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POUR UN GABON MEILLEUR!
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11 août 2009

L'opposition menace de bloquer la présidentielle du 30 Août

 

Le soutient populaire croissant envers l'opposition gabonaise, ici sous la houlette du doyen Jules Aristide Bourdès Ogouliguende menace de plus en plus sérieusement le PDG d'Ali Bongo.

L’opposition politique gabonaise, locomotive du collectif des candidats à la présidentielle du 30 août prochain, décide de faire feu de tout bois, pour empêcher par tous les moyens, la tenue cette fin de mois d’un scrutin jugé pipé, et dont les résultats qui seraient conçus d’avance, donneraient la victoire au candidat du parti au pouvoir.

Autre mobile de débrayage, la planification d’un état de siège, en cas de tentative de contestation par la population. ‘’Nous ne sauront participer à un scrutin en simples faire savoir, qui viendraient cautionner un hold up électoral savamment planifié’’, a déclaré le président de fait du collectif des candidats à la présidentielle à venir, Jules Aristide Bourdès Ogouliguende, leader du parti d’opposition Congrès pour la Démocratie et la Justice CDJ.

Les indicateurs les plus flagrants pris en compte par la quinzaine de candidats d’opposition et indépendants qui constituent ce collectif, sont primo, le collège électoral estimé par le ministère de l’intérieur à un million deux cents mille électeurs, toute chose qui contraste selon l’opposition, avec la population globale du pays estimée officiellement à un million cinq cents mille habitants, ce qui aux yeux de du collectif des candidats à la présidentielle du 30 août, représente une grossière aberration.

Secondo, les opposants parlent de l’enregistrement d’une vidéo, donnant avant même le déroulement du vote, la victoire au candidat du PDG, le parti au pouvoir.

Pour ne dont pas avaliser ce qu’ils considèrent comme simulacre de scrutin, ils promettent sans pourtant dévoiler leurs stratégies, d’empêcher l’organisation de la prochaine présidentielle tant que les indicateurs de transparence ne seront pas réunis. Depuis plusieurs semaines, l’opposition politique gabonaise ne cesse de dénoncer la surcharge de la liste électorale, qui serait truffée de doublons et autres noms d’étrangers. Triste réalité, qui découlerait des centres d’inscriptions parallèles d’électeurs, qui étaient sous contrôle du camp au pouvoir. Des centres d’inscriptions parallèles, qui auraient également servi à la délivrance de fausses cartes d’identité pour brouiller la piste des nationalités étrangères.

Après des fermes mises en garde à l’endroit des étrangers qui oseraient se donner à ce jeu, les membres du collectif des candidats à la présidentielle du 30 août prochain au gabon, disent décliner leur responsabilité dans ce qui arrivera par la suite.

Dans un courrier adressé au chef de l’Etat par intérim, Rose Francine Rogombe, le collectif des candidats demande l’organisation d’un débat radiotélévisé pour débattre de ces questions jugées brûlantes. Déjà, une tournée nationale d’explication et de sensibilisation en vue de faire échec à la ténue du scrutin 30 de ce mois, est programmée avant lundi prochain, date en principe de l’ouverture de la campagne électorale.

Deux candidats indépendants membres de ce collectif, et anciens cadres du parti démocratique gabonais au pouvoir, l’ancien premier ministre Jean Eyeghe Ndong, et l’ancien ministre de l’intérieur André Mba Obame, ont récemment été interdits de quitter le pays, en raison de la présence sur leurs passeports des mentions en rapport avec leurs fonctions antérieures. Simple alibi, rétorque l’ancien premier ministre et ancien vice président du PDG Jean Eyeghe Ndong,’’ si je n’avais pas démissionné du gouvernement pour me présenter face au PDG à cette présidentielle, elles choses ne se seraient pas passé de cette façon’’.

L’incertitude plane plus que jamais sur la ténue cette fin de mois, de l’élection présidentielle prévue au Gabon.

Source : KOACI

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Commentaires
P
je pense que l'opposition n'a aucune raison de bloquer la présidentiel du 30 Aout car pour ma part ca serait d'empécher et les gabonais de vivre de sa liberté et de car c'est a nous gabonais de choisir nos dirigent et ce genre de bloquage ne serait pas la bien venu car elle pourait mettre le gabon dans un mauvait rythme associationsali9.com
B
En 1964, les gabonais frustrés et excédés par la dérive dictatoriale ont pris les armes pour se débarrasser du Président Léon MBA. La France en bon tuteur n’hésita pas à envoyer son armée pour « rétablir l’ordre constitutionnel » . A la sortie de cette crise la France décida de nous offrir Albert Bernard BONGO pour président. En 1990, le peuple se leva pour mettre un terme à la dictature de Omar BONGO, la France interviendra là encore pour rétablir l’ordre avec la complicité de certains opposants. En 1993 par l’entremise de l’ordre maçonnique( la paix des braves-accords de paris), l’aspiration manifeste des gabonaises à plus d’équité et de liberté va être étouffée. <br /> Aujourd’hui après la mort de Bongo, je constate un silence coupable de la France quant aux agissements du clan Bongo à se maintenir au pouvoir. Et les propos officieux tenus par monsieur BORGI traduisent en réalisé la position officielle de la France. Comment comprendre que France 24 et Africa 24 n’aient pas diffusés en boucle les brimades policières dont ont été victimes les gabonais. Certes, le Gabon n’est pas l’Iran, le Gabon reste le Gabon, propriété de la France administrée par la les BONGO. <br /> Il est temps que les gabonais comprennent qu’il ne faut rien , absolument rien, attendre de la communauté internationale. Notre volonté à plus d’équité, nous ne l’obtiendrons que par nous même. Plus que jamais, nous devons être mobilisés. Aujourd’hui la pouvoir est confisqué par les Bongo , les veuves bongo et alliés. Quelle résultats attendre d’une élection où 1million sur 1,5millions de gabonais doivent voter. Qu’attendre d’une élection ou des milliers de gabonais (principalement ceux inscrits dans les quartiers populaires) ne retrouvent plus leur sur les listes électorales. Qu’attendre d’un vote ou la carte nationale d’identité est distribuée à des étrangers. <br /> Il nous faut aujourd’hui savoir quel est l’avenir que nous voulons pour nous et nos enfants et sommes nous disposés à défendre démocratiquement notre volonté de changement.
POUR UN GABON MEILLEUR!
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