Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
POUR UN GABON MEILLEUR!
POUR UN GABON MEILLEUR!
Archives
Derniers commentaires
21 décembre 2014

GABON : RÉVÉLATIONS DU VALEUREUX M.ONA ESSANGUI SUR M. ACCROMBESSI, LE VAUDOU-BOY ET CHEF DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE

En tirant sur les gabonais et en orientant le débat sur la xénophobie, Ali Bongo voudrait que la réalité du pillage par lui et son directeur de Cabinet que je vous publie ici se poursuive allègrement. La réalité est celle ci. Copiez et distribuez à tous les citoyens le plus largement possible :

Maixent, chef de la « Légion étrangère »

Dans l’entourage de Nicolas II, Raspoutine fondait son pouvoir sur ses prétendus talents de guérisseur et sur son mysticisme, ainsi probablement que sur son appartenance à la secte des khlysts1. Aux côtés d’Ali Bongo, Maixent Accrombessi, Gabonais de fraîche date2, à qui les observateurs attribuent plus de poids qu’au président, doit tout son pouvoir au vaudou, à la franc-maçonnerie, à l’argent et la rumeur ajoute : au sexe. Même la très sérieuse Lettre du Continent a titré un de ses articles : « La présidence vit au rythme du vaudou ». À Libreville même, la très grande proximité entre Ali et Maixent – que partage également « M6 », roi du Maroc – est un secret de Polichinelle... « Les Européens ne comprennent rien à l’Afrique s’ils n’intègrent pas cet aspect irrationnel », explique Samuel Dossou, ancien Monsieur Pétrole d’Omar Bongo, fin connaisseur du Gabon et du continent noir.

Il y a bel et bien deux façons diamétralement op- posées d’analyser l’« émirat » d’Afrique équatoriale : celle des experts de tout poil, de la Banque mondiale, du FMI ou d’ailleurs, qui s’appuient sur les données officielles ; et une autre qui, à côté de la logique occi- dentale, intègre l’« invisible », aussi présent que le tangible et que le vérifiable. Cette seconde approche permet de rendre compte de hiérarchies parallèles parmi lesquelles ministres et hauts fonctionnaires n’apparaissent pas. Seule cette architecture cachée du pouvoir permet de comprendre l’ensemble des réalités gabonaises.

Maixent Accrombessi est sûrement l’homme le plus abhorré du Gabon. Un vocabulaire spécifique a cours à Libreville pour parler de lui. Parce que le premier grief qui lui est adressé est d’être béninois et d’avoir placé des étrangers à des postes clés, il est catalogué comme chef de la «Légion étrangère», ou encore « pôpô » (terme qualifiant sa nationalité béninoise), mais aussi bien « Raspoutine », ou encore « PR-bis » (PR comme « président de la République »). N’a-t-il pas ajouté Nkani à son nom béninois lors de sa ré- cente naturalisation ? Ce choix n’est pas anodin : il signifie tout simplement «chef suprême» dans la langue des Tékés. Même ses adversaires les plus acharnés redoutent ses « pouvoirs maléfiques ».

