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16 juillet 2013

Gabon - Crimes rituels: Un grand bravo à J. Moulenda pour son travail d'investigation et ses valeurs

Crimes rituels : un réseau démantelé à Lambaréné

Un réseau de tueurs et de trafiquants d’organes humains a été démantelé à Lambaréné dans la province du Moyen Ogooué. Composé de 8 membres jouant chacun un rôle bien défini, c’est l’alerte donnée par une de ses proies qui avait réussi à échapper au sort macabre qui lui était réservé, qui a permis à la section de recherche de la gendarmerie de Lambaréné de mettre la main sur le groupe.
 
© DR
 
Horreur et consternation à Lambaréné après l’arrestation de 8 jeunes gens de nationalités gabonaise et camerounaise, faisant parti d’un réseau qui aura endeuillé plusieurs familles gabonaises.

Au cœur d’un trafic d’organes humains, les 8 compères avaient mis en place un système bien huilé leur permettant d’appâter des potentielles victimes avant de les attirer jusqu’à un lieu où elles étaient tuées puis dépecées et amputées de certains de leurs organes.

Selon le journaliste Jonas Moulenda officiant désormais à Echos du Nord, les démarcheurs ou rabatteurs, en aval de la terrible machine à tuer, étaient chargés, pour la somme de 500.000 F CFA par victime, de convaincre leurs proies de prendre part avec eux, à une escapade tous frais payés à Lambaréné ou au Cap Estérias.

Dans le groupe, trois individus, Marie Ngossou, Cherone Ibinga et Roland Makaya Moulinot, étudiant à l’Université Omar Bongo, étaient chargés d’identifier et appâter les futures victimes.

Pour rendre leur tâche plus facile, ils opéraient dans leur cercle de connaissances, moins méfiantes à leur égard.

Une fois à Lambaréné ou au Cap Estérias, les futures victimes étaient « mises en condition » par leur « hôte » qui les invitait à prendre part à une virée nocturne au cours de laquelle nourriture et boissons étaient mises à leur disposition à foison. C’est après ces moments de réjouissances que, l’alcool et un produit hypnotisant aidant, les victimes étaient transportées vers le lieu où elles allaient être dépecées selon un rituel mystico-spirituel bien défini, officié par le marabout de la bande, le dénommé Mohamed Walid Adama.

Entraient ensuite en action les bourreaux et dépeceurs qui, pour la somme de 1 million F CFA, procédaient à l’exécution et au prélèvement d’organes sur les malheureuses victimes.

A Lambaréné où les exécutions se faisaient dans la zone dénommée Montagne Tchad à 53 kms de la ville, les victimes étaient enterrées sur place « après prélèvement d’organes, pour dissimulation des traces. (…) Quelques mois après la décomposition des corps, les membres du réseau revenaient sur les lieux pour exhumer les dépouilles et prendre les ossements qu’ils revendaient ensuite à des fabricants d’amulettes », décrit le journal Echos du Nord.

C’est grâce au témoignage d’une des proies de Marie Ngossou et Chérone Ibinga, qui avait réussi à s’échapper du taxi qui la conduisait sur le lieu de son exécution, que la section de recherche de la gendarmerie de Lambaréné sera alertée et commencera les investigations.

Dénoncés les uns après les autres après l’arrestation des deux jeunes femmes, les interrogatoires révèleront qu’entre 2010 et 2013, les membres de cet escadron de la mort auraient réussi à tuer cinq personnes, dont un homme et quatre jeunes femmes âgées entre 18 et 22 ans.

« L’étudiant qui faisait partie de la nébuleuse aurait, à lui seul, apporté deux victimes au réseau », précise Jonas Moulenda.

Tandis que les deux jeunes qui choisissaient leurs proies parmi leurs « copines », auront réussi à en faire tuer une le 24 mai dernier.
Selon certaines sources judiciaires, les mis en cause auraient, pendant leurs interrogatoires, cité des noms de personnes influentes, comme étant les commanditaires des précieux organes.

Reste à savoir si après ces révélations, les populations gabonaises assisteront à l’interpellation de ces personnes qui, jusqu’à présent, jouissent d’une impunité qui en déconcerte plus d’un.
 
Source: Gaboneco
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Commentaires
L
c triste qan mm qoi.c fai com si eux n'avais pa mifa.des jeunes com ça ils ont la vie devant eux pourqoi cherché a se fer des sous par ds moyens osi peu recomqndabl c malheureux et honteux.
POUR UN GABON MEILLEUR!
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