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POUR UN GABON MEILLEUR!
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1 mars 2009

GABON : UNE REPONSE POUR L’HONNEUR ET LA DIGNITE DU PEUPLE GABONAIS

Par Bruno Ben Moubamba

Dans son édition du 20 février 2009, le journal LE NGANGA se fait le porte-voix d'une campagne de presse orchestrée par Pascaline BONGO ONDIMBA, régente de la République Gabonaise, avec l'accord tacite d’André MBA OBAME, porte parole de l’entourage présidentiel, et surtout avec celui de son frère Ali BONGO ONDIMBA, dont la prise programmée du pouvoir, subitement mise sous les projecteurs, est à l'origine des tensions actuelles au Gabon.

Cette campagne de dénigrement est dirigée, d'une part, contre les autorités françaises coupables d'être respectueuses des moeurs démocratiques en laissant les journalistes français intéressés par la plainte contre les Biens Mal Acquis faire leur travail, et d'autre part, contre les ACTEURS LIBRES, une coalition de la société civile gabonaise en Europe. Les manoeuvres de ces membres de l'entourage présidentiel au Gabon trahissent leur nervosité, impatients qu'ils sont de prendre de façon officielle les rênes du pays alors même qu'ils sont honnis par la population gabonaise.

Le Peuple Gabonais a le droit de savoir si OMAR BONGO ONDIMBA est encore à la tête du Gabon où si c'est Pascaline ONDIMBA, la « Présidente bis», qui dirige notre Nation avec le carré de personnes que sont Paul Toungui (Ministre des affaires étrangères), Blaise Louembet (Ministre de l'économie), André Mba Obame (Ministre de l'intérieur) et bien entendu Alaba Bosco (Ministre de la « justice »), dans l'attente du passage en force de son frère. A ces stratégies s'ajoutent celles de André MBA OBAME dont tout le monde connaît les objectifs in fine, ainsi que celles de tous les ambitieux de la majorité comme de la pseudo-opposition.

Notre Pays semble avoir été remis à ces personnes qui n’ont aucune légitimité. Le Parlement ne sert plus à rien puisque le Premier Ministre, totalement absent, n’a aucun pouvoir alors qu’il est supposé être responsable de la politique menée devant les représentants du Peuple Gabonais. Pascaline ONDIMBA, que nul n’a élue pour cela, gère directement toutes les affaires de l'Etat gabonais. Elle tente de contrôler l’appareil d’Etat dans son intégralité et a déjà la main mise sur tous les leviers financiers du Gabon dont elle fait un usage personnel avec ses complices de l’entourage présidentiel (notamment son compagnon Toungui, Mba Obame, Ali Ondimba). En tout cas, ceux qui comptent dans le premier cercle du pouvoir ou dans la haute administration, ne doivent cette illusion de réussite qu'à leur allégeance à la fille du Président. Ceux qui lui résistent n'ont aucune chance de progresser.

Réponse à quelques uns des arguments grotesques du journal.

Extrait du NGANGA sur l'accusation de félonie et de traître à la patrie gabonaise : « On n’apprend rien à cette brillante presse Française si bien renseignée – depuis un desk parisien, sans avoir posé un seul orteil à Libreville - lorsqu'elle ne fait pas dans les offres de services payés à coup de millions d'euros par ceux-là même qui trahissent et avilissent leur propre pays, au seul motif qu'ils veulent accéder au pouvoir. Traîtres va ! »

Blasé mais pas dupe, Le Peuple Gabonais regarde cette oligarchie de voleurs déverser ses mensonges, dont elle-même ne croit pas un mot, sur les écrans de télévision, les ondes de radio et les journaux locaux.

Précisons le sens de l’un des mots employés : pour le dictionnaire Larousse 2009, un « traître » est celui qui trah, mais aussi celui qui est plus dangereux qu'il ne paraît ou encore : celui qui a cessé soutenir et d'être fidèle.

