8 août 2012
UNE LECTRICE NOUS ENVOIE SON ÉVALUATION D'ALI
UNE LECTRICE NOUS ENVOIE SON ÉVALUATION D'ALI BONGO, PRÈS DE 3 ANS APRÈS SON USURPATION DU POUVOIR
Alors que la liberté d'expression est de plus en plus restreinte au Gabon, ce blog souhaite continuer à inviter tous ceux qui ont quelque chose de substantiel à dire sur la situation du pays, à soumettre leurs articles et nous les publierons. L'article ci-dessous a été soumis par une lectrice avec laquelle nous correspondons depuis quelques temps. Les initiales de cette dernière sont B. S. A. et sont article fait une évaluation sans fard d'Ali Bongo et de sa famille qui règnent sur le Gabon depuis 45 ans déjà.
Regard Sans Complaisance d'Une Compatriote sur la Famille Bongo et son Impact sur le Gabon
Au moment où Ali Bongo va fêter ses trois ans de règne sans partage au Gabon, arrêtons-nous un instant pour se demander ce que la famille Bongo a réellement apporté de bien ou de bon au Gabon. Quelle est sa contribution à l’évolution du Gabon ? Sa valeur ajoutée ?
On eut aimé que cette famille qui se veut illustre au Gabon nous fasse rêver de par leurs réalisations constructives pour le pays, par des retombées de référence et Afrique et dans le monde. Au contraire, il suffit de se présenter dans un groupe de personnes à l’étranger pour voir s’afficher sur des visages, des sourires de moquerie voire de compassion. Une fois, après les élections présidentielles de 2009 et la suite que tout le monde connait, lors d’un séminaire international, mon co-animateur du panel apprenant que j’étais Gabonais, a tenu à me présenter ses encouragements. C’est dire combien on peut être fier des agissements des Bongo !
A beau y réfléchir, nous ne trouvons aucun élément de fierté susceptible de nous donner une certaine satisfaction d’avoir laissé le Gabon dans les mains de cette famille.
Un Bongo de talent, reconnu utile au Gabon et à l‘humanité reste inconnu de nous autres. En revanche, pour ternir l’image du pays, salir les institutions nationales, corrompre ou avilir le peuple, les faits, bien que non exhaustifs, sont pléthores. Jugez-en. Et cela, dès les débuts du père Omar au gouvernement. Que ce soit dans les cas d’assassinats ou de complicité d’assassinats, les détournements de fonds, achat des consciences, etc.
Cas d’assassinats
Germain Mba.
Ndouna Depenaud.
Capitaine Mandza
Cas de complicité d’assassinat
- Macias Nguéma (Guinée Equatoriale)
- Guerre du Biaffra
Cas de détournements de fonds publics
- BMA. Le Gabon s’illustre en France notamment par les biens mal acquis grâce aux procès intentés par des associations
- La BGL coulée par Patience Dabany
- La FIBA coulée pas la famille entière et affiliée
- Narco-jet
- Fouille de Sylvia Bongo à l’aéroport du Bourget
-
Des opérations de communication peu crédibles donc honteuses
- Fausses contributions pour les pays ayant subi des catastrophes naturelles : Japon, Soudan, Haïti,
- Faux don à l’UNESCO, 2 millions de dollars US quand on sait que le Gabonais moyen vit avec moins de 2 euros par jour.
C’est honteux de prendre de telles initiatives qui desservent complètement les Gabonais car, comment prétendre vouloir bénéficier des subventions de l’UNESCO quand on peut lui verser des contributions supplémentaires ? Acte non réfléchi parce que dicté par l’égo gonflé aux stéroïdes et à la bêtise.
Les Bongo ont fait des institutions nationales, la risée du pays au niveau interntional pour amener les Gabonais à n’avoir aucune confiance en elle pour plusieurs raisons. D’abord, elles sont tenues par les membres de la famille ou séides : Cour constitutionnelle par MMM, concubine du père et marâtre du fils ; Cours des Comptes, Sénat, ….
Un petit pays comme le Gabon est incapable, du fait de ses dirigeants, d’offrir des conditions de satisfaction des besoins primaires à sa population (se loger, se nourrir, se soigner convenablement), d’offrir des conditions de vie décente. Ces derniers temps, avec les casses récentes des domiciles de nombreux Gabonais effectuées sur l’ordre d’un Bongo à Libreville, non seulement la situation de ces Gabonais va empirer, il est à craindre que toute la population de Libreville en pâtisse car les gens jetés dans la rue sans toit peuvent se transformer en personnes désespérées sans foi ni loi. Donc recrudescence de braquages et autres actes d’incivilité plus ou moins grave.
