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1 juillet 2008

BIZARRES CES OCCIDENTAUX. PAS UN MOT SUR L'IMPOSTEUR O.BONGO, ESCLAVE DE LA FRANCE PARASITE. MAIS TOUT UN PLAT SUR LE VIL MUGABE

Le porte-parole de Mugabe envoie les Occidentaux se "faire pendre"

Par Anna Johnson Et Paul Schemm, Associated Press

Le porte-parole de Robert Mugabe, George Charamba, parle aux médias lundi à Charm el-Cheikh. ASSOCIATED PRESS

CHARM EL-CHEIKH, Egypte - Balayant les dénonciations internationales de la réélection de Robert Mugabe à l'issue d'un second tour où il était seul candidat, le porte-parole du dirigeant zimbabwéen a envoyé mardi les Occidentaux se "faire pendre". A Harare, le numéro deux de l'opposition a par ailleurs démenti l'existence de négociations entre les deux camps en vue d'un accord pour un partage du pouvoir, éloignant les espoirs d'une sortie de crise.

S'exprimant devant la presse à l'occasion du sommet de l'Union africaine sur les bords de la Mer rouge en Egypte, George Charamba, porte-parole du président zimbabwéen, a estimé que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les autres pays européens pouvaient "aller se faire pendre, se faire pendre un millier de fois", jugeant qu'ils n'avaient rien sur quoi condamner Mugabe.

Et de réclamer que le Zimbabwe puisse déterminer lui-même son avenir. "La solution, c'est la solution définie par les Zimbabwéens, libres de toute interférence extérieure, et c'est exactement cela qui résoudra la question", a-t-il déclaré.

Dans le même temps, Tendaï Biti, numéro du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a démenti les informations faisant état d'un accord proche avec la ZANU-PF de Robert Mugabe en vue d'un gouvernement de partage du pouvoir.

"Rien ne pourrait être aussi malveillant et plus éloigné de la vérité", a-t-il déclaré. "En fait, il n'y a ni négociations ni pourparlers entre les deux camps, et, c'est le plus important, il n'y a aucun accord en perspective".

Washington pousse pour des nouvelles sanctions et un embargo sur les armes contre le régime zimbabwéen, mais les dirigeants africains semblent eux plutôt choisir l'apaisement et tentent d'inciter le vieil autocrate à accepter un accord de partage du pouvoir avec l'opposition.

Mais George Charamba n'a pas semblé intéressé par ces propositions, et s'est montré surpris des questions sur un éventuel départ du pouvoir de Mugabe: "quelle étrange question. Cela fait quelques jours qu'il a prêté serment et vous vous attendez à ce qu'il se retire? Cela fait cinq jours, même pas une semaine... Pourquoi la question de la retraite du président du Zimbabwe est-elle une telle obsession pour l'Occident?".

"Il est venu ici en tant que président du Zimbabwe et il rentrera à la maison en tant que président du Zimbabwe, et quand vous viendrez au Zimbabwe il y sera en tant que président de tous les Zimbabwéens", a-t-il ajouté.

Mugabe, 84 ans, a entamé un nouveau mandat dimanche, après avoir remporté un second tour très controversé vendredi. Son adversaire, le chef du MDC Morgan Tsvangirai, avait annoncé quelques jours auparavant son retrait du scrutin, en raison des violences et intimidations contre ses partisans.

Les Nations unies ont, de leur côté, réaffirmé que le dialogue entre les deux camps étaient indispensable. "L'ONU espère que l'Union africaine et les dirigeants africains s'entendront pour s'occuper de cette question", a déclaré Asha-Rose Migiro, secrétaire générale adjointe.

Mais selon un haut responsable de l'UA, la crise au Zimbabwe n'avait pas encore été abordée par les participants du sommet, bien que le dossier était au menu des discussions de l'après-midi, mardi. "Ce sera aujourd'hui, car le sommet se termine aujourd'hui", a déclaré le commissaire aux Affaires économiques Maxwell Mkwezalamba.

L'Afrique du Sud, qui comme de nombreux pays africains s'est toujours montrée très réticente à l'idée de critiquer ouvertement Mugabe, semblait mener les efforts pour rapprocher le dirigeant autoritaire, au pouvoir depuis 28 ans, et l'opposition. Le gouvernement du président Thabo Mbeki a estimé lundi que le "ZANU-PF et le MDC doivent entamer des négociations qui mèneront à la formation d'un gouvernement de transition".

Dans le même temps, les Egyptiens ont renforcé les mesures de sécurité pour les journalistes couvrant le sommet, désormais empêchés de quitter les zones réservées à la presse, après un échange musclé entre une équipe de la télévision britannique et Mugabe la veille: les journalistes d'ITN se sont approchés de lui et lui ont demandé comment il pouvait se considérer comme président. Mugabe leur a répondu qu'il l'était tout autant que Gordon Brown était premier ministre, avant de dénoncer des "questions stupides". Des images vidéo montrent ensuite ses gardes du corps repoussant le journaliste.

Source: Associated Press

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