Il est amusant de constater qu’à l’intersection de toutes ces définitions on retrouve les éléments du Régime BONGO ONDIMBA qui a été mis en place pour littéralement asservir et récupérer le moindre denier du Gabon sans rien donner aux indigents. Les quelques personnes qui assistent le Président, au premier rang desquelles sa fille Pascaline, nourrissent pour l'argent du Peuple Gabonais un appétit pathologique. Cette volonté de puissance invraisemblable et cette obsession pour la richesse matérielle peut probablement relever de la psychiatrie.

Le premier des traîtres contre le Gabon dont il devrait être fait mention est Albert Bernard Bongo lorsqu’il a trahi ceux qui l’ont aidé à accéder au pouvoir, tels que Monsieur Amogho, Georges Damas Aléka, Le Prince Denis-Marie Adandè, Marcel Sandoungou ou encore Robert Soumangoye. Il a trahi l'idée de Nation que feu Léon Mba lui a léguée. Léon MBA MINKO, lui, en dépit de tout ce qu’on peut lui reprocher, avait un grand amour pour notre pays le Gabon.

Le Peuple Gabonais sait qui sont ceux qui l’ont trahi, il sait qui sont les vrais traîtres. Ceux qui se sont emparés du Gabon en 1967 sont plus dangereux pour notre Histoire qu'ils ne l'ont laissé paraître à l'époque. Qui sont ceux qui trahissent chaque jour les Gabonais, y compris ceux du Haut-Ogooué ? Ce sont ceux qui, à quelques mètres de leurs résidences de luxe, laissent mourir les Gabonais dans la misère des bidonvilles. Même les populations d’Akébé, ces compatriotes qui ont soutenu le système en raison d’une solidarité régionale, croupissent dans la misère à un kilomètre du palais présidentiel dont la restauration récente a coûté la bagatelle de 40 années de dotation du ministère de l'habitat.

Alors ? Qui sont les traîtres ?

Le vrai traître ne s'intéresse aux Gabonais que lorsque vient le temps des élections. Ah l'élection présidentielle ! On ressort alors la cynique rhétorique habituelle : « Président pour tous », « leader qu'il nous faut », « concept de Rénovation», « Nouvel élan », « Pacte National de Solidarité », « Actes Pour le Gabon », « Changement des mentalités », « Progressisme Démocratique et Concerté » ! Rien que ça ! Et à peine les urnes bien bourrées et les élections passées, la routine reprend et ceux qui se moquent du Peuple Gabonais redeviennent ceux qu'ils n'ont jamais cessé d'être : des traîtres à leur pays.

Le fils d’ONDIMBA redevient le Président de la République de Pascaline et Ali ONDIMBA, de Paul TOUNGUI, de Blaise LOUEMBET, de André MBA OBAME, de Bosco ALABA, de Paul MBA ABESSOLE et de quelques autres pseudo-opposants qui ont traumatisé le Peuple Gabonais par les trahisons que chacun connaît. Il n’est pas le Président des 65% ou 80% des Gabonais qui auraient officiellement voté pour lui et encore moins le Président de tous. Les vrais traîtres à la Patrie gabonaise se mettent au travail : ils font de nos biens à tous ce qu'ils veulent, ils vivent en nababs du Golfe dans un pays très riche mais où sévit la misère, ils  persécutent les honnêtes Gabonais parce qu'ils se sont emparés du pouvoir et de même de la « justice ».

Notre pays vient de connaître la première mutinerie dans un silence assourdissant des forces morales du Gabon à cause d'un Procureur de la République hors-la-loi manipulé par la fille du Chef de l'Etat. Ce Procureur, digne membre de l’entourage présidentiel, a instauré une sorte de « péage » au Tribunal de Libreville et a rempli à 80% la prison de notre capitale avec des personnes en détention préventive pour des mois, voire des années. C’est parce que les Gabonais savent qui sont les vrais traîtres qu’on leur refuse des élections libres et non faussées.

