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POUR UN GABON MEILLEUR!
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23 novembre 2014

Affaire Péan-Procès indigne de Mr Bruno Moubamba envers les gabonais...

 

Affaire Péan-Procès indigne  de Mr Bruno Moubamba envers les gabonais...  
A monsieur Bruno Moubamba qui a décidé de salir le Gabon et les gabonais, voici pour votre gouverne la réponse d’un homme authentiqué et intègre du Gabon,  pas une « péripatéticienne» politique.   Avec tout mon respect, Monsieur, les gabonais ne sont pas des « génocidaires »   du Nord ou Sud, de l’Ouest à l’Est et au Centre, vous avez sali une nation toute entière.  
Rien que pour cette « énième » contre-vérité, vous êtes désormais hors de course dans ce pays.   Si les gabonais, quel que soient le bord ou appartenance ont une mémoire, ils ne devront jamais oublier l’anathème dont vous les avez affublé, ce 21 novembre 2014 « GÉNOCIDAIRE »(AM DWORACZEK-BENDOME)  
Bruno Ben MOUBAMBA (Leader de l'UPG!), dans un article intitulé : Gabon / Biafra : Les Gabonais peuvent supporter la vérité, en date du 21 novembre 2014 , écrit :  
Le Biafra est une faute historique gabonaise et non un argument  
Et puis encore, il y a eu cette destruction du Biafra depuis des bases gabonaises, et aussi la destruction du Congo Brazza depuis le Gabon (n’en rajoutons plus.) Arrêtons donc de présenter la communauté nationale comme une communauté qui a la conscience pure à défaut d’avoir une génétique purement bantoue désormais. Ce qui ne cesse de préoccuper. (…)  
Bruno Ben MOUBAMBA (Leader de l'UPG!) : Pour l’honneur et pour l’Histoire - Pendant que des politiciens désespérés s’amusent à présenter les enfants du Biafra comme des pestiférés qui auraient envahis par magie la gentille population gabonaise avec « leurs méchants ventres ballonnés », comme si le Gabonais était devenu un aryen de race pure, les intellectuels (s’il en reste) devraient expliquer au « Peuple » que le génocide du Biafra a été causé par le Gabon et que c’est une tâche sur notre Histoire.  
Bruno Ben MOUBAMBA (Leader de l'UPG!) : Pour l’honneur et pour l’Histoire, il est de ma responsabilité de dire qu’il n’y a rien de honteux à être un biafrais et la vraie honte pour notre pays est d’avoir servi de base arrière à une entreprise de destruction d’un peuple qui ne nous a pas attaqué et que nous avons affamé, réduit en cendre sur ordre et massacré avec une hypocrisie humanitaire, sans précédent en Afrique.  
Quelqu'un doit le dire au Gabon, car nul ne peut être fier que son pays ait été à l’origine d’un génocide qui a eu lieu non loin du Gabon et par la complicité ou la faiblesse de nos dirigeants. (…) Et même si Ali Bongo Ondimba était un biafrais (ce qui reste à démontrer mais c’est à lui de le faire), ce ne serait que pure ironie de l’Histoire qu’il nous ait « commandé » un temps, car les crimes du Gabon sont innombrables et ce ne serait pas cher payé, n’est-ce pas ?  
Et les citoyens de ce pays, ne peuvent pas dire « ce n’est pas moi, c’est le Président Omar Bongo qui a bombardé le Biafra pour plaire à ses amis ». Les actes d’un « chef » engagent la communauté qu’il représente. (…) Dans tous les cas, nous qui n’avons pas détruit ce pays et qui ne participons au débat national qu’avec nos idées et nos convictions, n’avons pas à nous laisser impressionner par les campagnes calomnieuses. (…)  
Bruno Ben MOUBAMBA (Leader de l'UPG!) : Nous disons au Peuple ceci : Le Gabon peut supporter la vérité ! C’est nous, le Gabon qui avons détruit le Biafra et causé un génocide au Nigéria. (…) Il n’y a rien de honteux à être biafrais et c’est bien notre pays qui porte la responsabilité de « leurs fameux ventres ballonnés » que nous exhibons sur le net, comme une honte !  
C’est avec une légère déception envers « l’élite » intellectuelle gabonaise que je me résous à aborder la question du « Biafra (province du Nigéria ensanglanté par le Gabon voici plusieurs décennies) (…) Mais ceci n’est qu’un point de vue et personne ne peut tuer le débat dans un pays qui se cherche. (Bruno Ben MOUBAMBA)  
Réponse de Monsieur Martin Edzodzomo-Ela :  
Martin Edzodzomo-Ela : Histoire Guerre du Biafra. Le Nigeria obtient son indépendance totale en 1960. Le pays est alors divisé en trois régions disposant d'une large autonomie. En 1966 un coup d'État fomenté par différents groupes militaires amène au pouvoir le général Ironsi, d'origine Ibo, qui est assassiné quelques mois plus tard.  
