24 décembre 2014
GABON: DÉCLARATION DU VALEUREUX PRÉSIDENT DE L'UPG, MOUKAGNI IWANGOU, QUANT À L'IMPOSTURE D'A.BONGO, LE KALABA VENU D'AILLEURS
J'ai engagé la saisine de la Haute cour de justice:
1. Pour constater que Ali Bongo Ondimba s'est fait établir, en violation de la loi, un acte de
naissance lui ayant permis de prendre part à l'élection présidentielle, et que de ce fait, il doit
être destitué pour haute trahison.
2. Pour constater, que pour avoir tenté de régulariser sa situation administrative que pour les
besoins de l'élection présidentielle de 2009, il a donc pris part aux élections législatives en
1991, 1996, 2001 et 2006 en situation irrégulière, puisque l'acte de naissance entre dans la
composition du dossier de candidature. A ce propos, je sollicite la production du dossier de
chaque élection, et en conséquence, je mets en cause les Présidents de chaque commission
électorale, pour complicité d'usage de faux par altération de la vérité, pour avoir validé le
dossier de candidature.
3. Pour constater que la nationalité gabonaise de Ali Bongo Ondimba a été soulevée devant la
Cour constitutionnelle, qui a rejeté le recours faute de preuve, alors que le contentieux de la
nationalité gabonaise relève de la compétence du juge judiciaire, et qu'en la matière la charge
de la preuve incombe à celui dont la nationalité est contestée. Ayant ainsi faussé la règle de
conflit les membres de la Cour ayant participé à la délibération doivent répondre, à la fois, de
fraude à la loi et de complicité d'usage de faux par altération de la vérité.
A ce jour, aucune suite n'a été donnée à ces saisines, dans un contexte général dans lequel l'option judiciaire semble avoir la préférence de Ali Bongo.
Monsieur Ndzouba et Madame Rogombe doivent nommer 6 membres pour composer la Haute cour de justice.
Pour sa part, Ali Bongo Ondimba doit nommer 7 magistrats professionnels.
Gênés devant la terre entière, qu'il faut édifier sur la qualité de l'Etat de droit au Gabon, les tenants du régime jouent la crédibilité des institutions, et doivent mettre en place avec une juridiction qui sera totalement inféodée à l'accusé.
Lorsque l'accusé nomme ses juges, l'indépendance de la justice est garantie au Gabon!
Cordialement.
MOUKAGNI-IWANGOU
Président UPG
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