L'opposition menace de bloquer la présidentielle du 30 Août
Le soutient populaire croissant envers l'opposition gabonaise, ici sous la houlette du doyen Jules Aristide Bourdès Ogouliguende menace de plus en plus sérieusement le PDG d'Ali Bongo. L’opposition politique gabonaise, locomotive du collectif des candidats à la présidentielle du 30 août prochain, décide de faire feu de tout bois, pour empêcher par tous les moyens, la tenue cette fin de mois d’un scrutin jugé pipé, et dont les résultats qui seraient conçus d’avance, donneraient la victoire au candidat du parti au pouvoir. Autre mobile de débrayage, la planification d’un état de siège, en cas de tentative de contestation par la population. ‘’Nous ne sauront participer à un scrutin en simples faire savoir, qui viendraient cautionner un hold up électoral savamment planifié’’, a déclaré le président de fait du collectif des candidats à la présidentielle à venir, Jules Aristide Bourdès Ogouliguende, leader du parti d’opposition Congrès pour la Démocratie et la Justice CDJ. Les indicateurs les plus flagrants pris en compte par la quinzaine de candidats d’opposition et indépendants qui constituent ce collectif, sont primo, le collège électoral estimé par le ministère de l’intérieur à un million deux cents mille électeurs, toute chose qui contraste selon l’opposition, avec la population globale du pays estimée officiellement à un million cinq cents mille habitants, ce qui aux yeux de du collectif des candidats à la présidentielle du 30 août, représente une grossière aberration. Secondo, les opposants parlent de l’enregistrement d’une vidéo, donnant avant même le déroulement du vote, la victoire au candidat du PDG, le parti au pouvoir. Pour ne dont pas avaliser ce qu’ils considèrent comme simulacre de scrutin, ils promettent sans pourtant dévoiler leurs stratégies, d’empêcher l’organisation de la prochaine présidentielle tant que les indicateurs de transparence ne seront pas réunis. Depuis plusieurs semaines, l’opposition politique gabonaise ne cesse de dénoncer la surcharge de la liste électorale, qui serait truffée de doublons et autres noms d’étrangers. Triste réalité, qui découlerait des centres d’inscriptions parallèles d’électeurs, qui étaient sous contrôle du camp au pouvoir. Des centres d’inscriptions parallèles, qui auraient également servi à la délivrance de fausses cartes d’identité pour brouiller la piste des nationalités étrangères. Après des fermes mises en garde à l’endroit des étrangers qui oseraient se donner à ce jeu, les membres du collectif des candidats à la présidentielle du 30 août prochain au gabon, disent décliner leur responsabilité dans ce qui arrivera par la suite. Dans un courrier adressé au chef de l’Etat par intérim, Rose Francine Rogombe, le collectif des candidats demande l’organisation d’un débat radiotélévisé pour débattre de ces questions jugées brûlantes. Déjà, une tournée nationale d’explication et de sensibilisation en vue de faire échec à la ténue du scrutin 30 de ce mois, est programmée avant lundi prochain, date en principe de l’ouverture de la campagne électorale. Deux candidats indépendants membres de ce collectif, et anciens cadres du parti démocratique gabonais au pouvoir, l’ancien premier ministre Jean Eyeghe Ndong, et l’ancien ministre de l’intérieur André Mba Obame, ont récemment été interdits de quitter le pays, en raison de la présence sur leurs passeports des mentions en rapport avec leurs fonctions antérieures. Simple alibi, rétorque l’ancien premier ministre et ancien vice président du PDG Jean Eyeghe Ndong,’’ si je n’avais pas démissionné du gouvernement pour me présenter face au PDG à cette présidentielle, elles choses ne se seraient pas passé de cette façon’’. L’incertitude plane plus que jamais sur la ténue cette fin de mois, de l’élection présidentielle prévue au Gabon. Source : KOACI |