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POUR UN GABON MEILLEUR!
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14 août 2009

APPEL A UN EMPÊCHEMENT PAR TOUS LES MOYENS DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE DU 30 AOÛT 2009 AU GABON

Les motifs invoqués pour un report de l’élection selon les 11 candidats

A l’occasion d’une conférence de presse donnée le 13 août dernier, le collectif de 11 candidats qui demandent le report des élections présidentielles du 30 août prochain, a dénoncé les conditions dans lesquelles se déroule la préparation des élections. Notamment, l’absence de certaines dispositions légales concernant les étapes en cours du processus électoral et le gonflement du collège électoral. Le collectif a par ailleurs évoqué la préparation d’un coup d’Etat qui aurait été projeté pour le 16 août prochain.

Le collectif des 11 candidats qui souhaitent le report des élections présidentielles du 30 août prochain, s’est entretenu avec la presse le jeudi 13 août pour expliquer et dénoncer « l’illégalité » dans laquelle se déroulent les préparatifs des élections.

Emmené par Jules Bourdes Ougouliguendé (CDJ, opposition), ce groupement de candidats à l’élection présidentielle a, entre autres, dénoncé la non-publication par le gouvernement d’un décret convoquant le collège électoral.

«Le décret qui convoque le collège électoral est pris en conseil des ministres et il doit être publié dans un journal d’annonces légales dans un délai de 31 jours avant le scrutin», déclare Jules Bourdes Ougouliguendé, porte-parole des 11 candidats.

«Ce décret n’a pas été publié dans un journal d’annonces légales, pour nous il est inexistant. Et donc le collège électoral convoqué dans ces conditions là est absolument nul, (…) nous allons donc partir à une élection nulle au regard des lois de la République», a-t-il précisé.

A cet élément, s’ajoute l’absence des ordonnances autorisant la modification des délais des révisions des listes électorales d’une part, et celle de l’affichage de ces mêmes listes électorales d’autre part.

«Il n’existe aucune ordonnance signée de la main du Chef de l’Etat qui autorise toutes ces modifications de délais tournant autour des listes électorales», dénonce M. Ougouliguendé.

«Tout ce qui se fait actuellement depuis la révision des listes électorales, les délais d’affichage et ce qui s’en suit se fait dans l’illégalité», ajoute-t-il.

Après l’exposé de leur porte-parole, d’autres membres de ce collectif de candidats ont tour à tour pris la parole pour dénoncer plusieurs autres faits «graves» qui pèseraient sur la présidentielle en préparation.

«Selon des informations qui nous sont parvenues (…) il apparaît que la liste électorale pourrait avoir 1,2 million électeurs pour une population de 1,5 million habitants», a déclaré Luc Bengone Nsi, candidat du Mouvement de redressement national (MORENA, opposition).

Les 11 candidats ont de ce fait appelé les Gabonais à se mobiliser pour organiser un «coup de force» en votant contre le «système».

«Démontrons à tous ceux-là qui veulent bafouer les droits des Gabonais que la récréation est terminée et qu’ils seront sanctionnés», a martelé Marcel Robert Ntchoréré, candidat de la Coalition pour la République (CPR) qui regroupe 18 formations politiques appelées «partis gazelles».

Par ailleurs, Pierre Mamboundou, candidat de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR, opposition) a fait lire, par un journaliste pris au hasard, un document émanant de ses services de renseignements.

«Un groupe d’individus appartenant à nos forces de sécurité et de défense s’organise tous ces derniers temps pour déposer les Institutions de la République», a lu le journaliste.

«Le scénario consiste à (…) arrêter les principaux leaders politiques, déclarer la fin de la transaction actuelle, déclarer la suspension des activités politiques, déclarer inopérantes toutes les Institutions de la République, museler les médias publics et privés, proclamer ce 16 août à 20 heures précises, heure de grande écoute, la naissance du Comité de transition et de salut national», a-t-il poursuivi.

C’est dans cet élan, que le collectif a appelé les forces de sécurité et différents Corps armés à la vigilance et au patriotisme.

«Chacun d’entre nous doit être vigilant (…) nous devons dire à nos compatriotes qui appartiennent aux différentes armées, à l’armée, à la gendarmerie nationale, à la Garde présidentielle, à la Police nationale, qu’ils sont avant tout au service de la République et non d’un individu», a lancé Zacharie Myboto, candidat de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD).

Le collectif des 11 candidats est constitué de Pierre Mamboundou (Union du peuple gabonais), Luc Bengono Nsi (Morena), Paul Mba Abessole (Rassemblement pour le Gabon), Zacharie Myboto (Union Gabonaise pour la Démocratie et le Développement), Marcel Ntchoreret (Cercle Omega) et les indépendants Jean Eyéghé Ndong, André Mba Obame, Casimir Oyé Mba, Anna Claudine Ayo Assayi, Jean Ntoutoume Ngoua.

Les indépendants Bruno Ben Moubamba et Mehdi Teale, qui n’appartiennent pas au collectif, ont également assisté à cette conférence de presse.

Source: Gaboneco

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Commentaires
R
Finalement,vous prenez le peuple Gabonais pour vos "bécanes" que vous pouvez pédaler lorsque vous en avez envie?De grâce détrompez-vous nous irons voter et si vous ne voulez pas vous plier sous cette décision prise par le chef de l'Etat et son gouvernement vous serait puni conformement à laloi si vous essayez de faire vos petits soulèvements comme il est de coutume;et pour çà soyez-en rassurer ne vous en fait pas.On en a marre de vos humeurs...
A
franchement on a deja établit un calendri pour les elections et vous voulez le repport mais c'est pas possible car le gabon doit avancé plus on repporte plus vous pouvez froder vous aussi
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