Extrait du NGANGA sur le soi-disant racisme de la presse française: « Les Gabonais s'interrogent aujourd'hui : «Pourquoi la presse française en veut-elle tant au Gabon?» A la lecture des articles de presse et autres chiffons, nos confrères hexagonaux aux relents racistes accusent le Président OBO d'avoir des propriétés en France »

Visiblement Pascaline ONDIMBA, son frère Ali et leur porte-parole André MBA OBAME ignorent tout de la « liberté de la presse », sans parler de la simple liberté d’expression ! Il faut dire qu'au Gabon l'essentiel de la presse vit sous influence et nombreux sont les journalistes que le pouvoir préfère appeler « communicateurs ».

La différence entre le communicateur et le journaliste professionnel étant que le premier est au service de celui qui le nourrit alors que le second considère que l'éthique de son métier consiste à rechercher la vérité des faits quitte à risquer sa vie pour informer les populations. Il n'est donc pas étonnant que ceux qui ignorent tout de l'éthique en général et qui fuient la lumière s'inquiètent des vrais journalistes qui se battent pour informer les citoyens. Il serait bénéfique à l’auteur de cet article de cesser de prendre ses informations au Palais ONDIMBA et d’aller rencontrer le vrai Peuple Gabonais qui, bien au contraire, se réjouit qu’enfin les projecteurs de l'actualité soient braqués sur notre petit pays.

C'est cette mise en lumière qui gêne en réalité ceux qui ont plongé le Gabon dans une triple obscurité : l'ignorance, le sous-développement et l’hyper-corruption.

Extrait du NGANGA sur les Biens Mal Acquis : « Cette furie plumitive orchestrée et inspirée par des associations en mal de notoriété et de réputation cache vraisemblablement d'autres raisons, car l'absence d'intérêt pour agir est si grande que personne n'appréhende même les motivations de cette presse d'égouts et de ces associations montées de toutes pièces, dont le seul objectif est d'avilir les chefs d'Etat étrangers qu'ils appellent ‘dictateurs’ »

Apparemment il est temps de rappeler à ce communicateur, et à travers lui à Pascaline et Ali ONDIMBA, André MBA OBAME, Blaise LOUEMBET et autres Paul TOUNGUI, que la France a ratifié la convention de Mérida et qu'elle est donc tenue d'empêcher qui que ce soit de blanchir sur son territoire de l'argent venu de la corruption ou du détournement de fonds publics.

Petit rappel nécessaire :

- En juin 2003 les Chefs d'Etat et de gouvernement du G8, réunis à Evian, ont adopté un plan d'action pour lutter contre la corruption et améliorer la transparence. Ce plan avait pour but d’aboutir à une Convention des Nations Unies contre la corruption qui devrait inclure « des mesures de prévention efficaces, ainsi que des mécanismes solides de coopération en matière pénale et de recouvrement des avoirs, et prévoir la mise en place d'un système efficace de suivi de la mise en oeuvre de la Convention ».

- Assurant alors la présidence du G8, la France a veillé au bon déroulement des négociations et a notamment proposé le principe de la restitution des produits de détournement et de blanchiment des fonds publics.

- La France s'est également engagée pour que le nouvel instrument soit largement ratifié. Elle participe aujourd'hui au « groupe des Amis de la Convention » assurant un rôle de suivi et d'impulsion à la Convention.

- La Convention mondiale de Mérida, complète les nombreux accords internationaux déjà existants de lutte contre la corruption. Cette Convention est globale ; elle traite tous les aspects relatifs à la lutte contre la corruption : la prévention, l'incrimination, les règles de droit pénal et de procédure pénale, la coopération internationale, le recouvrement d'avoirs, l'assistance technique et l'échange d'information. L'aspect le plus novateur de cette Convention est le principe de restitution des avoirs à l'Etat qui a été volé et donc à son peuple.