A la tombée de la nuit, à bord d’un avion d’Afrijet (la compagnie de Michel Tomi) ou de la présidence, pour Cotonou, capitale du Bénin. De là, les deux hommes se rendent à Ouidah, la Mecque du vaudou, d’où est originaire le père de Maixent. Maixent y est perçu comme le messager de Dieu, très généreux avec les habitants et faisant vivre la région. « Il achète grasse- ment les prêtres vaudous », m’a confié un Béninois. Maixent et Ali se livrent à des séances de vaudou, puis reviennent à Cotonou et reprennent l’avion qui se pose à l’aube à Libreville. C’est à Ouiddah que sont collectés nourritures et fétiches, avant d’être acheminés par avion, quotidiennement ou presque, jusqu’à Libreville. Un Gabonais qui a accès au palais présidentiel me rapporte une anecdote qu’il dit exacte, croix de bois, croix de fer : « Le matin, avant de rejoindre son bureau, Maixent appelle Ali : – J’ai consulté papa ; tout va bien, on peut aller au bureau... Il consulte aussi son père à propos des opposants, puis raccroche et dit à Ali : – C’est verrouillé ! » Un autre, officiellement en bons termes avec Maix- ent, mais qui, je crois, le hait autant qu’il en a peur, pour le vaudou, le vrai maître de la franc-maçonnerie gabonaise est Maixent, même si, sur le papier, Ali est le Vénérable Grand Maître de la Grande Loge du Gabon (GLG). C’est lui, en effet, qui, en quelques années, a gravi quatre à quatre les nombreux grades au sein de la Grande Loge nationale française (GLNF), la loge mère de la GLG, jusqu’à celui de Grand Expert, puis au sein de la GLG. « Voyageant » en France successivement dans les loges «Étoile du Sud», «Félix Éboué», « Souveraineté et Communauté », il était devenu l’ami des grands maîtres Jean-Charles Foellner, Claude Charbonniaud, puis surtout François Stifani. Maixent a même été admis dans la loge « Zéro », saint des saints de la GLNF. C’est Maixent qui a fait venir à Libreville, le 31 oc- tobre 2009, les « officiers installateurs », dont François Stifani, Grand Maître de la GLNF. Ces dignitaires maçons plusieurs anciens Grands Maîtres et Claude Dohou, Monsieur Afrique de la GLNF ont emprunté, pour ce faire, un avion d’Afrijet de l’ami Tomi. Dans la même journée, Ali Bongo a été initié et élevé au rang de Grand Maître de la Grande Loge du Gabon en lieu et place de son père. Au grand dam de ces gens, cette « tenue » a été filmée et diffusée sur Internet5 au début de novembre 2010. On y voit not- amment Ali Bongo, avec son tablier d’apprenti, Rite d’York », affiliée à la GLG, il contrôle le recrutement et les promotions, qu’on appelle en langage codé « augmentations de salaires ». « Maixent contrôle tout et bouffe tout... Et c’est ain- si qu’aujourd’hui il n’y a plus d’argent dans les caisses ! » Il suffit de feuilleter les journaux d’opposi- tion pour retrouver partout ce type d’affirmation. Pour ce qui est du contrôle exercé, c’est évident. Ayant le pouvoir de nomination, il a installé ses hommes à tous les postes clés. Il maîtrise totalement le rensei- gnement. Toutes les écoutes et elles sont nom- breuses – arrivent sur son bureau avant d’aller éven- tuellement sur celui d’Ali. Il gère toutes les institu- tions qui ont trait à la sécurité. Il se fait épauler sur ces questions par le général Alioune Ibaba, un Congolo-Sénégalais. Le « Shebab », c’est-à-dire le Gabono-Somalien Liban Souleymane, chef de cabinet à la présidence, est un de ses hommes à tout faire, par ailleurs adulé par un « M6 » qui le couvre de cadeaux. Éric Chesnel, ex-précepteur d’Ali, a été lui aussi un soutien important, même s’il semble moins vigoureux... Mais les deux clés de voûte du système du « pôpô » sont le directeur du Budget, Yves-Fernand Manfoumbi, et le TPG (trésorier-payeur général) Sos- thène Ossoungou Ndibangoye. Importante également est la procureure Sidonie Flore Ouwé. S’ajoutent à cette équipe quelques « hommes d’affaires » qui ont pour fonction de ramener de l’argent à partager entre Maixent et Ali. Parmi eux, Seydou Kane, un Malien patron de deux sociétés au Gabon, Vincent Miclet, af- fairiste français qui a commencé à bâtir sa fortune en Angola, et, jusqu’à une époque récente, Michel Tomi, tout-puissant patron des casinos et des jeux...

Fin juin 2014, excédé par les manipulations auxquelles se livraient ceux qu’on appelle à Libreville la « Garde émergente » ou la « Légion étrangère » lors du vote de la loi de finances rectificative, Guy Nzouba Ndama, président de l’Assemblée nationale, s’en est plaint lors d’un tête-à-tête avec Ali Bongo6. Il lui a révélé l’ampleur des ponctions sur les fonds publics auxquelles se livraient les « jeunes émergents », dé- taillant les lignes budgétaires fictives destinées, in fine, à remplir leurs poches, insistant sur les « dé- tournements massifs » qui n’échappent pas à la con- naissance du peuple. Il lui a signalé les manigances d’Yves-Fernand Manfoumbi, directeur du Budget, pour mettre à la disposition de son ami le « pôpô » des moyens exorbitants...