Sylvia Bongo qui fait mine de découvrir que des Gabonaises accouchent à même le sol dans une maternité de Libreville. D’où sort-elle pour faire cette « immense découverte » de la réalité des Gabonaises, du quotidien des Gabonais ? Qui espère-t-elle émouvoir en feignant de ne pas savoir que son beau-père et maintenant son époux n’ont jamais travaillé pour le bien-être des populations gabonaises ? Ali fait partie des gouvernements de Bongo père depuis 1990. Qu’a-t-il fait depuis ?
B= Honte du pays encore et toujours.
Il est temps que les Gabonais prennent les responsabilités qui leur incombent et agissent en conséquence. Combien de temps allons-nous laisser la famille Bongo nous piller, nous humilier, nous insulter ?
Une des plus grosses pertes est la perte de repères. Les Bongo ont réussi, en quatre décennies à faire perdre à l‘homme gabonais, le sens de l‘honneur, le sens des valeurs traditionnelles et à en faire un pantin ou un chien qui attend les miettes qu’ils daignent jeter de temps en temps au moment des élections par exemple. Les Bongos ont fait de l’argent, des rites maçonniques et autres sectes, les valeurs de référence du Gabonais.
Nous ne le répéterons jamais assez, l’homme ne peut pas prétendre se développer et participer au développement de son pays s’il ne s’approprie sa culture. Les Bongos sont les grands fossoyeurs de la culture gabonaise qu’ils n’ont à aucun moment eu la volonté de valoriser. Bien au contraire. Quel intérêt de faire venir un rappeur américain à coup de milliards quand on ne peut pas soutenir les artistes locaux à moindre coût ? C’est encore là un coup de poudre aux yeux.
Nous sommes un grand nombre de gabonais qui seront là encore et toujours pour dénoncer
Rendus à ce point du bilan accablant des Bongo, nous pensons qu’Ali a là, l’occasion d’entrer dans la postérité et de donner enfin à cette famille l’occasion de se racheter aux yeux de tous. Pour ce faire, il a le choix soit de démissionner pour permettre enfin au Gabonais d’élire librement et dans la transparence leur président, soit de se suicider, une façon de disparaitre de manière élégante à l’exemple des yakuza japonais. Ce n’est que de cette manière et uniquement ainsi qu’il pourra réhabiliter tous les Bongo et nous permettre de les prendre en considération.
Source: B. S. A. - Le Gabon énervant
Au moment où Ali Bongo va fêter ses trois ans de règne sans partage au Gabon, arrêtons-nous un instant pour se demander ce que la famille Bongo a réellement apporté de bien ou de bon au Gabon. Quelle est sa contribution à l’évolution du Gabon ? Sa valeur ajoutée ?
On eut aimé que cette famille qui se veut illustre au Gabon nous fasse rêver de par leurs réalisations constructives pour le pays, par des retombées de référence et Afrique et dans le monde. Au contraire, il suffit de se présenter dans un groupe de personnes à l’étranger pour voir s’afficher sur des visages, des sourires de moquerie voire de compassion. Une fois, après les élections présidentielles de 2009 et la suite que tout le monde connait, lors d’un séminaire international, mon co-animateur du panel apprenant que j’étais Gabonais, a tenu à me présenter ses encouragements. C’est dire combien on peut être fier des agissements des Bongo !
A beau y réfléchir, nous ne trouvons aucun élément de fierté susceptible de nous donner une certaine satisfaction d’avoir laissé le Gabon dans les mains de cette famille.
Un Bongo de talent, reconnu utile au Gabon et à l‘humanité reste inconnu de nous autres. En revanche, pour ternir l’image du pays, salir les institutions nationales, corrompre ou avilir le peuple, les faits, bien que non exhaustifs, sont pléthores. Jugez-en. Et cela, dès les débuts du père Omar au gouvernement. Que ce soit dans les cas d’assassinats ou de complicité d’assassinats, les détournements de fonds, achat des consciences, etc.
Cas d’assassinats
Germain Mba.
Ndouna Depenaud.
