Gabon : biographie de Ben Ali Bongo

Ben Ali Bongo a commencé par vouloir faire son lycée en France, mais il échoua brillamment au Bac (même pas admissible) et son père (adoptif ?), Omar Bongo, a été obligé d'organiser une session de Bac extraordinaire au pays pour qu'on le lui donne. Ensuite, il a décidé de s'envoler pour les USA afin d’y entreprendre des études universitaires.

Cependant, après d'infructueuses tentatives sans valider une seule UV, il a laissé tomber.

Puis, il s'est découvert des talents de chanteurs avec son ami "Jimmy Ondo", mais cette aventure se solda par un nouvel échec malgré la consigne faite aux populations gabonaises d'assister obligatoirement à ses concerts à Libreville et à l’intérieur du pays.

Par la suite, il s'est découvert une autre passion : les études de Droit et s'inscrit à l'Université Omar Bongo. Cependant, il n’assista ni aux CM, ni aux TD. Nouvel échec ! Toutefois, son père exigea qu'on lui délivre le diplôme de maîtrise en Droit.

Etant devenu entre-temps conseiller en toutes choses de son père de Président, il fit valoir ses prétendus équivalences pour s'inscrire en thèse après moult négociations et quelques sacs d'argent à la Sorbonne (France). Mais au bout de quelques mois de recherches, il abandonna définitivement sa thèse qui portait sur un sujet absurde et sans le moindre intérêt épistémologique pour une thèse de Doctorat en droit ("Le Transgabonais").

Enfin, il se découvrit des ambitions d'homme politique et son premier fait d'arme fut de tenter de convaincre Jacques Chirac (premier ministre de cohabitation en 1986) de l'urgence d'instaurer une monarchie au Gabon: rire au nez de ce dernier et Ali maugréa quelques mots de vengeance avant de retourner bredouille au Gabon.

Sous l'impulsion de son mentor et idéologue du système André Mba Obame, il prit la tête du courant des rénovateurs au sein du parti au pouvoir (PDG) pour essayer de s'imposer et se faire une réputation. Malheureusement, son manque de charisme et sa difficulté à comprendre les subtilités du monde politique et de la négociation ne l'aidèrent ni à se faire estimer auprès de ses camarades, ni à lui forger une stature d'homme d'Etat, ni même de député convaincant et batailleur.

Enfin, il fut épris de la fonction présidentielle après la mort de son père et malgré le rejet profond des Gabonais (à peine 9% des suffrages exprimés lors des élections anticipées d'août 2009), il força la main à tout le monde par des menaces et promesses de terre brûlée pour se faire proclamer et investir Président. Une fois mis à l'œuvre depuis 2 ans, il se révèle amateur, inconséquent, inconsistant, incompétent, fébrile, brutal, n'ayant aucune idée crédible !

Il franchit finalement le mur du son de la dictature et de la ploutocratie avec la modification unilatérale de la Constitution, la dissolution du principal parti politique d’opposition (Union Nationale), les casses arbitraires des maisons de citoyens sans dédommagement, le contrôle de la presse avec la suspension des médiats soupçonnés proches de l’opposition… et conduit finalement le Gabon vers l’abime!

En définitive, il aura tout essayé, mais rien ne lui réussit, et ça ne risque pas de changer d’ici peu.

Pauvre Gabon, qu’as-tu fait pour mériter ça !

Auteur: Ézazik Nguema Le Mondiologue et camarade