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POUR UN GABON MEILLEUR!
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22 mai 2013

France/ Littérature : les crimes rituels au Gabon contés à des enfants de 10-12 ans

L’information pourrait prêter à sourire ou ressembler à une mauvaise blague. Et pourtant, elle est malheureusement bien réelle. Marie Malcurat, auteure française, raconte dans un roman destiné à un public de 10-12 ans, l’histoire de Gloria, une jeune gabonaise, « promise à être sacrifiée pour que l’ambition de son père puisse se réaliser »…
Le roman « La famille Jousseau : le secret de Gloria » paru aux Editions Artège vend à la jeunesse française, l’image d’un Gabon qui fait peur, en proie à tous les vices : rites de magie noire, polygamie, enfants de la rue… Un bien triste portrait qui rejoint le récent classement du pays, au rang de 5ème pays le moins rassurant au monde, en termes d’insécurité.
 
© DR
 
Intéressant les médias et l’opinion internationale depuis quelques années, l’image du Gabon à l’international ne cesse de s’écorner.

Après différents documentaires consacrés aux « bien mal acquis », des reportages sur les crimes rituels, le récent document de France 24 consacré aux « dessous de l’Université Omar Bongo », et tout récemment le classement du Gabon au rang de 5ème pays le moins sûr au monde en termes d’insécurité, voilà que la littérature « jeunesse » française prend le relai.

Ecrit l’année par Marie Malcurat, auteure française, le roman « La famille Jousseau : le secret de Gloria » met en scène une famille française qui va faire la rencontre d’une jeune gabonaise, Gloria, destinée à être sacrifiée pour faire aboutir l’ambition de son père.

A travers cette fiction destinée à un public de 10-12 ans, Marie Malcurat peint un Gabon tel que l’aiment les occidentaux : sauvage, au fait de pratiques occultes et de bien d’autres mots.

L’héroïne, Gloria, pour échapper à son destin macabre, va quitter le domicile familial et se retrouver à la rue. Découvrant les dures réalités de la vie des enfants de la rue, elle va recevoir l’aide une association caritative (occidentale bien sûr !) qui s’occupe des enfants de la rue.
L’aventure passera également par le cliché « Albert Schweitzer, grand blanc de Lambaréné » et bien d’autres encore.

Une bien triste image dont le pays, qui tente, tant bien que mal, de se faire une image de terre d’accueil, propice aux affaires et au tourisme, aurait pu se passer, mais qui traduit un fait : le Gabon ne rassure pas en ce moment. Loin de là.

Alors que l’insécurité, traduite par une recrudescence des crimes, se fait de plus en plus grandissante dans le pays, le Gabon a de plus en plus de mal à cacher ces tristes réalités à l’opinion internationale.

Une donne qu’il devient urgent de changer, au vu des ambitions qu’affiche le pays, en termes de développement économique.

Car, au-delà de la stabilité politique qui semble demeurer un acquis, il serait difficile, si rien n’est fait dans un futur proche, de convaincre des investisseurs étrangers de poser leurs valises dans un pays où 62% de la population ne se sent pas en sécurité.

Le tourisme étant, par ailleurs un facteur clé du Gabon des services, un des piliers du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), comment attirer des touristes dans un pays où la population ne fait absolument pas confiance aux forces de l’ordre ?

Autant le dire, les dirigeants sont désormais dans l’impasse : continuer à protéger les commanditaires des crimes à l’origine du climat d’insécurité qui prévaut dans le pays ? Ou se racheter une image en mettant véritablement en branle le système judiciaire afin que cesse enfin l’ère de l’impunité ?

Source : GabonEco    

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Commentaires
S
Mais cette 'auteure' là, elle a la mémoire historique bien sélective! Les termes 'messes noires', 'crimes rituels' et autre 'perversions' etc., ce sont des mots gabonais peut-être?!!?? Qu'elle lise donc un peu sur les pratiques encore à peine officieusement en cours (et encore!) au XIXè siècle, là où sont nés ces mots, dans les cercles de la "Haute"! Non mais! Et là, il n' y avait aucune société caritative pour faire fuir une hypothétique fugitive victime ...
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