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POUR UN GABON MEILLEUR!

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26 octobre 2015

Élection de pacotille en Côte d’Ivoire : la

 

Élection de pacotille en Côte d’Ivoire : la Françafrique n’a rien à craindre des urnes  

Élection de pacotille en Côte d’Ivoire : la Françafrique n’a rien à craindre des urnes  
À l’approche de l’élection présidentielle qui aura lieu dimanche, de nombreuses ONG dénoncent le harcèlement et les violences subies par les militants de l’opposition ivoirienne. Au delà du scrutin dont le scénario est trop bien ficelé, Survie dénonce la réinscription des relations franco-ivoiriennes dans le temps long de la Françafrique.  
La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), Human Rights Watch (HRW) et treize organisations ivoiriennes ont publié, ce 21 octobre, un communiqué de presse conjoint qui, dans la perspective de l’élection présidentielle, s’inquiète des interdictions de manifester et des détentions au secret d’opposants [1]. Le 5 octobre déjà, Amnesty International publiait un communiqué particulièrement alarmant sur les arrestations arbitraires à l’approche de la présidentielle [2]. Ce traitement de l’opposition rappelle malheureusement l’époque (1992) où déjà, Premier ministre d’Houphouët-Boigny, Alassane Ouattara avait fait voter une loi « anti-casseurs » qui avait permis d’emprisonner une centaine de manifestants puis de faire condamner et emprisonner les leaders de l’opposition [3].  
Les manifestations de ce mois de septembre étaient consécutives à la validation de la candidature d’Alassane Ouattara, malgré l’article 35 de la Constitution ivoirienne [4]. Pour l’Institut d’Études et de Sécurité, « les conditions contestées d’organisation de l’élection du 25 octobre ont de fortes chances de ne pas renforcer la légitimité du vainqueur » [5].  
Il faut dire que parmi les dix candidats qui devaient concourir dimanche, trois ont d’ores et déjà renoncé à participer – dénonçant un scrutin « ni ouvert, ni régulier » pour Amara Essy, « truqué » pour Mamadou Koulibaly et « peu sincère, peu transparent et non inclusif » pour Charles Konan Banny [6]. Ces défections vont alimenter une abstention que Ouattara et ses soutiens français redoutent bien plus que le score d’une opposition profondément affaiblie depuis 2010.  
Pour le journaliste Théophile Kouamouo, la présence d’un candidat représentant l’opposition FPI (parti de Laurent Gbagbo), personnage indispensable au scénario de dimanche, serait le fruit conjugué des pressions exercées par la France sur le FPI et d’un chantage sur Pascal Affi N’guessan (nouveau président du FPI, dont la légitimité est très contestée) : « À sa sortie de prison, ruiné et ostracisé, il a été reçu par des ambassadeurs occidentaux qui lui ont bien fait comprendre qu’ils ne le protégeraient que s’il se montrait disposé à participer au… casting du film » [7].  
Même si des violences sporadiques pourraient perturber le scrutin et, plus encore, la proclamation des résultats, c’est surtout au lendemain de cette élection que la Côte d’Ivoire sera à la croisée des chemins. La modification profonde de la Constitution, annoncée par Ouattara pour 2016, notamment de son article 35 sur les conditions d’éligibilité du président de la République, pourrait lui laisser la porte ouverte pour s’éterniser au pouvoir. A contrario, les limitations constitutionnelles actuelles [8] encouragent à une guerre de succession dans son propre camp politique, qui a déjà commencé [9]. Le temps long, celui de l’échéance de 2020, a déjà pris le pas sur l’étape intermédiaire et finalement toute symbolique de ce dimanche 25 octobre 2015.  
  Après l’intervention française tout au long de la crise politico-militaire de 2002 à 2011 et finalement l’éviction par les armes du trublion Laurent Gbagbo, la sanctuarisation des intérêts français en Côte d’Ivoire se poursuit [10]. Sur le plan stratégique, malgré le massacre de civils en nombre par l’armée française en novembre 2004 [11], le camp de Port-Bouët de l’ex-opération Licorne est transformé depuis le 1er janvier 2015 en Base opérationnelle avancée de l’armée française, abritant sans limitation de durée les Forces Françaises de Côte d’Ivoire. Sur le plan économique, les tranches du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) hors norme de 2,9 milliards d’euros [12], au nom duquel la France finance des investissements en Côte d’Ivoire à hauteur d’une ancienne dette qu’elle a prétendu annuler, épousent jusqu’ici les échéances électorales du régime Ouattara : 2012-2015 puis 2015-2020.  
Alassane Ouattara, arrivé au pouvoir grâce à la France [13], qui pesa de toute sa partialité dans la crise ivoirienne déclenchée en 2002 depuis le Burkina Faso voisin, se pose aujourd’hui en garant des intérêts de la Françafrique dans la sous-région. En témoignent sa promotion active du Franc CFA [14] ou encore son rôle dans l’exfiltration par la France de l’ex-dictateur Blaise Compaoré, accueilli à Abidjan d’où il a pu continuer à nuire au Burkina Faso.  
Dénonçant un retour des relations franco-ivoiriennes sous le signe du temps long de la Françafrique, l’association Survie renouvelle ses demandes :   •Au Président et au gouvernement français, d’une déclassification complète des documents liés aux événements de novembre 2004 en Côte d’Ivoire, en ajoutant ceux relatifs à la crise post-électorale de 2010-2011 ;   •Au Procureur du pôle crimes contre l’humanité et crimes de guerre du Tribunal de grande instance de Paris, de déclencher d’une enquête sur les crimes imputés à l’armée française sur des civils en Côte d’Ivoire durant le mois de novembre 2004 ;   •D’un retrait de l’armée française d’Afrique.
 
