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POUR UN GABON MEILLEUR!
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27 avril 2013

UN BRAVO AU MINISTRE DÉLÉGUÉ QUI TOUTEFOIS DOIT AUSSI ALLER À LA PÊCHE AUX GROS POISSONS DU RÉGIME VOLEUR ET CANNIBALE EN PLACE

Gabon: Libreville se lance dans la guerre contre les salaires multiples

Mettre la main sur les agents de l’Etat qui perçoivent jusqu’à maintenant des salaires et présalaires est l’objectif d’une opération ‘’coup de point’’ lancée jeudi à Libreville par le ministre délégué de la Fonction publique, Raphaël Ngazouzet.

L’opération qui a lieu sur l’ensemble du territoire gabonais vise à assainir le fichier ‘’solde’’ de l’Etat gabonais qui devrait procéder à compter du mois de juin prochain régulariser au cas par cas les rappels de ses agents.

Cette opération s’inscrit dans la suite logique indique t-on de l’audit lancé en 2011 par les autorités gabonaises afin de démasquer les fonctionnaires fantômes c'est-à-dire ces agents de l’Etat qui étaient payés gratuitement.

Ils sont environ huit cent (800) individus qui perçoivent à la fois des salaires et des présalaires à être concernés par ce recensement personnel et physique de ces derniers. La même opération concerne également cent cinquante (150) autres agents publics qui sont payés doublement c'est-à-dire pour le compte de deux administrations.

L’opération s’adresse particulièrement aux agents du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur ainsi qu’à ceux du ministère de la Santé publique.

Pour mettre la main sur les fraudeurs, l’Etat a décidé de mettre sur bons de caisses les agents de ces principaux ministères. L’objectif étant de les contraindre à se faire personnellement et physiquement identifier et répondre de leurs actes devant la justice.

Selon le ministre délégué, Raphaël Ngazouzet « cette opération a pour but d’assainir le fichier ‘’solde’’ des agents civils de l’Etat comme le souhaite les plus hautes autorités du pays dont le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

« L’administration gabonaise a des règles auxquelles sont soumis les agents de l’Etat. Il n’est pas admissible que certains d’entre eux fassent montre d’autant de mauvaise foi, en percevant indûment un surplus de traitement » a-t-il indiqué dans son discours.

Vu la gravité des faits, les coupables sont passibles de poursuites judiciaires et de radiation définitive de la fonction publique et des poursuites judiciaires.

Auteur: Sylvain Moussavou

 
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