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18 juin 2012

Voici la version presque réelle de l'assassinat de Pierre Mamboundou Mamboundou

Note de la rédaction : Les opinions et analyses présentées dans cette rubrique n'engagent que leurs auteurs et nullement la rédaction de Gabonlibre et Afrik53 ne sont pas responsables des affirmations qui y sont présentées et se réserve le droit de modifier ou de retirer un article qui diffamerait, insulterait ou contreviendrait au respect des libertés publiques

Quelque soit la durée de la nuit, le jour fini par se lever, comme pour dire que la vérité fini toujours par se savoir. La mort du leader charismatique de l'Union du Peuple Gabonais a été belle et bien un assassinat strictement planifié par certains barons du pouvoir avec la complicité de certains membres du cercle familial et un cadre du parti à la solde du PDG.
Voici la version presque réelle de l'assassinat de Pierre Mamboundou Mamboundou
Pierre MAMBOUNDOU, décedé le samedi 15 octobre 2011 à son domicile des beaux sejour autour de 23h n'a pas fini de faire parler de lui. Sa mort, qui finalement est un assassinat aurait été planifiée par trois personnalités du système PDG et un complice du parti au pouvoir, à savoir: Guy NZOUBA NDAMA (président à vie de l'Assemblée Nationale du Gabon), Laure Olga GONDJOUT (Secrétaire Générale de la présidence de la République), Paul BIYOGHE MBA (ancien premier Ministre du Régime des BONGO. L'homme est le plus malhereux des premiers ministres à la retraite, puisqu'il ne bénéficie pas des émoluments dus à son ancienne fonction une fois en retraite. C'est le roi de BIKELE, tout puissant président du Mouvement Commun de la Démocratie MCD) et Fidèle WAURA KENGUE (transfuge du PDG à l'UPG à la solde de Laure Olga GONDJOUT).

Feu MAMBOUNDOU, qui avait séjourné en France au Val de Grace pour des soins médicaux, au lendemain de l'agression commise sur les opposants qui reclamaient la proclamation des vrais résultats de la présidentielle de 2009. En France, il va rencontrer Ali BONGO ONDIMBA pour débattre des questions brulantes de l'actualité internationale et du Gabon. Lors de cette rencontre, l'upégiste en chef dira que les problèmes du Gabon ne pouvaient se traiter à l'étranger.

Revenu au pays, l'homme est chalereusement accueilli par ses militants. Dès lors, des négociations pour un partenariat vont démarrer avec le PDG, pour la gestion, en bonne intelligence, du pays. Au cours de ces négociations, beaucoup de conditions avaient été posées par le leader de l'UPG. Au départ l'homme devait occuper le poste de Premier Ministre. Se sentant menacé, Paul BIYOGHE MBA va se rendre en France pour attirer l'attention des dirrigeants de ce pays sur le fait que ce poste ne pouvait-être occupé par un opposant, encore moins Pierre MAMBOUNDOU MAMBOUNDOU, dénonçant par la même occasion l'ingratitude d'Ali BONGO ONDIMBA pour lequel il avait risqué sa vie à la présidentielle de 2009.

Revenu au Gabon, TORTUE (c'est le sobriquet de Paul BIYOGHE MBA) va être confirmé dans ses fonctions de Premier Ministre. Mais l'homme est sur ses gardes. D'ailleurs à Franceville, lors du conseil des Ministres délocalisé, l'animateur principal de l'émission "pluriel" et homme de main de Laure Olga Gondjout,Eric Chamberlain MOUKOUAMA, va taquiner TORTUE en lui disant qu'il devrait être remplacé par Pierre MAMBOUNDOU. C'est finalement le poste de vice-président qui va être proposé à l'upégiste en chef. Mais pour cela, MAMBOUNDOU ne voulait pas être un factotum comme DIVUNGUI, dernier homme politique à avoir occupé ce poste. Il fallait donc renforcer les pouvoirs du vice-président de la République.

Dans les accords qui se préparaient, MAMBOUNDOU devait quelques fois tenir des conseils de ministres, nommer des généraux, nommer des préfets et gouverneurs, nommer des fonctionnaires à l'Assemblée Nationale avoir une main mise sur une partie de l'administration et de quelques ministères, et surtout prendre connaissance de toutes les décisions importantes avant d'être soumises au Président de la République. A ce niveau, il pouvait rejeter toute proposition non interessante à ses yeux.

