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POUR UN GABON MEILLEUR!
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24 décembre 2014

GABON: POURQUOI LE PEUPLE GABONAIS DOIT-IL MASSIVEMENT SOUTENIR LE COMBAT DES PING, E. NDONG, B.NSI, MYBOTO... DU FRONT UNI?

  • En économie, un principe prévaut; c'est celui de la rationalité. À cet égard, et relativement au Gabon et à nos aînés récemment convertis à l'opposition; Adam Smith, fondateur de l'économie moderne, avait, au travers du principe de la "main invisible", montré que "l'on sert mieux l'intérêt général en poursuivant l'intérêt personnel". Cela, pour dire aux uns et aux autres qu'il n'y a pas d'opposition systématique entre l'intérêt personnel et l'intérêt général comme entre la croissance économique et la préservation de l'environnement (Cf. concept de Développement durable).
  • En économie, il n'y a pas d'immoralité ou de moralité, mais simplement le bon sens assimilé à la rationalité susmentionnée ce, quant à la poursuite d'un objectif donné (Max. de l'utilité s/c du Revenu disponible et des prix des biens et services finals disponibles sur le marché pour un ménage consommateur; Max. du Profit s/c du coût des facteurs de production, de la technologie...pour un producteur; Max. du B-E collectif s/c du Budget, du coût des biens et services publics purs au sens de non-exclusion d'usage et de non-rivalité d'usage pour un gouvernement ou État), bien sûr dans le respect du cadre légal (État de droit) ambiant.
  • Aussi, si Messieurs J.Ping, J. Eyeghé Ndong, Z. Myboto, L. Bengone Nsi peuvent débarrasser le Gabon de la dictature cannibale, incompétente et kleptocrate des Bongo pour l'avènement d'un Gabon nouveau et meilleur (atteinte de l'intérêt général ou satisfaction de l'objectif ou vœu du plus grand nombre de gabonais) au travers de la concrétisation de leurs ambitions personnelles (Président de la République; Président de l'AN; Président du Sénat...par exemple), cela ne peut pas ne pas être une bonne chose pour le Gabon. Ce que j'aime avec la science économique (et surtout la microéconomie) comme discipline que j'enseigne à l'Université au Canada (Québec), c'est son pragmatisme. Et, il n'y a pas de honte ou de gène à avoir à ce niveau car l'intérêt général est souvent atteint par la poursuite de l'intérêt personnel. Un exemple simple, pour développer sérieusement le Gabon et promouvoir rapidement le bien-être collectif par la mise de son économie à/sur l'équilibre de plein-emploi et l'atteinte ou concrétisation du carré magique de N. Kaldor (Croissance réelle du PIB potentiel à 5% en moyenne annuelle ; Taux de chômage effectif au niveau de celui naturel ie à moins de 5% de la population active à moyen-long terme; Taux d'inflation à moins de 2% par année ; Maximisation du Bien-Être des populations gabonaises; Équilibre voire excédent du Budget pour réduction de la dette au coût d'opportunité énorme en matière de sous-développement avec l'exigibilité de son remboursement; Excédent de la balance courante chaque année); il faudrait par exemple occuper le poste de ministre de l'économie et des finances ou de premier ministre de ce pays et donc, avoir un levier important sur le plan (du pouvoir) politique quant à la prise de décision. Cela, surtout que les plans stratégique (détermination des buts stratégiques = objectifs stratégiques + cibles) et budgétaire (identification des sources de financement du plan stratégique), dans le cadre bien sûr d'une démocratie participative, doivent être pensés par les gens à capital humain très élevé. De là, ils feront appliquer le plan opérationnel aux exécutants.
  • Dès lors, vous comprenez pourquoi, nous devons obligatoirement soutenir nos aînés (Ping; E. Ndong; Bengone Nsi; Myboto). Moi, je viens de l'opposition radicale et je n'ai jamais eu une quelconque responsabilité au Gabon. Je gagne honnêtement et dignement ma vie au Canada comme enseignant (Université et Cegep) et pourtant, je n'ai pas hésité un seul instant à/pour soutenir nos aînés, nouvellement convertis à l'opposition car je suis lucide, pragmatique, non-haineux ou rancunier. Je suis convaincu que c'est seulement dans l'union de nos forces que nous réussirons à vaincre le parti-État-Bongo cannibale et voleur qui détruit notre beau et cher pays. La même remarque vaut pour le Président L. Bengone Nsi. Pourquoi ce digne fils du Gabon, qui a toujours combattu le Parti-État-PDG depuis les années 1980, a-t-il rejoint le Front, si ce n'est par pragmatisme! Un adage dit : "l'union fait la force".
  • Ensemble unis et déterminés; nous vaincrons, à l'aulne de la théorie des choix rationnels (Public choice), la bête PDG. Et, une fois débarrassés du régime cannibale et voleur PDG-Bongo, nous nous attellerons à concrétiser, au travers de la théorie de l'intérêt public, la maximisation du bien-être des populations gabonaises à l'aulne de la restauration de l'autorité de l'État, de l'État de droit, de la méritocratie...

Dr Jacques Okoué Edou,

Président de la Fondation Jacques Okoué pour la Bonne Gouvernance en Afrique

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