Les ONG, la Justice française et tous les citoyens sont en droit de demander d'où viennent les fonds qui ont permis à certaines personnes, notamment des chefs d'Etats et leur entourage, de devenir personnellement propriétaires de biens représentant des montants colossaux et indiscutablement inaccessibles par leurs revenus officiels. Si elle n'est pas coupable de détournement de fonds publics, madame Pascaline ONDIMBA doit cesser de paniquer. Tout comme d'ailleurs les opulentes personnes concernées par les plaintes et qui possèdent palaces, voitures de luxe et pléthore de comptes en banque débordants.

Extrait du NGANGA sur la corruptibilité de la presse française : « Le seul objectif est d'avilir les chefs d'Etat étrangers qu'ils appellent «dictateurs» - même si le plus souvent, ces illuminés journalistes ne ratent pas de raser les murs de leurs palais, pour quémander des reportages fortement rétribués »

Ainsi donc les « autorités gabonaises » reconnaissent sans ambages les habitudes qu'elles ont de corrompre des « journalistes » ? On comprend mieux comment le Président BONGO ONDIMBA, ses enfants et ses serviteurs les plus zélés font pour que l'on parle d'eux avec admiration et vénération dans les publi-reportages de célèbres magazines panafricains basés à Paris ! Jusqu'à preuve du contraire cette même presse africaine en France n'a pas été autorisée par eux à publier le moindre article sérieux contre les Biens Mal Acquis. Sans oublier la malheureuse radio AFRICA N°1 non autorisée à creuser cette affaire, y compris sur son antenne parisienne, pourtant sensée être indépendante du Régime.

Extrait du NGANGA sur le respect des standards internationaux au Gabon : « Sauf à s'y méprendre, le Gabon n'est pas dirigé arbitrairement. Il n'y a pas de prisonniers politiques, encore moins des journalistes ou d'autres membres de la société civile embastillés. Le Gabon dispose d'institutions démocratiques et stables, telles l'Assemblée nationale, le Sénat, la Cour constitutionnelle, le Conseil national de la Communication, le Conseil national de la démocratie et tutti quanti »

Les nobles institutions ici citées sont toutes dirigées par des individus, sans doute personnellment valables, cooptés par le pouvoir en place et ce dernier ne leur accorde aucune marge de manoeuvre. Le fameux Conseil national de la Communication est là pour punir et suspendre les médias qui ne chantent pas assez fort les louanges du régime. Le Conseil national de la Démocratie ferme les yeux sur la « caporalisation » des esprits qui empêche la diversité de s'exprimer puisqu'un seul petit groupe maîtrise l'argent du Peuple Gabonais. L'Assemblée nationale, le Sénat et la Cour constitutionnelle ne sont que des chambres d'enregistrement où pas une tête ne dépasse.

Ces institutions sont contrôlées presque intégralement par les partisans d'un système totalitaire. Les crimes les plus inouïs comme les sacrifices humains se déroulent au vu et au su de tous, l'abstention électorale est massive et la liberté des associations est aussi nulle que celle de l'expression. Il n'y a « pas de prisonniers politiques, encore moins de journalistes ou autres membres de la société civile embastillés » ? Et le journaliste du NGANGA tabassé presque à mort en 2008 à la présidence pour avoir critiqué Pascaline ONDIMBA la régente du régime ? Et les militants associatifs pris dans le Complot d'Etat du Réveillon 2009 ? Et la presse aux ordres ? Et la détention arbitraire comme arme du règlement de compte pratiqué par le Procureur de la République sur ordre de Pascaline et Ali ONDIMBA ? Et la tuerie par les forces de sécurité à la prison de Gros Bouquet agissant au nom de MBA OBAME et Ali ONDIMBA ? Oui, Monsieur le « communicateur », vous vous méprenez.

