UNE REACTION DU LIEUTENANT MAXIME PIETROZYCKI A MON ENCONTRE
Précisions
Monsieur,
Je me permets de vous faire parvenir ce mail afin de préciser et d’affiner les éléments que vous avez publiés sur vos pages internet le 10 janvier 2009 sous l’intitulé : « Gabon : 300 parachutistes français attendus à Libreville ».
Les Forces Françaises au Gabon (FFG), parmi lesquelles figure le 6e Bataillon d’Infanterie de Marine, ont pour mission prioritaire la coopération militaire opérationnelle au profit des Etats membres de la CEEAC.
Dans ce cadre, elles participent au soutien d’opérations de renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP). L’investissement des FFG dans la mise en oeuvre de moyens et la formation de l’ensemble des contingents militaires africains engagés dans la mission de consolidation de la paix (MICOPAX) en est un bon exemple.
L’arrivée de 300 parachutistes du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (1er RCP) ne constitue pas un renfort de personnels pour le 6ème Bataillon d’Infanterie de Marine. Il s’agit simplement des traditionnelles relèves de personnel. Ainsi, 3 fois par an, des régiments français projettent 200 à 300 personnels au Gabon afin de remplir les missions suscitées. Les hommes du 1er RCP prendront donc la place des légionnaires du 2ème Régiment Etranger Parachutistes au sein du 6e Bataillon d’Infanterie de Marine.
Je suis sur que vous comprendrez l’intérêt de préciser ces quelques éléments afin d’éviter que l’information que vous avez pu donner en évoquant un renfort et la mission de protection des ressortissants puisse être interprétée comme une alerte.
Cordialement,
Lieutenant Maxime PIETROZYCKI
Officier Communication des Forces Françaises au Gabon