l’homme