Source: survie.org  
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11 août 2015

GABON : NE PAS CONSIDÉRER LA RÉCENTE ÉLECTION À BITAM COMME UN TEST POSITIF DU SYSTÈME ÉLECTORAL GABONAIS!

 

 

 
Une élection législative vient de se tenir à Bitam, opposant un candidat du parti d’opposition l’Union Nationale, Patrick Eyogho-Edzang; un candidat du PDG au pouvoir, Pastor Ngoua N’neme actuellement ministre dans le gouvernement gabonais, et un candidat indépendant, Jean Michel Edou Sima, soutenu par le groupe des Souverainistes appartenant au parti l’Union Nationale.
De toute évidence, cette élection s’est déroulée dans une transparence admise de tous et a vu la victoire du candidat de l’Union Nationale, sur ses deux adversaires. Mais se réjouir de cet épisode électoral qui a vu la victoire d’un candidat de l’opposition sur celui du pouvoir en place, serait assez naïf, car pour ce blog, la récente élection bitamoise ne saurait, en l’état actuel du système électoral gabonais, constituer l’indication que la présidentielle de 2016 soit transparente. La performance que vient de réaliser le parti Union Nationale, est à féliciter et à émuler; mais le chemin à parcourir reste long et l’objectif de la destitution d’Ali Bongo demeure entier.
En effet, chers lecteurs, ce qui vient d’être possible à Bitam doit être répété à l’échelle nationale en 2016. C’est pourquoi nous devons dès maintenant nous préparer à cet objectif, en nous focalisant sur la véritable mission et sur les moyens d’y arriver. C’est pourquoi il nous parait plus qu’urgent d’organiser la sécurisation du vote des Gabonais sur toute l’étendue du territoire nationale. Il faut le plus rapidement possible que le peuple parvienne à modifier tout le dispositif institutionnel régissant les élections au Gabon afin d’empêcher le type de verrouillage d’élections présidentielles qu’on a vu par le passé au Gabon.
Les élections locales ou parlementaires, ici et là, dont le régime autorise de temps en temps la transparence, ne sont qu’une manière de présenter un visage pseudo-démocratique à la communauté internationale. Quand nous nous félicitons de ces résultats, les Bongo eux se marrent en se disant : « ces Gabonais ne sont pas sérieux. Ils croient qu’on va leur céder notre pouvoir ! »
Il va falloir, chers lecteurs, que nous prouvions aux Bongo et à nous-mêmes, que ce pays est le nôtre et non le leur. Que collectivement, le peuple Gabonais a passé le stade animal consistant simplement à se préoccuper de manger, boire, et se reproduire ; que nous pensons au devenir de notre pays. Que nous n’acceptons plus les relents d'esclavage qu’on nous soumet. Que nous voulons vivre dans un climat économique, social et politique adapté à nos aspirations, dans un cadre républicain.
Au lieu de cela on se satisfait du statut quo. « On va encore faire comment ! » C'est la phrase la plus imbécile et la plus souvent répétée au Gabon, par ceux qui ne veulent pas envisager de changement et préfèrent restons dans la merde.
Il faut que ça cesse !
Auteur : Charlie M. - Le Gabon énervant
11 août 2015