Extrait du NGANGA sur la France et les Français : « On avait vite oublié que le Gabon est une bananeraie où pousse la banane douce pour la France. Elle qui n'a jamais cessé de les sucer depuis plus de 2 siècles : pétrole, manganèse, bois, uranium…Alors, fâchée que les Chinetoques viennent s'installer et leur couper la banane, pardon, investir leur «bananeraie» dans plusieurs secteurs d'activités, les Français nostalgiques et un brin jaloux pour leur Colonie, s'en prennent au Président Gabonais et au Gabon »

Ceux qui en veulent au pouvoir oligarchique du Gabon sont avant tout des Gabonais et le pouvoir le sait bien. Ces Gabonais qui ne peuvent plus comprendre ni accepter un pouvoir qui a volé avec une rapacité constante la richesse nationale pendant plus de quatre décennies. Ceux qui ne peuvent plus supporter ce système sont Gabonais comme ceux qui le dirigent. Si les Gabonais aimaient leurs dirigeants ils iraient voter en masse pour eux. Or ces dirigeants n'ont rien fait pour ce pays si ce n’est le piller et acheter des Biens Mal Acquis partout dans le monde avec notre argent. Ils ont emprunté aux institutions internationales des sommes colossales sur notre dos et les ont cachées dans les paradis fiscaux. Ils ont transformé la BGFIBank en machine de blanchiment. En réalité ils ont échoué à construire une Nation viable et ont tenté de nous réduire à l'état d'animal uniquement préoccupés de survivre jusqu’au lendemain. Nos pères, nos mères, nos soeurs, nos frères, nos parents et nos enfants ont vécu et vivent une vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue par leur faute et ces voleurs font les fiers ?

A qui et à quoi pensent-ils quand ils roulent à tombeau ouvert dans leurs 4x4 rutilantes en traversant nos villages sans électricité et sans eau potable, évitant de justesse nos enfants ? Sont-ils vraiment des êtres-humains ou de purs esprits insensibles aux malheurs de leurs concitoyens ? Ce pays auquel ils font tant de mal est-il vraiment aussi le leur ?

Ce ne sont pas les français qui les ont rendus aussi durs et froids envers le Peuple Gabonais mais la Chine dictatoriale les inspire assurément. Ils aimeraient par exemple comme sur le Yang Tsé détruire les plus belles chutes d'Afrique Centrale non loin de Belinga et c'est un crime de lèse-majesté de leur rappeler les dangers écologiques posés par l'exploitation chinoise de notre fer. Par contre, que les bâtiments du Sénat et de l’Assemblée Nationale à Libreville, construits par les Chinois avec de la main d’oeuvre exclusivement chinoise, ne soient pas aux normes ni architecturales ni technologiques ne leur pose aucun problème. Alors que ces bâtiments pourtant flambants neufs commencent déjà à se dégrader gravement ils ne se sentent pas humiliés pour la représentation nationale du pays puisqu’ils passent l'essentiel de leur temps dans les meilleurs hôtels du monde aux frais du Peuple Gabonais.

Maintenant que Blaise LOUEMBET, ancien Trésorier Payeur Général du Gabon dont l’extrême enrichissement a choqué plus d’un Gabonais, est devenu Ministre des finances grâce à Pascaline, le nouveau TPG, Fidèle NTSISSI, est contraint de continuer à acquiescer aux caprices de la fille du Président de la République. D’autant que le premier journaliste qui la critiquera s’expose à des représailles plus que violentes.

Extrait du NGANGA sur le racisme « Parce qu'ils trahissent leur propre pays, en distillant des fausses nouvelles et alimentent une certaine presse raciste et dévouée à certains politiques Français, eux-mêmes racistes et négationnistes jusqu'aux ongles. Qu'ils soient de Gauche ou de Droite, encore faut-il qu'on nous indique la ligne de démarcation (à l'heure actuelle), ces vilains qui trahissent la liberté, l'égalité des races et la fraternité sont tapis dans les deux camps »

Ah ! Le fameux argument du racisme distillé par ceux-là même qui, au Gabon, sont les champions du tribalisme ! Ceux-là même qui n'ont aucun respect pour nos traditions millénaires et maintiennent la terre de leurs ancêtres dans la misère sans aucune vergogne ! Ils sont incapables de faire le moindre bien, pas même de développer leurs propres villages à l'exception bien sûr de leurs palaces personnels.