Ce système de prédation des finances publiques, décrit par Guy Nzouba Ndama, est on ne peut plus sophistiqué. Les visiteurs du bureau du « dircab », au cinquième étage du palais du Bord de mer, peuvent appréhender concrètement comment se déroule ce pillage. Accrombessi dispose en effet d’un terminal in- formatique qui lui permet de gérer personnellement toutes les recettes et dépenses de l’État gabonais, not- amment l’ensemble du budget d’investissement et les subventions publiques. Les ministères ne jouissent d’aucune liberté de manœuvre. Dans ce système, la pompe à fric la plus avide est greffée sur une ligne budgétaire de la présidence intitulée « Projets trans- versaux », gérée exclusivement par Accrombessi. Les détournements se font notamment par le biais d’investissements fictifs. La toute-puissance du « dircab » est telle qu’il peut convoquer le TPG afin qu’il lui amène séance tenante des milliards de francs CFA en liquide, qu’il pourra ensuite faire filer vers l’étranger. La traque internationale du blanchiment est devenue si intense que les pilotes du système politico-mafieux gabonais utiliseraient également la banque centrale comme « lessiveuse ».

Énième rumeur gabonaise ? Ce qui sévit dans ce petit émirat équatorial passe si bien l’imagination qu’il est impossible de l’écarter a priori... Hors des dé- tournements d’argent public, la « Légion étrangère » utilise comme sources complémentaires les marchés de gré à gré dans tous les secteurs de l’économie. Toujours préoccupés par leur « ennemie » Pas- caline, Maixent Accrombessi et Ali Bongo cherchent à réduire son poids financier en procédant à des re- dressements fiscaux contre les sociétés dans lesquelles la famille Bongo, à travers elle, a des in- térêts : la holding familiale Delta Synergie, la SCI Obali, entre autres structures, sont en effet officielle- ment actionnaires de nombreuses sociétés de la place, notamment BGFI Group, la Compagnie du Komo et surtout Total-Gabon, dont Pascaline est la vice- présidente. L’idée du chef de la « Légion étrangère » est de faire peur aux principaux actionnaires de ces sociétés qui financent l’« ennemie », de les inciter à prendre des mesures contre elle, et, au passage, d’ali- menter les caisses de l’État et de tels ou tels légion- naires. Les dirigeants des firmes sont obligés de négo- cier avec lui s’ils ne veulent pas être mis en difficulté. Le groupe Kabi a ainsi été obligé, on l’a vu, de négo- cier. Cent soixante milliards de francs CFA ont été de- mandés à la Comilog, filiale du groupe français Eramet. Total-Gabon s’est vu réclamer 805 millions de dollars en février 20147. Total a aussitôt crié au scandale : « Total-Gabon considère ce redressement fiscal comme étant dénué de tout fondement et con- teste ainsi fermement l’ensemble des chefs de re- dressement et les montants associés. » Au moment où sont écrites ces lignes, Total-Gabon, après maintes tractations, a fait une proposition à l’État gabonais qui devrait réduire notablement la facture.

Maixent Accrombessi doit néanmoins prendre cer- taines précautions pour protéger son système de prédation. Il est en effet dans le collimateur de la justice française dans l’instruction du dossier biens mal acquis. Il a fait également l’objet d’un signale- ment auprès de Tracfin. Son nom apparaît dans les enquêtes menées sur Michel Tomi. À Washington, des parlementaires ont demandé qu’une enquête soit dili- gentée à son sujet. Le Wall Street Journal du 25 févri- er 2014 évoque par ailleurs une enquête des autorités américaines visant des transferts de fonds du Gabon vers les États-Unis, dans lesquels seraient impliqués Ali Bongo et Maixent Accrombessi... Ce dernier a donc besoin du concours de « petites mains », toutes dev- enues elles aussi richissimes. Citons quelques-unes d’entre elles. D’abord, le Malien Seydou Kane, patron de deux so- ciétés au Gabon, Atong Abe Compagnie et SOTEC, évidemment très aidées; il se charge notamment, pour le compte de Maixent, des transferts de fonds pour les gros investissements immobiliers et les place- ments dans des paradis offshore. Le Malien, qui dis- pose de deux passeports diplomatiques et d’une carte de séjour en France, fait également l’objet d’une enquête de la part des autorités américaines sur des investissements effectués aux États-Unis. En janvi- er 2013, il a fait l’objet d’une brève interpellation alors qu’il était en transit au Bourget pour se rendre à Miami ; il était porteur de 2,5 millions d’euros.