Burkina-Faso : Le Conseil constitutionnel rejette le recours en annulation de la mise en accusation de Compaoré

 

Dernier gouvernement de Blaise Compaoré  Rechercher Blaise Compaoré mis en accusation par le parlement intérimaire

Burkina Faso : Le Conseil constitutionnel rejette le recours en annulation de la mise en accusation de Compaoré

koaci.com– Mardi 11 août 2015–  Le Conseil constitutionnel  Rechercher Conseil constitutionnel du Burkina Faso a rejeté le recours l’ex-majorité pour l’annulation de la mise en accusation de l’ex-président Blaise Compaoré  Rechercher Blaise Compaoré et des membres de son dernier gouvernement, selon une décision rendue publique mardi.
Les députés du parlement intérimaire avaient adopté une résolution pour la mise en accusation de M. Compaoré devant la Haute Cour de justice pour "haute trahison" et "attentat à la Constitution" et son gouvernement pour "coups et blessures volontaires, assassinats et complicités de coup et blessures et d’assassinats".
Neuf députés proches de M. Compaoré, avaient alors saisi le Conseil constitutionnel  Rechercher Conseil constitutionnel pour annuler cette procédure y voyant une manœuvre d’une assemblée partisane bien qu’’’incompétente’’ pour une telle mise en accusation. Les requérants estiment que tous les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré  Rechercher Blaise Compaoré ne peuvent être mis en accusation que par le vote d’une assemblée nationale élue au suffrage universel par l’ensemble de la population et non par des représentants d’organisations de la société civile, de l’armée, des insurgés eux-mêmes et des autres formations politiques.
Le Conseil constitutionnel  Rechercher Conseil constitutionnel s’est déclaré ‘’incompétent’’, estimant que la résolution prise par le parlement ‘’ne rentre pas dans les domaines de contrôle de constitutionnalité (qu’il) exerce’’.
Toute décision du Conseil constitutionnel  Rechercher Conseil constitutionnel ne peut faire l’objet de recours.
Accusé de s’être "entêté à mettre en œuvre sa volonté de modifier la Constitution" les députés souhaitent que Blaise Compaoré  Rechercher Blaise Compaoré soit renvoyé devant la Haute cour de justice, pour répondre des faits constitutifs de haute trahison et d’attentat à la Constitution qui lui sont reprochés conformément aux dispositions en vigueur".
Le procureur général de la Haute Cour de justice qui a indiqué lors d’une conférence de presse avoir déjà reçu une dizaine de dossiers (dont neuf individuels) a souligné que les premiers jugements auront lieu "avant la fin de la transition".
KOACI, vous propose ci-dessous ces dossiers transmis à la Haute Cour de justice.
1. L’ex-ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly Barry, accusé de détournements de deniers publics et d’enrichissement illicite portant sur la somme de 3 milliards 218 millions 434 mille 339 FCFA ; 2. L’ex-ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Jérôme Bougouma, accusé de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite portant sur la somme de 3 milliards de FCFA ; 3. L’ex-ministre des infrastructures et du désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo, accusé de détournements de deniers publics et d’enrichissement illicite portant sur la somme de un milliards de FCFA ; 4. L’ex-ministre de la communication Alain Edouard Traoré, accusé de détournements de deniers publics et d’enrichissement illicite portant sur la somme de 100 millions de FCFA ; 5. L’ex-ministre de l’industrie, du Commerce et de l’artisanat, Arthur Kafando, accusé de faux et usage de faux et de détournement de deniers publics portant sur la somme de 78 millions 865 mille 595 FCFA 6. L’ex-ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibril Yipènè Bassolé, accusé de détournements de deniers publics et d’enrichissement illicite portant sur la somme de 393 millions 499 mille 534 FCFA ; 7. L’ex-ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur, Joseph Paré, accusé de détournements de deniers publics et d’enrichissement illicite portant sur la somme de 269 millions 586 mille 309 FCFA ; 8. L’ex-ministre des transports et de l’économie numérique, Gilbert Noel Ouédraogo, accusé de détournements de deniers publics et d’enrichissement illicite portant sur la somme de 600 millions de FCFA. 9. L’ex-président du Faso, Blaise Compaoré, accusé de haute trahison et d’attentat à la constitution.