Le narcissisme est la racine du racisme comme chacun sait. D'Akiéni à Medouneu, de Koulamoutou à Lébamba et de Nyali à Minvoul, pour ne citer que ces contrées, le Gabon est à terre et les Gabonais sont traités comme des animaux qu'on excite avec des pagnes, des tee-shirts et de la nourriture occasionnelle. Quel humain peut se montrer aussi cynique avec un de ses semblables sans lui nier sa dignité d’Homme ? On pourrait continuer longuement la liste des incongruités déversées par la régente du Régime Pascaline ONDIMBA, son frère, leur porte-voix MBA OBAME et tous les autres conspirateurs du Réveillon 2009, dans la presse gabonaise.

Ces comploteurs qui, eux, se sont ridiculisés devant le monde entier en arrêtant des citoyens pacifiques pour des délits d'opinion. La plainte contre les Biens Mal Acquis est plus que justifiée car la France, premier pays à avoir ratifié la Convention de Mérida, ne peut se permettre d'héberger sur son sol des fortunes dont on connaît l'origine : le détournement des richesses du pays et des prêts consentis par les institutions financières internationales. Qu'on ne vienne pas nous parler des Monarchies du Golfe. Les Gabonais qui connaissent Dubaï, Oman ou le Qatar ne peuvent que sourire de cette comparaison. Les Arabes, eux, ont su gérer leur pétrole, et, alors qu’ils n’ont en plus ni manganèse, ni uranium, ni bois, etc., ils ont fait de leurs pays des paradis ultra-développés que le monde entier leur envie.

Pascaline et Ali ONDIMBA sont pourtant des habitués de Dubaï mais n’en ont retenu que le faste dans lequel vivent les princes arabes. Ils n’ont pas en revanche pris exemple sur l’extraordinaire urbanisation et modernité des villes dans lesquels les peuples du Moyen-Orient vivent.

En 40 ans de règne BONGO ONDIMBA et sa « caravane » ont sillonné sans relâche toutes les contrées orientales du Golfe à Hong-Kong. Les Gabonais ont même suivi leurs « aventures » dans les « éditions spéciales ». En rentrant les corrompus de Libreville s’en sont-ils inspirés ? Nullement ! Les ONDIMBA et leurs courtisans se sont contentés de n’y voir que des lieux où on fait des achats exorbitants et où l’on dort dans les plus grands palaces au frais de l’Etat gabonais bien sûr. Nulle trace de projets sérieux qui bâtissent un pays harmonieux, qui développent nos villes ou nos villages.

Construire un pays viable semble absolument hors de portée pour ces piliers du système BONGO ONDIMBA et gare à celui qui voudrait s’y prendre autrement. Chacun dans l’entourage du Président de la République a compris sa ‘philosophie’ : piller et surtout ne rien bâtir. Jusqu’à ce qu’il ne reste rien du Gabon ? Le problème n’est pas de posséder des biens en France ni d’être riche, le problème est la provenance de l’argent qui a permis ces acquisitions et ces placements colossaux. Qui ne se réjouirait de voir de riches hommes d’affaire Gabonais dépenser des milliards gagnés honnêtement ?

Alors que la famille BONGO ONDIMBA et son entourage nous disent avec quel honnête travail ils ont pu accumuler autant de centaines de milliards. En réalité Omar BONGO ONDIMBA, ses enfants et son entourage sont une véritable tragédie pour le Gabon. Voilà des gens qui auront sucé jusqu'à la moelle l'argent du Peuple Gabonais sans qu'aucun enfant de ce pays n'ait la possibilité de travailler à son essor puisque Omar BONGO ONDIMBA et les siens se considèrent comme l'alpha, l'oméga, la vérité et la vie de ce pays.

Le 25 février 2009

*** BRUNO BEN-MOUBAMBA est  le Président des Acteurs Libres de la Société Civile Gabonaise en Europe

BP 1421

51065 REIMS CEDEX France

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