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POUR UN GABON MEILLEUR!
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16 mars 2013

Gabon : Détournement de fonds au ministère des hydrocarbures - des anciens membres du gouvernement pourraient être impliqués

- Libreville le 14 Mars 2013 © koaci.com – L’affaire portant sur le détournement de fonds au ministère des hydrocarbures n’est pas prête de s’achever. Les dernières révélations en date et mises sur la place publique par le journal satirique le « Nganga » feraient état d’une certaine implication « d’anciens membres des gouvernements » sous l’ère Omar Bongo Ondimba.

Parmi ces anciens ministres que l’on adjoint désormais au ministre Julien Nkoghé Békalé et cités le journal satirique « Nganga », dans l’affaire dite de détournement de 20 milliards au ministère gabonais des Mines entre 2009 et 2011, figureraient les personnalités, Casimir Oye Mba, Richard Auguste Onouviet et Alexandre Barro Chambrier.

Selon le journal le « Nganga », Paul Tounguy, Casimir Oyé Mba, Richard Auguste Onouviet et Alexandre Barro Chambrier auraient bénéficié de pot de vin lors de leurs fonctions jadis sous l’ère Omar Bongo Ondimba dans la signature de contrat entre l’Etat gabonais et les compagnies pétrolières.

Ces anciens barons du régime auraient toujours selon la même source, obtenu de faramineuses sommes (estimées en milliards de francs) lors de ces transactions pour avoir donné quitus à plusieurs entreprises étrangères l’exploitation des ressources naturelles du pays.

Un fait digne de corruption et de détournement de fonds publics hautement puni par le code pénal gabonais qui prévoit des emprisonnements allant de « 2 à 5 ans et d’une amende de 200.000 à 1.500.000 fcfa » pour tout fonctionnaire ou agent de l’Etat qui sollicite ou accepte une rétribution en espèces ou en nature pour lui-même, en rémunération d’un acte de sa fonction.

La justice est face à ses responsabilités dans cette affaire pour laquelle la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) est dépourvue de toute compétence car se limitant à une simple mission de contrôle et de saisine des biens de tout agent de l’Etat soupçonné de corruption ou d’enrichissement illicite.

Tout compte fait, la suppression de ces mallettes noires devrait sonner la fin d’une manœuvre proprement organisée et huilée depuis de longues dates.

Elles devraient en conséquence être reversées dans les caisses de l’Etat gabonais, qui en est le propriétaire exclusif des richesses du sol et du sous sol du pays mais aussi dans la Caisse de dépôts et de consignation.

En filigrane, cette suppression des mallettes noires mènerait l’Etat gabonais sur la voix de la bonne gouvernance dont attendent toujours les institutions internationales.

Auteur: Sylvain Moussavou - Koaci.com

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