Auteur : Boa, Ouagadougou - Koaci.com

11 août 2015

GABON: UN BELLE INTERVENTION DE M. MASSOUSSA SUR GABONREVIEW QUANT À L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2016 REPRIS POUR VOUS

Moukagni suggère que « la réforme des institutions, de tout le système pour enfin aboutir à une réelle démocratie au Gabon. Le débat sur les élections au Gabon n’est pas possible tant qu’il n’y a pas de réformes. Nous ne pouvons pas aller aux élections si la situation est telle qu’on la présente aujourd’hui »

Ping affirme que Ali organisera ses élections avec ou sans l’opposition, ne pas y aller et faire la politique de la chaise vide c’est donner un mandat gratuit à BOA. Donc il est essentiel de mettre en place une stratégie d’endiguement de la fraude, de la supervision des élections et de leur proclamation par des institutions internationales neutres. Car Ali n’organisera jamais un dialogue inclusif national, et ne fera que gagner du temps. Même s’il organise ce dialogue ce sera au dernier moment de façon à prendre de court l’opposition qui ne sera pas prête.

Pour ma part les deux positions ne sont pas si éloignées. Le problème ne se situe pas tellement sur le plan des institutions à reformer, mais des personnes qui les incarnent. La loi portant disposations à toutes les élections locales, dite code électoral, est un instrument pertinent si et seuleument si les gens chargés de l’appliquer le font de façon honnête. Donc quelque soit la pertinence des changements des textes légaux des institutions qui vont être mis en oeuvre , la valeur de ceux-ci sera tributaire des personnes qui seront chargées de les appliqués. Les personnes qui sont chargées de les appliqués sont bien évidemment disqualifiées pour le faire vu la partialité dont elles font montre et vu la position qu’elles occupent dans l’échelle du pouvoir du régime.

La stratégie déployée à Bitam démontre que lorsque le scrutin est bien encadré et bien contrôlé aucune fraude n’est possible. En 2009 nous avons fait cette expérience à Bruxelles et dans certaines capitales européennes et le candidat de l’UPG est arrivé en tête devant Mba Obame et BOA en troisième position. Au Gabon c’est l’absence de contrôle du scrutin dans le Haut-Ogooué, l’Ogooué-Lolo et l’Ogooué Ivindo, la transmission des résultats, la CENAP, la commission de centralisation, le Ministère de l’intérieur et la cour constitutionnelle qui a donné la victoire à BOA. Ne vaut-il pas mieux de mettre en place cette stratégie soutenue par la communaté internationale?

Il faut donc les remplacer par des personnes dont la neutralité et le sens du devoir constituent les valeurs intrinsèques. C’est difficile à trouver au Gabon, mais ils existent. Par ailleurs, il faut donner à des institutions internationales et aux ONG qui ont une expérience internationale en la matière toute la latitude pour organiser ces élections.