Le « dircab » d’Ali Bongo utilise également Vincent Miclet, un Français qui a fait fortune en Angola. Celui-ci est officiellement propriétaire d’un ou deux avions (un Bombardier Global Express et un Boeing 777) utilisés par Maixent Accrombessi. La rumeur toujours prétend qu’au moins l’un des deux pour- rait en fait appartenir à l’assistant du Grand Maître.

À Philippe Belin, président du groupe Marck (matériels et uniformes militaires, bateaux...), mis en examen à la mi-juin 2014 dans le cadre de l’instruc- tion visant Michel Tomi, il est reproché d’avoir été l’un des premiers à monter des systèmes de dérivation de commissions vers Accrombessi. Michel Tomi a lui aussi beaucoup aidé Ali Bongo et son directeur de cabinet en mettant à leur disposition ses avions d’Afrijet, mais aussi en se montrant recon- naissant pour leur cécité à son endroit. Sous le mandat de Nicolas Sarkozy, Maixent Accrombessi a bénéficié de la protection de Claude Guéant et Bernard Squarcini. Ceux-ci ont ainsi monté conjointement au Gabon, moyennant un appel d’of- fres discuté, le projet « Identité biométrique offici- elle » dont a bénéficié l’entreprise française Gemalto. Les enquêteurs français qui instruisent l’affaire des BMA ont, depuis la fin du quinquennat sarkozyen, re- marqué la grande sollicitude d’Accrombessi à l’égard de Squarcini. Les cadeaux qu’il prodigue volontiers s’expliquent par une formule familière qu’il prononce souvent : « Je tiens les Français par les couilles. » Les paravents utilisés par Accrombessi rendent dif- ficile, voire impossible, une estimation de sa fortune. Une bonne partie a été acheminée en liquide au Bén- in, à l’île Maurice, entre autres paradis fiscaux. Mais il aime la pierre, qui laisse des traces, en dépit des écrans dressés pour se dissimuler. Il avait ainsi acheté pour sa femme une somptueuse résidence en Virginie pour quelque 70 millions de dollars, qu’il a revendue pour un très luxueux appartement à Georgetown. Il s’y rend tous les mois à bord d’un Global Express ap- partenant à Vincent Miclet, si ce n’est à lui. À Paris, il possède des appartements rue Marbeau, boulevard Lannes et rue Lalo ; une maison en Bretagne ; des parkings ; il a des comptes à Singapour, au Crédit lyo- nnais et à la HSBC de Hong Kong ; des sociétés au Bénin et à Monaco...

Mais Maixent Accrombessi est pénétré d’un tel sentiment d’impunité qu’il ne se sert pas toujours de « petites mains » pour ses opérations, notamment pour le transport de caisses de billets de banque. Ainsi, le 13 novembre 2011, Ali Bongo étant en voyage officiel à Abu Dhabi, Accrombessi a utilisé un avion officiel pour se rendre à Cotonou. Intrigué par de si fréquents voyages, l’homme de la police des frontières en service ce jour-là a pris sur lui de fouiller l’avion sans en référer à ses supérieurs. Là, surprise : l’appareil ressemblait à la caverne d’Ali Baba ! Le « dircab » était escorté de trois « jeunes filles » complètement shootées. Les policiers trouvèrent à bord de la drogue et quelque 5 milliards de francs CFA. Prévenu, Ali Bongo intervint auprès du président béninois Boni Yayi. Intervention doublée de celle des services secrets du Maroc, d’où, dit-on, provenait la drogue. L’avion présidentiel serait certes parti de Libreville, mais aurait fait un détour par le royaume chérifien... Au bout de quelques heures, les communiqués des présidences béninoise et gabonaise remettaient tout d’aplomb : Maixent Accrombessi était venu à Cotonou en mission spéciale... Une affaire du même type est advenue au printemps 2014, mais a été étouffée avant de transpirer dans les journaux.

Source : Mur de la page facebook de M. Ona Essangui

Publicité
Commentaires
B
MONSIEUR MARC ONA MERCI POUR SE RESUME SUR SE VOYOU QUI SE CROIE INTOUCHABLE CAR AVEC SES AMIS FRAN-MASON EN FRANCE IL NI A QUA LE DESCENDRE
POUR UN GABON MEILLEUR!
Publicité
Publicité