GRAND BRAVO À MR J. ADIAHENOT QUI FERA FACE À LA PRESSE POUR ANNONCER SA DÉMISSION DE L'IMMERGENCE CANNIBALE D'A. BONGO 9%

Jacques Adiahenot face à la presse jeudi à Libreville

Jacques Adiahenot, 70 ans, ancien inamovible ministre d’Etat sous Omar Bongo Ondimba et ancien haut dirigeant du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), perdu des « écrans radars » depuis la mort d’Omar Bongo signera sa première sortie officielle ce jeudi à l’occasion d’une conférence de presse, a appris Gabonactu.com auprès d’une agence de communication.

L’objet de la conférence de presse n’a pas été spécifié mais il se susurre dans toutes les conversations des adeptes de la politique gabonais que l’ancien Secrétaire général du PDG qui avait le loisir de choisir ses postes lors de la formation des gouvernements annoncera officiellement sa démission du parti créé en 1968 par Omar Bongo.

Jacques Adihenot avait volontairement tourné le dos au PDG sans faire du bruit. Il n’a plus été vu dans les réunions et sorties publiques du parti.

L’opinion publique retient qu’Adiahenot avait pris le courage de prendre les commandes du PDG en 1991 alors que l’ancien parti unique venait de perdre son privilégié statut. Il était honni et diabolisé par tous ceux qui y trouvaient des postes, de l’influence politique ainsi qu’une assise financière. Adiahenot dirigera le PDG contre vents et marrées de 1991 à 1994. Un courage que lui reconnaitra Omar Bongo jusqu’à son dernier souffle.

Adiahenot n’a jamais expliqué publiquement les raisons de son découragement. Selon certaines sources, l’homme serait désormais dans le sillage de Jean Ping, également ancien baron du PDG qui a récemment retourné sa veste contre ses anciens camarades. Ping et Adiahéno auraient été récemment aperçu en conciliabule à Paris en France.

De son côté, le désormais opposant du système PDG, Jean Ping se rendrait le week-end prochain dans le nord du Gabon pour conquérir des cœurs dans la perspective de son projet de devenir le futur président de la République gabonaise dès 2016, affirme une rumeur persistante. Plusieurs cadres mis à la touche par Ali Bongo, tous mécontents de ne plus être au cœur du partage des richesses du pays, seraient sur le point d’annoncer publiquement leur ralliement au rêve de Jean Ping.

Source : Gabonlibre.com