Pour moi c’est là ou se situe l’essentiel du débat. faire une campagne contre ces personnes par des pressions de toutes sortes: des pétiotions, du lobbying, des marches, des rencontres, des conférences etc à défaut de réussir une insurrection pour chasser le régime.

Le reste, qui consiste à débattre sur l’opportunité d’une candidature ou non est contre productif. Ce qu’il faut c’est un leader qui mene le combat sur le terrain. Et pour s’affirmer comme tel, il faut aller sur le terrain sensibiliser, convaincre et convertir la majorité silencieuse de notre peuple à l’imperieuse et vitale nécessité de s’engager derrière ce leader.

Auteur : Max Massoussa

24 juillet 2015

SINCÈRES CONDOLÉANCES À LA FAMILLE IMMÉDIATE DE PAPA MBO EDOU FERDINAND SUBITEMENT DÉCÉDÉ HIER

Ayant appris avec beaucoup de stupéfaction le décès de Papa Mbo Edou Ferdinand du village Nsimi-Esseng (Bitam, Woleu-Ntem, Gabon), je tiens à présenter mes sincères condoléances à sa famille immédiate (femmes et enfants).

C'est une grande perte que vient de subir le village Nsimi-Esseng tant Papa Mbo a beaucoup apporté aux uns et autres.  Nous n'étions pas toujours d'accord sur le plan idéologique quant à la gouvernance du Gabon mais, je garde de lui de très bons souvenirs comme quelqu'un ayant eu, dans sa vie, un certain leadership de dynamisme, de partage et de tempérance.

Papa Mbo, la mort n'est pas une défaite car nous sommes tous de passage sur terre.

Vas! Vas en paix et que la Terre te soit légère!

Dr Jacques Okoué Edou

Photo de Barbara Mengue Mbo.
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29 juin 2015

GABON : LE DÉBAT NE PEUT ÊTRE CLOS CAR ON NE PEUT BÂTIR UNE NATION SUR DU MENSONGE

Ali Bongo et son régime usent du mensonge de manière routinière dans l'exercice de leurs fonctions, et ces nombreuses transgressions éthiques et morales se produisent à tous les niveaux de gouvernance du pays. Ces personnes mentent depuis si longtemps qu'elles sont désormais insensibles à l’éthique, et utilisent justifications et rationalisations pour tenter de surmonter toute situation. L’acceptation tacite de la malhonnêteté par ceux qui prétendent que la production du récépissé d'un hypothétique acte de naissance par les autorités de Nantes, à Ali Bongo, devrait clore le débat constitutionnel, facilite l'hypocrisie et le mensonge qui sont si répandus parmi les dirigeants Gabonais.
1. Il a utilisé des faux documents dans son dossier pour l'élection présidentielle. Est-ce acceptable?
2. Sa mère présumée a raconté une histoire fausse, faisant état d’un accouchement par césarienne, et de comment elle avait fui l'hôpital avec son bébé quelques heures après sa césarienne parce qu'une guerre civile venait d’éclater. Une vérification historique de ces événements prouve que cette histoire est fausse. Est-ce acceptable?
3. Ali Bongo a publié dans le journal Le Monde, une fausse photo de son enfance et un autre faux document de naissance qu'il prétendait avoir obtenu de certaines archives à Brazzaville. Est-ce acceptable?
4. Les services de Nantes ont d'abord dit que l’acte de naissance d'Ali Bongo y était inexistant. Puis ils ont récemment émis un récépissé de naissance à cet effet. Ces deux réponses du même service sont contradictoires. L'une d'elles est évidemment fausse; est-ce acceptable?
Cette énumération prouve que les forfaitures d'Ali Bongo sont si nombreuses et si profondément troublantes, qu'il est impossible pour le débat sur l'inconstitutionnalité d'Ali Bongo d’être clos. Compte tenu de toutes ces transgressions, il est pratiquement impossible pour un citoyen gabonais pensant, de considérer Ali Bongo comme ayant toutes les exigences individuelles d'un président légitime. Ali Bongo a menti à propos de tout; il a menti au sujet de sa naissance, de son enfance, de son éducation, etc. Comment peut-il maintenir l'image d'intégrité qu'un président doit projeter? Il ne le peut pas. La malhonnêteté d'Ali Bongo est tellement omniprésente qu'il ne considère plus cela comme déshonorant, ou même mauvais. Pour lui, la fin justifie les mensonges.
Une nation, une république, un pays, se construit sur des valeurs telles que: la loyauté, le devoir, le respect, le service désintéressé, l’honneur, l’intégrité et le courage personnel. Plus qu'une simple collection de vertus, ces valeurs sont la trame qui donne un sens à une nation et lui fournit un cadre solide pour son développement. C’est à cause de ces valeurs, que les citoyens se tiennent mutuellement responsables devant ces normes. Le mensonge ne peut aider à construire une nation, il la corrode; il la détruit. Ali Bongo et ses mensonges sont en train de détruire le Gabon. Il doit partir! C’est un impératif.
Source : Charlie M. - Le Gabon énervant
29 juin 2015

