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2 mai 2013

Ils ne sont pas fonctionnaires mais milliardaires avec l'argent du contribuable gabonais

4ème POURRIEL : Ils ne sont pas fonctionnaires mais milliardaires avec l'argent du contribuable gabonais
Madame le ministre de la Fonction Publique et son ministre-délégué viennent d'entreprendre de débusquer les fraudes constatées dans cette combine vieille comme le monde, selon que des fonctionnaires cumulent pré-salaires et salaires, d'autres parviennent à jouer sur les homonymes pour percevoir plus qu'ils ne devraient percevoir au 25 du mois. Feignant de ne découvrir le problème que maintenant, Mme le ministre a ameuté la presse au titre d'orienter leurs caméras sur la volonté gouvernementale d'en finir avec les mauvaises habitudes héritées d'un bongoïsme larxiste, et du même coup de mettre enfin en pratique la moralisation des finances publiques, telle qu'elle est contenue dans le PSGE. Beaucoup de bruit pour rien !

Quid alors de ces agents de la Direction Générale d'Informatique (DGI) qui mangent aux râteliers de leur corps d'origine, et de l'agence présidentielle (ANINF) qui leur est rattachée ? Pourquoi ne pas faire cesser aussi ces cumulards qui siègent d'un Conseil d'Administration à l'autre, public et privé, bien évidemment en empochant au passage tout traitement s'y rapportant ? Quel regard objectif porte Madame le ministre sur ces hommes et ces femmes de l'ombre qui, à l'intérieur des Conseils d'Administrations des multinationales ayant un contrat avec l'Etat, représentent les intérêts du pays et les intérêts de leurs familles ?

Une question s'adresse spécialement au directeur du Budget, Yves-Fernand Manfoumbi, de savoir en vertu de quel texte ou loi de finances, Mme Pascaline Mferry Bongo-Ondimba peut-elle siéger en tant que vice-présidente du CA de Total-Gabon et vice-présidente du CA de Shell-Gabon, pour le compte du Gabon, tandis que les investissements de sa famille lui permettent déjà ce privilège de seconder les PCA de Total-Gabon et de Shell-Gabon ? Comment justifier ce curieux mélange de genre légalement ?

Madame le ministre, son ministre-délégué, son Dg du Budget, payés à traquer les voleurs à la petite semaine, ignorent sciemment la corruption à grande échelle qui prend racine à l'Intendance de la Présidence de la République. Hors de tout contrôle ni de la Cour des Comptes ni de l'Assemblée Nationale qui vote d'ailleurs chaque année un "fonds de souveraineté" au seul bénéfice du chef de l'Etat, un véritable trésor de guerre s'y constitue avec la complicité silencieuse de tous les services fiscaux, budgétaires et juridiques de l'Etat. Personne n'a encore osé fourrer son nez dans l'utilisation qui est faite des sommes colossales qui s'y déversent régulièrement, en provenance du Trésor Public, de commissions occultes et j'en passe.

Car à ceux qui en auraient l'idée, on leur brandira l'immunité dont jouit le locataire du Palais-Renovation. Cette immunité trop proche d'une impunité pour s'y ressembler comme deux gouttes d'eau, couvre aussi bien à quelle richesse se chiffre ces fonds secrets que leurs destinations et usages sur unique décision du chef de l'Etat. De cette manière le cabinet présidentiel recrute et rétribue en dehors de tout plafonnement salarial.

Conséquences : Omar Bongo ne s'embarrassait d'aucune restriction budgétaire pour engager des proches collaborateurs à tour de bras, durables ou selon les circonstances, jusqu'à rivaliser, voire à battre à plate couture les effectifs soviétiques du gouvernement ! Son successeur est sur la même longueur d'onde. La preuve, de la direction de cabinet aux conseillers spéciaux, et des secrétaires-généraux au porte-parole, ils bénéficient tous d'un statut de ministre d'Etat.

C'est surtout via ce cabinet présidentiel que l'on compte peu ou pas de salariés ayant un poste budgétaire. Lui-même Ali Bongo n'y a jamais eu recours. Maixent Accrombessi-Mensah-Nkani, Isnelle Accrombessi-Mensah, Jean-Denis Amoussou, Liban Soleman, Eric Chesnel, Mahmood Thiam, Alain-Claude Billie-by-Nzé, et avant eux, Samuel Dossou-Ahovè-Aworet, Me Serge-Bertrand Abessolo, Mgr Mike Jocktane, André Mba-Obame, Pascaline Bongo...sont inconnus au bataillon de la Fonction Publique !

Y avoir fait un tour est synonyme de carrière menée à l'écart des lois qui fixent les traitements financiers des agents de l'Etat. Y avoir occupé des responsabilités raccourcit le temps de l'enrichissement avec l'argent des Gabonais. Une rapide observation fait remarquer que le cabinet présidentiel où les fonctionnaires ont quasiment tous disparu, a donné au Gabon ses principaux milliardaires...grâce aux impôts prélevés sur le fruit du travail des concitoyens qui joignent difficilement les deux bouts.

Yves-Fernand Manfoumbi ferait bien de commencer à expliquer cette injustice aux contribuables, au lieu de s'en prendre à l'intégrité physique de Bruno-Ben Moubamba, par l'intermédiaire de sa milice congolaise. Ou bien se taira-t-il, puisque l'immunité présidentielle doit naturellement profiter à son entrée dans le cercle très fermé des milliardaires et pourvoyeurs d'organes humains au BOAZ ?

Auteur: Feu-PDGiste-À-Mort

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