Capitaine Mandza
Cas de complicité d’assassinat
- Macias Nguéma (Guinée Equatoriale)
- Guerre du Biaffra
Cas de détournements de fonds publics
- BMA. Le Gabon s’illustre en France notamment par les biens mal acquis grâce aux procès intentés par des associations
- La BGL coulée par Patience Dabany
- La FIBA coulée pas la famille entière et affiliée
- Narco-jet
- Fouille de Sylvia Bongo à l’aéroport du Bourget
-
Des opérations de communication peu crédibles donc honteuses
- Fausses contributions pour les pays ayant subi des catastrophes naturelles : Japon, Soudan, Haïti,
- Faux don à l’UNESCO, 2 millions de dollars US quand on sait que le Gabonais moyen vit avec moins de 2 euros par jour.
C’est honteux de prendre de telles initiatives qui desservent complètement les Gabonais car, comment prétendre vouloir bénéficier des subventions de l’UNESCO quand on peut lui verser des contributions supplémentaires ? Acte non réfléchi parce que dicté par l’égo gonflé aux stéroïdes et à la bêtise.
Les Bongo ont fait des institutions nationales, la risée du pays au niveau interntional pour amener les Gabonais à n’avoir aucune confiance en elle pour plusieurs raisons. D’abord, elles sont tenues par les membres de la famille ou séides : Cour constitutionnelle par MMM, concubine du père et marâtre du fils ; Cours des Comptes, Sénat, ….
Un petit pays comme le Gabon est incapable, du fait de ses dirigeants, d’offrir des conditions de satisfaction des besoins primaires à sa population (se loger, se nourrir, se soigner convenablement), d’offrir des conditions de vie décente. Ces derniers temps, avec les casses récentes des domiciles de nombreux Gabonais effectuées sur l’ordre d’un Bongo à Libreville, non seulement la situation de ces Gabonais va empirer, il est à craindre que toute la population de Libreville en pâtisse car les gens jetés dans la rue sans toit peuvent se transformer en personnes désespérées sans foi ni loi. Donc recrudescence de braquages et autres actes d’incivilité plus ou moins grave.
Sylvia Bongo qui fait mine de découvrir que des Gabonaises accouchent à même le sol dans une maternité de Libreville. D’où sort-elle pour faire cette « immense découverte » de la réalité des Gabonaises, du quotidien des Gabonais ? Qui espère-t-elle émouvoir en feignant de ne pas savoir que son beau-père et maintenant son époux n’ont jamais travaillé pour le bien-être des populations gabonaises ? Ali fait partie des gouvernements de Bongo père depuis 1990. Qu’a-t-il fait depuis ?
B= Honte du pays encore et toujours.
Il est temps que les Gabonais prennent les responsabilités qui leur incombent et agissent en conséquence. Combien de temps allons-nous laisser la famille Bongo nous piller, nous humilier, nous insulter ?
Une des plus grosses pertes est la perte de repères. Les Bongo ont réussi, en quatre décennies à faire perdre à l‘homme gabonais, le sens de l‘honneur, le sens des valeurs traditionnelles et à en faire un pantin ou un chien qui attend les miettes qu’ils daignent jeter de temps en temps au moment des élections par exemple. Les Bongos ont fait de l’argent, des rites maçonniques et autres sectes, les valeurs de référence du Gabonais.
Nous ne le répéterons jamais assez, l’homme ne peut pas prétendre se développer et participer au développement de son pays s’il ne s’approprie sa culture. Les Bongos sont les grands fossoyeurs de la culture gabonaise qu’ils n’ont à aucun moment eu la volonté de valoriser. Bien au contraire. Quel intérêt de faire venir un rappeur américain à coup de milliards quand on ne peut pas soutenir les artistes locaux à moindre coût ? C’est encore là un coup de poudre aux yeux.
Nous sommes un grand nombre de gabonais qui seront là encore et toujours pour dénoncer
Rendus à ce point du bilan accablant des Bongo, nous pensons qu’Ali a là, l’occasion d’entrer dans la postérité et de donner enfin à cette famille l’occasion de se racheter aux yeux de tous. Pour ce faire, il a le choix soit de démissionner pour permettre enfin au Gabonais d’élire librement et dans la transparence leur président, soit de se suicider, une façon de disparaitre de manière élégante à l’exemple des yakuza japonais. Ce n’est que de cette manière et uniquement ainsi qu’il pourra réhabiliter tous les Bongo et nous permettre de les prendre en considération.
Source: B. S. A. - Le Gabon énervant
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