GABON : LES DERNIÈRES ANALYSES DE LA LETTRE DU CONTINENT

   
Selon la Lettre du Continent, l’extrait d'acte de naissance rendu public par le Service central d'état civil du ministère des affaires étrangères (MAE) basé à Nantes, aurait jeté le trouble dans la polémique de la filiation d’Ali Bongo. Le hic dans tout ça est que le département du MAE français avait jusqu'à présent affirmé que ce document n'existait pas dans ses archives, et encore plus problématique, Ali Bongo lui-même ne l'avait jamais produit. Les ONG gabonaises demanderaient désormais l'accès à l'intégralité de cet acte de naissance.
L’autre fait curieux, d’après la Lettre du continent est que cet extrait signé de l'officier d'Etat civil Laurence Bourdeau, a été publié au lendemain de la visite d'Ali Bongo au Salon aéronautique du Bourget. Il semblerait qu’il existe une collusion entre cet acte de naissance et le lobbying de la présidence Gabonaise auprès des réseaux de Manuel Valls et de Dominique Strauss-Kahn. Ali Bongo aurait demandé à rencontrer le premier ministre français le 16 juin. Pour cela, Ali Bongo aurait retenu les services d'Anne Hommel pour sa communication. Elle est la patronne de l'agence Majorelle PR & Events, et proche de Stéphane Fouks, qui est un ami personnel de Manuel Valls. Elle gère aussi l'image de Dominique Strauss-Kahn. Elle est également proche du secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger, Matthias Fekl, qui est à la tête de la tutelle responsable de la gestion du fichier central de Nantes.
Comme par hasard, La lettre du continent nous annonce aussi qu’Ali Bongo vient d’inviter Manuel Valls à Libreville ; et la boucle est bouclée !
Source : Le Gabon énervant - Charlie M.
29 juin 2015

