LETTRE DES JEUNES SOUVERAINISTES INDEPENDANTS A Monsieur Maixent ACROMBESSI NKANI

1. 
   
   YAYA Maixent,
   Oui, nous disons YAYA parce que c’est ainsi que, chez nous au Gabon, les cadets s’adressent à leurs ainés. Vois-tu c’est sous le signe du res...pect et de la considération que nous nous permettons de t’adresser cette petite missive.
   
   YAYA Maixent,
   
   Dans tous les maquis de Libreville les gabonais ne parlent que de toi ; Dans les chambres du campus de l’université Omar Bongo de Libreville, les étudiants ne devisent que sur toi ; A l’étranger, dans tous les pays du monde, la diaspora gabonaise passe des nuits et des jours à parler de toi. Il ne se passe pas un jour sans qu’un journal national ne publie un article sur toi ; La presse internationale s’interroge sans cesse sur le phénomène Acrombessi, « Ce béninois qui fait la pluie et le beau temps au Palais de la Rénovation ». C’est dire combien de fois, tu es devenu un homme important. Certains n’hésitent plus à affirmer que tu es l’homme le plus puissant du Gabon depuis que tu as déchiré ton POPO d’agent immobilier en France pour arborer le somptueux costume de Directeur de Cabinet du Président Ali Ben BONGO ONDIMBA.
   
   Comment ne pas apprécier le « pas de géant » que tu as réalisé dans la vie. Comme disait le Grand Père de notre grand frère Jonas Moulenda, « La vie est comme un roseau au bord de l’eau, qui penche tantôt d’un côté, tantôt de l’autre ». En tout cas Yaya Maixent, tu as choisi le bon roseau lorsque, tu as trahi André MBA OBAME pour te ranger du côté d’Ali Ben BONGO ONDIMBA. Tu as surement été bien inspiré par ton géniteur Grand Maître Vodou au Bénin.

   
   Mais est-ce que ALI BEN BONGO ONDIMBA connait ce proverbe béninois que tu as l’habitude de rappeler aux jeunes Gabonais de l’UJPDG qui te vénèrent : « Ne te laisse pas lécher par qui peut t'avaler ». Chez les EKAN que tu qualifies de « Traitres et de Salafistes » par la voix de ton nouveau lèche-cul Michel OGANDAGA, on a l’habitude de dire à la jeune mariée trahie que « le Mari qui a trahi, trahira ». Selon le Grand père rempli de sagesse de notre ainé Jonas Moulenda , « si la fidélité existait toujours, l'eau ne cuirait pas le poisson qu'elle a vu naître et élevé ». Aussi, en attendant ce jour où tu vas avaler ALI BEN BONGO que tu lèches aujourd’hui, nous voulons attirer ton attention sur deux situations qui nous préoccupent particulièrement.
   
   PREMIEREMENT ;
   
   YAYA Maixent,
   
   Depuis toujours, des générations des béninois vivent, travaillent et enrichissent culturellement et intellectuellement le Gabon. Depuis toujours, les jeunes gabonais et les jeunes béninois, gabonais d’adoption, vivent au Gabon dans la paix et le respect. Aujourd’hui, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que ces relations jadis cordiales ont sérieusement été affectées par ton seul fait.
   
   Ton arrogance, ton irrespect pour le Gabonais grand et petit, laisse croire aujourd’hui à l’émergence d’un sentiment anti-béninois dans la société Gabonaise. Le Grand père de notre grand frère Jonas Moulenda aimait à dire que « Quand le rythme du tambour change, les pas du danseur changent aussi ». Si les béninois du Gabon ne respectent plus le pays et le peuple qui leur a offert l’hospitalité, c’est bien parce que le pas sur lequel tu dansais il y a 4ans a changé depuis que tu te nommes NKANI (Chef) et que tu te crois tout permis au Gabon. Cette évolution malheureuse des rapports entre les peuples béninois et gabonais nous interpellent en tant que jeunes Gabonais désireux de maintenir la paix et l'amitié entre nos deux pays.
   
   YAYA Maixent,
   
   Te considères-tu vraiment gabonais ?
   Si oui :
   Comment peux-tu réquisitionner l’avion présidentiel qui, vole aux frais du contribuable Gabonais, pour aller faire la fête avec des prostitués à Cotonou ?
   