Le désir des Ibo (de langue igbo) de s'affranchir du régime fédéral aux mains des deux autres ethnies majoritaires du Nigeria déclencha une guerre civile avec la déclaration d'indépendance de la république du Biafra par son chef Odumegwu Emeka Ojukwu le 30 mai 1967. L'une des raisons de la sécession était que l'ethnie Ibo, en majorité chrétienne et animiste souhaitait s'affranchir de la tutelle fédérale des Haoussa, en majorité musulmans. Cette guerre politique, religieuse et ethnique, très meurtrière, s'acheva le 15 janvier 1970.  
Martin Edzodzomo-Ela : Les frontières du nouvel État n’étaient pas originales : elles étaient celles de la région de l'Est du Nigeria, une région administrative créée par les Britanniques en 1939. Certes, elles regroupaient des populations igbos mais aussi des populations non igbos comme les Ijaws dans le Delta du Niger1. Tout comme pour le Katanga, le Somaliland, l'Érythrée ou le Soudan du Sud, les sécessionnistes ont revendiqué la création d'un État dans des frontières coloniales et non dans des frontières précoloniales.  
La sécession ne remettait pas en cause les concessions déjà accordées à des compagnies pétrolières existantes concernant le sous-sol du Biafra. Toutefois, il a été suggéré (notamment dans des récits mettant en cause le rôle de la France en Afrique à partir des années 1960) que les belligérants étaient soutenus par des puissances européennes en fonction des avantages escomptés sur des exploitations.  
Martin Edzodzomo-Ela : Quatre pays africains (Tanzanie, Gabon, Côte d'Ivoire, Zambie) et Haïti reconnurent la jeune république du Biafra. La France l'aida de façon discrète par des envois comprenant des armes et des mercenaires. Le Nigeria réagit en décrétant le blocus et en déclenchant la guerre, aidé par le Royaume-Uni, l'Union soviétique et les États-Unis. Les hostilités feront plus d'un million de morts, notamment du fait de la famine.  
Martin Edzodzomo-Ela : Au cours du blocus, au moins un avion de la Croix-Rouge fut abattu par le Nigeria, en violation des conventions internationales. Selon Rony Brauman2, « À l'automne 68 […] le gouvernement français mobilisait la Croix-Rouge et mettait en place, dans un même mouvement, un dispositif clandestin d'assistance militaire. Sous la direction d'un mercenaire américain, des pilotes français, rhodésiens, sud-africains et portugais, convoyaient des armements depuis le Portugal jusqu'au réduit biafrais via Sao Tome où ils embarquaient équipes humanitaires, médicaments et vivres.  
Martin Edzodzomo-Ela : La France et l'Afrique du Sud finançaient conjointement ce pont aérien. » Le Biafra est réintégré dans le Nigeria le 15 janvier 1970.   Population : Les habitants du Biafra sont majoritairement des Ibos (de langue igbo) qui formaient environ 70 % de la population du Biafra et 18 % de celle du Nigeria. L'écrivain Kurt Vonnegut les présente comme plus avancés dans l'éducation que les autres ethnies du pays (il mentionne le nombre d'Ibos effectuant des études supérieures internationales) et selon lui détestés du reste des Nigérians pour cette raison.  
Les autres groupes ethniques importants sont les Ibibios, Ijaws, Ogojas, Ekois, Efiks…   La majorité de la population est catholique, protestante, et animiste  
Martin Edzodzomo-Ela : La vérité des faits authentiques  
Le livre de Pierre Péan qui fait des choux gras aux "lettrés" gabonais et autres politiciens en ce moment, relève dès les premières lignes (p.12): Le 30 mai 1967, le lieutenant-colonel Ojukwu proclame l'indépendance du Biafra, jusque-là Nigeria oriental. La mesure fait figure de véritable déclaration de guerre. Cette audace s'explique par l'appui clandestin apporté au Biafra par l'Espagne de Franco, le Portugal de Salazar et la France de …  
Foccart. L'Élysée estime en effet que le mastodonte africain menace l'équilibre des «protégés» de la France, notamment Félix Houphouët-Boigny, le président ivoirien. Foccart a nommé à Abidjan un fidèle collaborateur, Jacques Moricheau-Beaupré, connu comme «Monsieur Jean», pour coordonner les actions clandestines d'aide au aux Biafrais. Il dispose à cette fin de moyens très importants. Il recrute le fameux mercenaire Bob Denard pour l'épauler. Les États-Unis ont tôt fait de vendre la mèche par le biais d'un communiqué de leur ambassade à Lagos, repris par Le Monde du 17 juillet, affirmant qu'un bombardier B26 a été fourni par l'armée française et illégalement acheminée à Enugu, capitale du Biafra, par des pilotes français.  