GABON : UN ARTICLE PARU DANS LE MONDE AU SUJET DE L’ACTE DE NAISSANCE D’ALI BONGO

     Photo: Le Monde
 
Gabon : Ali Bongo est-il bien le fils d’Omar ?
A l’origine de la controverse qui dure depuis des mois à Libreville, le livre (paru en octobre 2014) du journaliste français Pierre Péan, Nouvelles affaires africaines, selon lequel M. Bongo aurait falsifié son acte de naissance et serait en fait un enfant nigérian adopté pendant la guerre du Biafra, à la fin des années 1960 ; ce que la présidence — qui a porté plainte contre le journaliste — réfute.
Or, l’article 10 de la Constitution stipule qu’il faut être né gabonais pour briguer la présidence, le prochain scrutin présidentiel étant prévu en 2016. Un argument aussitôt brandi par l’opposition pour demander au président, élu après le décès de son père, de prouver qu’il est bien le fils biologique d’Omar Bongo Ondimba, faute de quoi il serait inéligible à la présidentielle.
Le feuilleton s’est poursuivi depuis : après une plainte de l’opposition — rejetée par la justice gabonaise à la fin de 2014 — accusant le chef de l’Etat d’avoir présenté « un faux » acte de naissance lors de son élection en 2009, une fille du défunt président compte désormais saisir la justice française pour réclamer l’acte intégral, dans le cadre d’un conflit de succession autour de l’héritage familial.
Nouveau coup de théâtre la semaine dernière : le service central de l’état civil français, sis à Nantes (ouest), a délivré le 18 juin un extrait d’acte de naissance allant dans le sens de la version officielle donnée par Libreville. Ali Bongo Ondimba est né le 9 février 1959 à Brazzaville, alors capitale de l’Afrique équatoriale française (AEF), où résidait son père.
La délivrance de ce document répondait à une requête non pas du pouvoir mais d’organisations non gouvernementales de la diaspora gabonaise proches de l’opposition, adressée au service nantais, qui est compétent pour les actes de naissance de personnes nées en AEF jusqu’en 1960, date de l’accession de ces ex-colonies à l’indépendance.
Interrogée par l’Agence France-Presse, une source proche de la présidence a estimé que « le débat est clos. Nous le disions depuis le début. Quand on ouvre un faux débat, ça ouvre de fausses pistes. Eux-mêmes [les opposants] sont allés au bout de cette logique, il faut en accepter l’issue ».
Raillant la « pauvreté du débat » au Gabon, focalisé depuis des mois sur la question de l’état civil du président, cette source a ajouté que « c’est la preuve que cette opposition n’a aucun projet pour le pays ».
Mais pour les adversaires du président, qui crient à la « manipulation », le document ne prouve rien. A Nantes, Jean-Michel Mounguengui, membre de l’association GO Gabon (Grand Ouest pour le Gabon) et du Rigle (Réseau international des Gabonais de libre expression), à l’origine de la démarche, affirme que « c’est la Françafrique qui est en marche ».
« L’extrait de naissance de Nantes nous pose un problème éthique dans la mesure où des demandes similaires avaient déjà été faites par des compatriotes auprès du service central de l’état civil » des derniers mois, affirme de son côté Jean de Dieu Moukagni Iwangou, président du Front uni de l’opposition pour l’alternance (FOPA), coalition des principaux partis d’opposition.
« La réponse de Nantes a toujours été négative, l’acte de naissance ne figurait pas dans leurs registres. Et huit mois après, tout à coup, le même service peut retracer ce monsieur ?! », poursuit l’opposant. Selon M. Iwangou, « les Gabonais voient ça comme un lâchage de la partie française, ils ne comprennent pas comment elle peut soutenir un président qui foule aux pieds les lois de la République ».
Plusieurs journaux privés proches de l’opposition ont également mis en doute la crédibilité du document. « Depuis que les controverses et polémiques sont nées à propos de cet acte, qu’attendait [Ali Bongo] pour le rendre public ? », se demande ainsi l’hebdomadaire Le Temps.
Interrogé à la suite de ces accusations, le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, s’est borné à répondre : « Nous avons appliqué la réglementation s’agissant de cette demande concernant M. Bongo comme nous le faisons pour toute demande, dans la mesure où celle-ci prévoit la possibilité pour un tiers d’obtenir la communication, non d’un acte de naissance qui comporte toutes les mentions relatives à l’état civil, mais d’un extrait de naissance. »
Source : Charlie M. - Le Gabon énervant
29 juin 2015

GABON: NOUVELLE VIDÉO DE L’INTRONISATION MAÇONNIQUE D’ALI BONGO

 

23 juin 2015

GABON : LE FAUX PROCÈS FAIT À MR J. PING ET À SES ALLIÉS (JEN, PAM, Dr MOUKÉTOU...)

