DE LA POUDRE AUX YEUX, CE QUE FAIT ALABA FALL. POURQUOI NE FAIT-IL PAS D'ABORD ARRÊTER SON VOLEUR ET SAMAËL D'ONCLE O. BONGO?

Le procureur Bosco Alaba Fall, un juge au dessus de tout soupçon ?

Écrit par Webmaster    

02-07-2008

Depuis quelques jours, on parle à Libreville de l’ouverture des « procès du siècle ». Plusieurs responsables, directeurs des entreprises et sociétés publiques font l'objet de poursuites judicaires pour corruption ou malversations financières, assure-t-on de source proche de cette juridiction. (DOCUMENTS EXCLUSIFS CI DESSOUS)

Les procès que jugera la Cour criminelle spéciale contre des dirigeants corrompus, ont bien été annoncés, pour la première fois, à grand renfort de publicité. Elle devrait juger l’affaire Gabon Télécom mettant en cause Hervé Fulgence Ossamy, gendre du président de la République, ex-patron de cette société qui a effectué fin 2007 un « très » bref séjour en prison, et l’actuel DG (directeur général) de l’APIP (Agence de promotion des investissements privés), Léon-Paul Ngoulakia, neveu de l’ex-première dame Joséphine Kama Bongo alias Patience Dabany, comme ancien directeur national des assurances.

De leurs côtés, les anciens patrons du Fodex – Jeanne Ngoleine Ossouka (une des nombreuses maîtresses du chef de l’Etat, d’après la rumeur publique gabonaise « radio trottoir ») et Vincent Ntoutoume-Emane, fils cadet de l’ancien premier ministre, le nouveau maire de Libreville, tous deux emprisonnés une dizaine de jours en 2006 – devraient être à la barre pour des motifs similaires, mais aussi les « prévenus » du Trésor public.

Comme l’indique la loi gabonaise, ces barons du régime devraient se constituer prisonniers le 25 juin 2008, soient deux jours avant le procès qui était fixé du 27 juin au 2 juillet 2008. Il n’en est rien, qui respecte la loi dans ce pays ? Au contraire, les procès ont été tout simplement reportés pour les mois de septembre et octobre 2008 pour « défauts de procédure » d’après les avocats.

Nous ne pouvons que nous réjouir devant la « promptitude voire l’efficacité » avec laquelle la justice gabonaise s’est saisie de ces différents dossiers. Nous apprécions à sa juste valeur le travail « abattu » par le procureur  Bosco Alaba Fall, neveu du président de la République, surnommé « monsieur propre » par une partie de la classe politique du pays.

Cependant, dans cette « brume » politico judiciaire, un constat de taille est à faire ; toutes les personnes impliquées dans les différentes procédures appartiennent plus ou moins à la sphère présidentielle.

Alors, un « Bongo » jugerait il un autre « Bongo » ?

Néanmoins, pour voir clair et avoir une opinion de notre justice, nous avons pu éplucher les comptes bancaires du « fameux monsieur propre », le procureur Bosco Alaba Fall. Voir Documents joints : Documents (1) et Documents (2)

• Salaire mensuel : 1 295 252 francs CFA (un million deux cent quatre vingt quinze mille deux cent cinquante deux francs)

• Numéro de compte : 00012374602-53

• Banque : BGFI Gabon

• Solde fin janvier 2008 : 200 793 974 francs CFA (deux cent millions et sept cent quatre vingt treize mille neuf cent quatre vingt quatorze mille francs CFA)

Pour un fonctionnaire percevant un salaire de près d’un million de francs CFA , nous avons constaté d’étranges mouvements financiers de plusieurs centaines de millions de francs CFA tous les mois dans son compte bancaire.

A cet effet, pour plus de transparence et d’équité, il serait souhaitable que monsieur Bosco Alaba Fall puisse justifier d’où proviennent ces énormes sommes d’argent en espèces , et toujours retirer par la suite par :

• Angue Kpako Constant

• Lendoye

• Lessami

• Diallo

Avec ce qui précède, que pouvons nous conclure, le procureur Bosco Alaba Fall est il vraiment un juge au dessus de tout soupçon, et  de surcroît « monsieur propre » comme on veut nous le faire croire au Gabon?

Alors, jugement, règlements de comptes en « famille » ou ou mascarade ? Wait and see ! 

NB : Pour vous édifier, cliquez sur les liens : Documents (1) et  Documents (2) 

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