Voyant tout ça, Guy NZOUBA NDAMA, le diable, et Laure Olga GONDJOUT et Paul BIYOGHE MBA se voient sérieusement dépossedés de leur pouvoir en cas d'obtension par MAMBOUNDOU de tous ces avantages. Il fallait tout faire pour le faire disparaître de ce monde. Laure Olga GONDJOUT charge son sbire, Fidèle WAURA KENGUE de lui tenir informée de tous les faits et gestes du président de l'UPG qui, sur la base des conseils de sa maîtresse MARIELLE, nièce de NZOUBA NDAMA, avait viré tous ses employés des premiers jours. Même son cuisinier, un membre de sa famille, fut viré par MARIELLE. Rappellons que Pierrot ne dormais plus dans son appartement de son siège d'Awendjé, puisqu'ayant déjà occupé sa résidence des beaux-sejours, située en face du Docteur AKOURE Davin.

Le plan mis en marche, MAMBOUNDOU reçoit desormais des coups de fil masqués bourrés des menaces de mort. Lors du meeting de la société civile tenu au carrefour Rio, l'homme était arrivé en retard parcequ'il avait reçu un coup de fil qui lui signifiait qu'il recevrait une balle dans la tête s'il se pointait à ce meeting. Mais Pierrot avait quand-même fait le déplacement.

Desormais, Fidèle WAURA renseignait correctement son"chef", étant donné qu'il était devenu l'un des hommes de confiance du Président MAMBOUNDOU. A ce titre il l'emmenait partout dans ses déplacements (à Paris et aux ETATS-UNIS). Les "mercenaires" recrutés rodaient autour de la résidence du défunt chaque soir comme pour repérer les lieux.

Deux jours avant sa mort, ces bandits furent introduits au sous-sol de la résidence de Pierrot, par Moïse son petit-frère, pour être prêts pour le coup. MAMBOUNDOU avait d'ailleurs fait savoir à ses collaborateurs que sa maison semblait être surveillée par des personnes inconnues. Le samedi 15 octobre l'homme préside son dernier conseil du Secrétariat Exécutif. Ce jour là, il partage des biscuits avec ses collaborateurs lorsqu'il remet à demain (samedi) la séance de travail. Il dira d'ailleurs à ses collaborateurs qu'il va rentrer car sa tête était mise à prix. Il quitte le siège autour de 19h passé.

MAMBOUNDOU arrive chez lui. Sa copine, la nièce complice de Guy NZOUBA NDAMA, avait déjà quitté les lieux avec ses enfants, pretexant qu'elle allait faire des courses. Signalons que les vas et viens de Moïse son petit frère n'était pas étrangers aux hommes de la sécurité. un quart d'heure environ après son arrivée, il envoie quelqu'un l'acheter une carte de recharge. Mais en grand homme élevé, il ressent une présence bizarre et décide de se rendre au sous sol où il semble entendre des bruits. Il met une serviette et descend vers ses assassins qui le saisissent, l'inoculent un produit afin de provoquer un arrêt cardiaque avant de se volatiliser dans la nature.

Informez de la situation, Fidèle WAURA sera le premier à appeler Laure Olga GONDJOUT pour l'informer de la réussite de leur coup, avant que la nouvelle ne parvienne un peu plus tard aux autres commenditaires.

Tôt le matin, les complices de la famille sont alertés et doivent tout faire pour contrôler la situation, alors que pendant ce temps, la nièce de l'autre, cachée quelque part se préparait à prendre la route de POG. Après moultes tractations, les gabonais connaissent la suite avec l'achat des consciences, l'argent donné à MBOUMBA NZIENGUI et ses accolytes (chiffré en milliards de FCFA), l'arrestation de Moïse à Ndéndé, qui voulait casser la tombe de MAMBOUNDOU et prendre son crâne. Situation qui avait amené les upégistes de Ndéndé et parents du défunt à passer près de trois mois de deuil jour et nuit à surveiller la tombe du défunt.

LES GABONAIS ATTENDENT CERTAINEMENT QUE CE REGIME TOMBE POUR QUE CHACUN REPONDE DE SES ACTES.

Auteur: IBOUBOU Ali

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Commentaires
T
une vrai investigation c'est la verite
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