Martin Edzodzomo-Ela : Le 23 août, Le Canard enchaîné met en cause l'immixtion dans le conflit des barbouzes dépendant de Jacques Foccart. Le 16 octobre, un Super Constellation destiné au trafic d'armes s'écrase en mer entre Lisbonne et São Tomé, avec à son bord un pilote français. Le 27 octobre, Maurice Delauney écrit à Ojukwu pour lui faire part de l'arrivée d'une équipe du SDECE.  
Quant au prétendu rôle du Gabon, j'invite le lecteur de se reporter à la page 13-14; où Pierre Péan après avoir décrit comment Bongo avait été mis au pouvoir, écrit : Bongo n'avait tout simplement pas le choix! Libreville va ainsi devenir la base arrière de l'aide à Ojukwu. C'est Bob Denard qui est chargé d'acheminer l'armement.  
Un chalutier, le Gaboverde, embarque de vielles armes prélevées dans les arsenaux de Rochefort et Toulon, et d'autres sorties d'un arsenal espagnol. Il vogue, protégé de loin en loin par un escorteur de la marine nationale, puis il transborde sa cargaison sur des barges au large du Port-Môle, à Libreville. Débarquées dans le port, les armes sont ensuite transportées jusqu'à la base aérienne (…). De là, elles sont expédiées nuitamment au Biafra à bord d'un appareil sud-africain ou gabonais.  
Martin Edzodzomo-Ela : C'est le 13 juillet 1968, d'après le mercenaire Rolf Streiner, que «le premier avion français chargé de munitions […] venant du Gabon» atterrit à Uli, au Biafra. (…) Dans Kala-Kala, Maurice Delauney fournit quelques détails sur cette opération. Il avait reçu de l'Élysée «les instructions nécessaires pour diriger, coordonner et animer tout ce qui devait être l'aide française au Biafra». Libreville sert de plate-forme à cette aide, et plus précisément l'aéroport Léon M'Ba, d'où décollent, le soir, vers 23 heures les appareils chargés d'acheminer jusque sur l'aéroport d'Uli – seul aéroport biafrais - les armes et les médicaments, suivi un peu plus tard des French doctors .  
Cependant, Bongo prend peur. Il est réticent à l'idée de s'engager au-delà de ces opérations humanitaires. D'autant que le général de Gaulle a décidé, pour sa part, de s'impliquer davantage aux côtés de deux pays alors au ban des nations, l'Afrique du Sud et la Rhodésie de Ian Smith. Sans parler du soutien du Gaudillo et de Salazar. Bongo écrit début septembre au Général pour lui faire part de ses appréhensions.  
Martin Edzodzomo-Ela : A la lecture de ce bref aperçu ci-dessus, je ne trouve nulle preuve des graves allégations que le leader politique, Secrétaire général de l'UPG, met sur le dos du Gabon quand il va jusqu'à alléguer: - que le génocide du Biafra a été causé par le Gabon; - Quelqu'un doit le dire au Gabon, car nul ne peut être fier que son pays ait été à l’origine d’un génocide qui a eu lieu non loin du Gabon et par la complicité ou la faiblesse de nos dirigeants. - que je me résous à aborder la question du « Biafra (province du Nigéria ensanglanté par le Gabon voici plusieurs décennies)  
Utiliser le mot «génocide» en ce qui concerne la guerre du Biafra est d'une légèreté flagrante, et une grave méconnaissance des faits de l'histoire. Attribuer les conséquences de cette guerre à notre pays en traitant le Gabon de génocidaire est pire qu'une ineptie, venant de quelqu'un qui se dit responsable politique de son pays, c'est une accusation erronée, à considérer comme une haute trahison par diffamation de son pays.  
Martin Edzodzomo-Ela : De quel honneur parle donc l'auteur d'une telle gravissime fausse accusation envers son pays innocent du drame que le Nigeria a connu par cette guerre du Biafra? Quand un 'homme politique" en diffamant avec autant de légèreté et d'inconscience son pays, que lui reste-t-il de légitimité à prétendre à un rôle politique quelconque digne de ce nom dans ce pays?  
 
Source : facebook - Page de Mr.  Martin Edzodzomo-Ela  
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