18 août 2014
GABON : L’ALERTE D’UN LECTEUR QUAND AU MYSTICISME LIÉ Á LA JOURNÉE DU DRAPEAU
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Chers lecteurs, si on vous avait dit qu’aussitôt l’acte d’usurpation du pouvoir consommé, Ali Bongo aurait prononcé lors d’une cérémonie rituelle, un serment maçonnique à glacer le sang de tout républicain, dans lequel il promettait de tout faire pour promouvoir, renforcer et servir la franc-maçonnerie ; en l’absence de preuves, vous auriez dit que vos interlocuteurs avaient l’imagination trop fertile. Mais les vidéos sont là pour vous prouver que l’irrationnelle et l’ésotérique ont élu domicile à la Présidence de la République Gabonaise.
Chers lecteurs, si on vous avait dit que des gens au plus haut sommet de l’Etat prennent régulièrement des bains de sang humain frais, pour tonifier leur pouvoir ; en l’absence de preuve vous aurez crié à l’exagération, mais devant l’accélération du nombre de crimes rituels dont on vide les victimes de leur sang, et le récent témoignage de cette jeune fille ayant récemment échappé au supplice qui a déclaré avoir été enlevée par des gens qui l’on transporté vers une destination où plusieurs jeunes fille étaient ligotées, vous avez la confirmation que l’industrie qui procure du sang et des organes frais aux gens de pouvoir du Gabon, se porte bien et est même en pleine expansion.
Chers lecteurs, si on vous avait dit que des gens au plus haut sommet de l’Etat ne se déplacent pas sans que leur Nganga ne leur donne le feu vert, vous n’aurez jamais pris cette affirmation au sérieux, mais quand La Lettre du Continent a écrit qu’Ali Bongo passe rarement une semaine sans aller se renforcer mystiquement et clandestinement chez Accrombessi au Benin, vous comprenez toute la gravité de la situation.
Chers lecteurs, on vous a toujours laissé entendre que depuis des décennies, ces étrangers qui vendent les « beignets » aux Gabonais aux bords des routes et aux abords des écoles, y mettaient des ingrédients un peu spéciaux, du genre matière fécale, urines, menstruations etc. Mais vous avez souvent choisi d’ignorer ces avertissements. Mais récemment, les élèves d’Oloumi ont eu la confirmation qu’on leur faisait manger des excréments comme ingrédients aux « beignets » qu’on leur vendait depuis des années.
Tout ceci, pour vous dire chers lecteurs, que le Gabon est un pays particulier où chaque geste posé par le pouvoir doit être analysé et interprété par des gens perspicaces capables de voir au travers de tous les filtres que ces gens utilisent pour masquer leurs vrais desseins. Une de ces personnes, un lecteur de ce blog, nous a alerté concernant le caractère ésotérique et ritualiste de la journée du drapeau qui s’est tenue le samedi 9 aout 2014. Ce lecteur nous fait la perspicace remarque que pour la première fois dans une telle cérémonie, la charge de symbolisme mystique était plus ouvertement présente car les chants traditionnels d’origine non clarifiée, ont alterné avec la musique de la fanfare, pendant l’embrassade du drapeau par les membres du gouvernement et les chefs des forces de sécurité, avec Ali Bongo se tenant debout juste à côté du drapeau. Les questions que cela implique sont les suivantes : quelle était la signification de ces chants traditionnels ? Si c’est le drapeau qui est honoré, pourquoi Ali Bongo doit-il se tenir à côté du drapeau pendant que les gens viennent à tour de rôle l’embrasser ? Le drapeau peut bien être honoré tout seul, sans Ali Bongo !
Mais ce n’est pas tout, après les embrassades du drapeau, la Garde d’honneur est venue carrément s’agenouiller devant Ali Bongo qui était assis à côté de son épouse. L’observateur perspicace n’aura aucune peine à comprendre que cette cérémonie n’a pas pour objectif d’élever le drapeau gabonais, mais une façon pour les membres du gouvernement et des corps d’armée de démontrer publiquement leur soumission à un homme; et qui dit soumission dit obligatoirement qu’il faille incorporer dans la cérémonie des actes qui implicitement indiquent la soumission: la courbette exagérée quand on embrasse le drapeau devant Ali Bongo qui se tient debout raide; et les génuflexions des militaires.
On n’a jamais vu un tel symbolisme malsain au Gabon. Sous Omar bongo, les serments d’allégeance et de fidélité se faisaient entre eux dans leurs temples secrets. Aujourd’hui, cela se fait ouvertement. Il faut que les Gabonais reprennent en main les symboles du pays et qu’ils les purifient de la salissure et de la souillure dans lesquelles on les a trempés. Les militaires Gabonais peuvent aussi nous expliquer le sens de cette « innovation » qui n’existe à notre connaissance nulle part ailleurs dans le monde, consistant à embrasser le drapeau alors que le chef d’Etat se tient debout à côté ou se mettre à genoux devant son épouse et lui.
Source : Charlie M. - Le Gabon énervant
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