   Comment peux-tu regarder la misère de la jeunesse gabonaise avec cynisme et aller faire des dons de fournitures scolaires aux élèvent et étudiants de Cotonou ?
   
   Comment peux-tu t’appeler NKANI, alors même que tu n’as pas une maison à BONGOVILLE et que tu méprises les Altogovéens ?
   
   Comment peux-tu aimer les Gabonais lorsque tu fais tout pour les maintenir dans la précarité et la misère pendant que toi et ton type vous vous achetez des villas de luxe à l’étranger ?
   
   YAYA Maixent, nous pensons que tu n’as rien à foutre du Gabon et des Gabonais. Nous te demandons sincèrement de stopper tes agissements parce que si tu ne le savais pas il y a un vieux proverbe béninois qui dit qu’« on apprend l’utilité des fesses que lorsque vient le moment de s’assoir ». Nous Jeunes souverainistes Gabonais t’assurons que si tu continus ainsi, un jour tu apprendras qui sont réellement les gabonais.
   
   DEUXIEMEMENT ;
   
   YAYA Maixent,
   
   Il se dit à Libreville que tu es le véritable chef du Gouvernement de la République Gabonaise. Que tu fais et défais les personnalités au sein de l’appareil d’Etat. Que c’est à cause de toi que des milliers de hauts cadres Gabonais, Professeurs Agrégés des Universités, Administrateurs Civil en chef, Magistrats et brillants gabonais sont aujourd’hui au Garage, sans rémunération depuis des années.
   
   Honnêtement, nous avons eu du mal à croire que dans notre pays, un béninois sorti de nulle part, peut avoir autant de pouvoir. Mais dans le Gabon d’ALI BONGO ONDIMBA, plus rien ne nous étonnes !
   Ne dit-on pas de toi que lorsque tu es en transe dans ton bureau, tes pieds ne touchent pas tout à fait la terre et ta tête pas tout à fait le ciel.
   
   Franchement, Yaya Maixent, personne ne peut t’interdire d’aimer ALI BEN BONGO comme ton propre frère, en tant que frère des lumières, il est normal qu’Ali BEN BONGO t’aime plus que le peuple Gabonais devant lequel il a prêté serment après son coup d’Etat électoral en 2009.
   
   Mais comment peux-tu être un bon guide pour notre faux chef de l’Etat ? Nous disons faux parce qu’il n’a pas été élu par le peuple gabonais et chef de l’Etat parce qu’il a été imposé par la maitresse de son défunt père.
   
   Que peux-tu apporter au Gabon alors même que tu n’as jamais servi dans ton pays le Bénin ? Aucun béninois digne de ce nom ne te respecte.
   Aucun Gabonais ne crois en toi car comme disait le grand père de notre grand frère Jonas Moulenda, « On ne peut pas mettre quelqu’un sur les genoux quand on est accroupi ». Nous comprenons mieux pourquoi le Pouvoir émergent s’enlise chaque jour dans l’incompétence et l’amateurisme, ce pouvoir est dirigé par un homme accroupi sur le plan intellectuel et humain.
   
   YAYA Maixent,
   
   Attention, le chat qui dort n’est pas mort, respecte-nous ! Il n’est pas trop tard pour mieux faire. Prends tes valises, les Gabonais acceptent que tu gardes les milliards que tu as planqués à travers le Monde. Mais quittes le Gabon avant 2016, c’est le plus grand service que tu puisses rendre à tes frères béninois qui vivent paisiblement au Gabon depuis des générations ; parce que « un grain de maïs a toujours tort devant une poule », aimait à nous répéter le Grand père de notre grand frère , le peuple Gabonais sera toujours souverain chez lui.

   
   YAYA MAIXENT,

   
   Nous espérons que tu nous liras avec attention et que Dieu va t’aider à laisser de côté tous les mauvais reflexes que tu as ramené de chez toi , comme les crimes rituels, les orgies sexuelles, et bien d’autres maux avec lesquels tu avilies la jeunesse Gabonaise depuis que tu t’es installé en Gourou de la République sur les bords de l’Ogooué avec tes adeptes de la Loge P12.
   « Au prix de nos vies et avec audace nous lutterons pour le Gabon Nouveau »
   
   

   

   Source : Jeunes Souverainistes Indépendants