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POUR UN GABON MEILLEUR!
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27 mai 2008

AU REGARD DE CE DESHONNEUR, JE PRESENTERAI MA LETTRE DE DEMISSION DANS BIENTÔT AU PRESIDENT P. MAMBOUNDOU

Mamboundou aurait demandé 5 milliards de FCFA lors de la signature de l'accord avec le pouvoir

Bongoetmambounndou111 L’accord conclu jeudi dernier concerne la gestion collégiale de la commune de Port-Gentil, capitale économique du Gabon par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et l’Union du peuple gabonais (UPG) de M. Mamboundou qui, séance tenante, a demandé une somme de 5 milliards de FCFA pour la réhabilitation des voiries et d’autres infrastructures de la ville de Port-Gentil (...) Il y a quelques mois, l’opposant, qui a mis beaucoup d’eau dans son vin, a pu obtenir du régime la coquette somme de trois milliards de FCFA pour le développement de sa localité de N’Dendé (sud) dont il fut maire jusqu’aux locales du 27 avril (...)

L’opposant Mamboundou scelle son premier accord politique avec le pouvoir de Libreville

L’ancien opposant radical gabonais Pierre Mamboundou a, à la faveur des élections locales du 27 avril 2008, franchi le rubicond qui le séparait du régime, portant à son tour une estocade fatale à une opposition gabonaise à la dérive qui retrécit chaque jour comme peau de chagrin.

Comme l’ont fait avant lui bien d’autres opposants considérés comme irréductibles mais qui aujourd’hui ont intégré le gouvernement et les hautes sphères du pouvoir, Mamboundou a amorcé son rapprochement avec le pouvoir.

Le processus a été enclenché au sortir des élections présidentielle de décembre 2005. En fait, Mamboundou a cessé toute opposition radicale depuis sa rencontre historique du 19 avril 2006 avec le président Bongo Ondimba.

La tendance s’est confirmée jeudi dernier à Libreville lorsqu’il a conclu son premier accord politique avec le Parti au pouvoir, levant ainsi totalement le doute sur son présumé rapprochement avec le président Omar Bongo Ondimba qu’il présentait comme son pire ennemi politique.

Les 19 avril, les deux hommes se sont serrés la main alors que M. Mamboundou jurait depuis 20 ans qu’il serrera la main de Bongo uniquement le jour de leur passation de pouvoir à la tête de l’Etat.

Il y a quelques mois, l’opposant, qui a mis beaucoup d’eau dans son vin, a pu obtenir du régime la coquette somme de trois milliards de FCFA pour le développement de sa localité de N’Dendé (sud) dont il fut maire jusqu’aux locales du 27 avril.

L’accord conclu jeudi dernier concerne la gestion collégiale de la commune de Port-Gentil, capitale économique du Gabon par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et l’Union du peuple gabonais (UPG) de M. Mamboundou qui, séance tenante, a demandé une somme de 5 milliards de FCFA pour la réhabilitation des voiries et d’autres infrastructures de la ville de Port-Gentil.

L’accord a également été signé par l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) de l’opposant Zacharie Myboto, l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE, majorité) du vice-président de la République Didjob Divungi di Ndinge ainsi que l’indépendant Tchango.

L’ensemble des signataires totalise 35 conseillers municipaux, soit la majorité absolue pour diriger le conseil municipal d’une ville longtemps restée sous le contrôle de l’opposition, en l’occurrence le Parti gabonais du progrès (PGP) du défunt avocat Pierre Louis Agondjo Okawé, premier maire de la capitale économique de l’ère multipartite.

A son décès le fauteuil municipal a échu à un autre célèbre avocat, Me Séraphin Ndaot Rembogo, qui a aussi pris la présidence du PGP. Le parti a alors éclaté en deux tendances. Aujourd’hui en rupture de ban avec cette formation politique, Ndaot Rembogo a formé un nouveau parti politique qui n’est pas encore légalisé.

C’est ainsi qu\’il a présenté une candidature indépendante aux élections locales à l’issue desquelles il a tout de même réussi à rafler 28 des 63 sièges de conseillers municipaux en jeu à Port-Gentil, soit le plus grand nombre d’élus dans la ville. N’eut été l’accord conclu sous les auspices du président Omar Bongo Ondimba, l\’avocat aurait pu conserver son fauteuil de maire.

Estimant que le pouvoir et l’opposition ont conclu une alliance contre nature pour leur nuire, M. Ndaot Rembongo et ses élus ont boudé vendredi dernier l’élection du Maire central de Port-Gentil et ses adjoints. Faute de quorum (2/3 d’élus), le vote n’a pas eu lieu et a été reporté pour samedi.

C’est l’ancien ministre André jules Ndjambé du PDG qui finalement a été élu maire de Port-Gentil. Seulement, à peine élu, le conseil municipal se trouve déjà amputé de 28 de ses membres à la suite de la démission collective des partisans de Ndaot Rembogo.

En dehors de Port-Gentil, l’UPG a passé des accords tacites avec le parti au pouvoir à Libreville, la capitale, où ses conseillers municipaux ont apporté leurs suffrages au candidat unique aligné par le PDG et ses alliés à la tête de la mairie de Libreville. Autant d’alliances qui privent désormais le Gabon d’une opposition crédible.

Source : Agence de Presse Africaine (APA)

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