Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
POUR UN GABON MEILLEUR!
POUR UN GABON MEILLEUR!
Archives
Derniers commentaires
5 juin 2013

LA CDG DÉNONCE L'IMPOSTURE DE MLLE MARIE-MADELEINE MBORANTSOUO


CONVENTION DE LA DIASPORA GABONAISE, (FRANCE)
Numéro Préfecture Paris Association : W751217210
TEL. +33786661574 / +33615264427.


C'est avec une grande stupéfaction que la Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) apprend que le siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) a invité ce mercredi 5 juin 2013 Mlle Marie-Madelaine MBORANTSOUO à animer une conférence sur le thème suivant : « Comment réussir une transition ? » S'agit-il d'une plaisanterie du plus mauvais goût ? Jusqu'où l'UNESCO peut-elle feindre d'ignorer qui est Mlle Marie-Madelaine MBORANTSOUO et de ne pas savoir qu'il y a peu de personnes en ce bas monde moins appropriée qu'elle pour prétendre édifier quiconque sur ce sujet ? Pour combler, au choix, l'ignorance ou le cynisme de cette institution, un rapide rappel de « l'oeuvre » de Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO s'impose. Tout d'abord, il s'agit d'une des anciennes compagnes de feu Omar BONGO-ONDIMBA, l'ancien dictateur qui a dirigé et spolié le Gabon pendant 42 ans, jusqu'à son décès le 8 juin 2009 à Barcelone, loin de son pays dépourvu d'infrastructures sanitaires ; plusieurs enfants adultérins sont d'ailleurs nés de cette union illégitime.

C'est par la seule volonté de son dictateur de compagnon que Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO est devenue présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon à sa création, en 1991, alors même qu'elle était très loin d'être qualifiée pour en être ne serait-ce qu'un simple membre. C'est donc le plus logiquement du monde et avec un sens aigu de la reconnaissance du ventre, dans tous sens du terme, que Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO a consciencieusement validé absolument toutes les élections frauduleuses organisées par le père de ses enfants dans un souci de se donner un vernis démocratique et de détourner le choix du peuple. À la tête de la Cour constitutionnelle gabonaise depuis 1991 par le truchement de la promotion canapé, Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO aurait dû avoir quitté cette institution et, par voie de conséquence, sa présidence, au plus tard en 2006, en vertu de l'article 89 de la Constitution gabonaise qui dispose que les membres de cette cour bénéficient d'un mandat de 7 ans renouvelable une seule fois. Cela fait donc près de 22 ans que Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO occupe la fonction de gardienne de la Constitution gabonaise dont près de 7 ans de manière anticonstitutionnelle !!!


Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO est donc la belle-mère d'Ali BONGO ONDIMBA, lui-même Président illégitime du Gabon. Guidée par l'instinct maternel, au mépris du droit dont elle est à priori l'un des garants, elle a organisé et validé la parodie électorale qui a porté ce dernier à la présidence de l'État gabonais en 2009, suite au décès d'Omar BONGO-ONDIMBA. Peu importait à Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO les multiples preuves de fraude massive produites et rapportées de toutes parts. Les différents processus électoraux, de 1990 jusqu’à ce jour, n'ont pas permis de valider des élections libres, honnêtes et crédibles, mais encore moins de laisser présager une issue politique heureuse pour le Gabon. Ces processus électoraux ont tous abouti à des contestations et à des contentieux non résolus à ce jour.

Le PDG, parti-État au Gabon, et ses membres restent maîtres du jeu des élections truquées. La juridiction nationale gabonaise est sous le boisseau, aux services de la famille BONGO-ONDIMBA qui jouit, avec ses complices protégés, d'une impunité constitutionnelle. Ali BONGO-ONDIMBA est le premier responsable des massacres de plusieurs dizaines de morts tombés sous les balles des forces de l’ordre, ainsi que de nombreuses exactions et menaces sur les populations de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon. Les manifestations populaires à Port-Gentil ont été provoquées par le hold-up électoral entériné de manière éhontée par Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO. Les élections présidentielles anticipées de 2009, consécutives à la disparition d'Omar BONGO- ONDIMBA, auraient pu constituer le point de départ d'une transition pacifique et exemplaire vers la démocratie et l'instauration d'un État de droit au Gabon. Mais Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO, alias «Marie-Antoinette », l'inamovible présidente, violeuse de la Constitution du Gabon, une des causes de la souffrance des Gabonaises et Gabonais, a joué délibérément un rôle central dans l'empêchement de cette transition. Elle dirige une Cour Constitutionnelle taillée aux soins des réélections d'une dictature héréditaire au Gabon, celle des BONGO-ONDIMBA. Les Gabonais et amis du Gabon aimeraient donc bien savoir ce que Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO peut bien avoir à partager comme expérience de « transition réussie » si ce n'est celle d'une dictature à une autre, et ce depuis près de 22 ans à la tête d'une institution qui se viole et se parjure sans qu'aucune autre autorité ne la déchoie.

Une dictature dans laquelle des dépenses somptuaires et farfelues caractérisent les habitudes de ce régime; les détournements massifs et sans vergogne des deniers publics sont perpétrés en toute impunité et au constat de tous pendant que la population gabonaise sombre dans une pauvreté telle qu'une frange sans cesse croissante s'alimente désormais dans des décharges publiques. Une dictature qui fait l'actualité ces dernières semaines pour être responsable d'assassinats d'enfants et d'adultes à des fins occultes et politiques, sans que leurs commanditaires issus des plus hautes sphères de l'État, ne soient jamais inquiétés par une justice gabonaise sous le boisseau ? Une dictature où les manifestations internationales les plus incongrues sont organisées pour le seul bon plaisir du prince héritier de la dictature et sa gloire personnelle, et ce à des coûts faramineux grevant lourdement les finances publiques déjà exsangues par ailleurs, pendant que les infrastructures fondamentales (sanitaires, scolaires, routières,...) sont en totale déliquescence ? L'UNESCO est-elle consciente qu'en accordant sa tribune à un des principaux piliers d'une dictature comme celle du Gabon, elle se rend complice non seulement de la souffrance et de la misère du peuple gabonais mais aussi de tous les Gabonais sacrifiés et massacrés lors des émeutes de Port-Gentil par le régime actuel du Gabon ? L'objectif de l'UNESCO est-il encore de contribuer à « assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'Homme et des libertés », comme le prétend sa charte, ou bien n'est-elle devenue qu'une organisation de soutien aux dictatures qui payent bien leur place au sein de son institution ? Au nom de sa vocation et de sa probité, L'UNESCO se doit de réagir en urgence et de refuser de servir de porte-voix et de caution à Mlle Marie-Madeleine MBORANTSOUO et, à travers elle, aux fossoyeurs du peuple gabonais.

Fait à Paris, le 3 juin 2013. Convention de la Diaspora Gabonaise.

Publicité
Commentaires
POUR UN GABON MEILLEUR!
Publicité
Publicité