La semaine dernière a été notamment marquée, sur le plan politique, par l'appel à la canditature de Mr J. Ping à la candidature unique du Front uni de la part de J. Eyeghé Ndong (JEN) et de P. Amoughé Mba (PAM). Cet acte politique posé par JEN et PAM a irrité plus d'une personne, de par les déclarations faites par deux journalistes (J. Moulenda et D. Ename) dans le quotidien Echos du Nord.

À cet égard, la question que l'on est en droit de se poser est celle de savoir en quoi la façon de faire de Mr Ping pose problème ou révulse? Primo, c'est un appel à la candidature fait par d'autres personnes ou personnalités (JEN, PAM...). Secundo, c'est seulement si Mr Ping répondait favorablement à cet appel à la candidature qu'il serait véritablement candidat à la candidature unique du Front uni pour l'élection présidentielle de 2016. Cela veut donc dire, à 14 mois de la présidentielle et le temps passant très vite, que les jeux seraient ouverts pour tout le monde relativement aux primaires dans l'opposition.

Dès lors, ceux ou celles qui veulent être candidat(e) unique pour le Front uni ont aussi le droit de déposer leur candidature. Cela a été la quintessence de mon intervention à l'émission "Dr Moukétou reçoit" du dimanche dernier. La candidature de Mr Ping n'empêche (n'interdit) aucunement la candidature à la candidature unique du Front uni des (aux) autres personnes ayant des velléités dans ce sens.

Moi, je suis foncièrement démocrate et ne serai nullement offusqué qu'il y ait d'autres candidat(e)s à la candidature unique du Front uni. Le droit de participation d'autres candidat(e)s à ces primaires de l'opposition aurait deux effets externes positifs ou bénéfices certains. Primo, celui de juger ou évaluer les différents prétendant(e)s à la candidature unique du Front uni à l'aulne de leur projet de société pour le Gabon. Secundo, celui de conduire à une différenciation minimale (concept de science politique) entre les candidat(e)s à la candidature unique en ce qui concerne les réformes préalables institutionnelles, constitutionnelles ... devant garantir la transparence du scrutin présidentiel de 2016, l'alternance démocratique, et surtout permettre la non-acceptation de la candidature du biafrais sans papiers (Ali Bongo) venu d'ailleurs. Relativement au camp en face (Émergence), j'ai d'ailleurs appelé, au cours de l'émission "Dr Moukétou reçoit", à la contestation du principe de "candidat naturel" comme si investi d'un droit divin, et à la tenue des primaires sans le biafrais venu d'ailleurs, disqualifié d'office au regard de sa violation de la Constitution gabonaise, en son article 10 alinéa 4.

Alors, en quoi la façon de faire de Mr Ping et de ses alliés serait une incartade ? Primo, le Front est un regroupement de personnalités politiques et non de partis politiques. En ce sens, Mr Eyeghé Ndong a fait son appel à la candidature de Mr Ping en son nom propre et non, de celui de vice-président de l'Union nationale (UN) ni de celui de l'UN. Secundo, l'on est en politique et l'on sait, dans ce domaine, que c'est le plus stratège qui souvent gagne.

Mr Ping est seulement proactif et dans ce cadre, il a un leadership de prise de décision et d'action qui lui confère un avantage concurrentiel sur les autres potentiels candidats à la candidature unique du Front uni qui ne sont que des dormeurs, pour ne pas dire réactifs. Cette proactivité de Mr Ping a déjà d'ailleurs été vérifiée il y'a quelques temps lorsque le marché de la contestation politique contre le biafrais venu d'ailleurs avait été laissé vacant avec l'exil maladif de Mr A. Mba Obame et le décès par assassinat de P. Mamboudou.                                                                                                       

      Jacques Janvier Rop's Okoué Edou,
Enseignant à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) et au Cegep Limoilou
Consultant international
Dr en Économie et Finance Internationales
Doctorant en Science Politique
MBA - Gestion des Entreprises
MAP - Analyse des Politiques, Programmes et Projets Publics
DESS - Finance d'Entreprises
 
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