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POUR UN GABON MEILLEUR!
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6 septembre 2009

TRES BONNE(S) CONTRIBUTION(S) DES INTERNAUTES ODA ET OKOUMBA QUANT AU HOLD-UP ELECTORAL PERPETRE PAR LE CANDIDAT DU PDG AU GABON

ODA (Paris) : Histoire de comprendre...     06-09-2009

Plus que des commentaires à proprement parler, cet article m'inspire des interrogations; Lesquelles traduisent des inquiétudes que je pense, nombre de Gabonais partagent : Le constat : Au lendemain de l'annonce des résultats de l'élection, la Cours Constitutionnelle validait lesdits résultats. Je me suis laissé dire que le délai de validation dont dispose cette institution est de 14 jours (A vérifier. Mais quoi qu'il en soit je constate que la validation a été deux fois plus rapide que l'annonce même des résultats). Si ce délai de 14 jours est avéré, on serait en droit de se poser un certain nombre de questions : 1 / Eu égard au flou, aux incertitudes inhérentes à l'incohérence des chiffres annoncés par les différents candidats à l'issu du scrutin, compte tenu de la réaction générale des électeurs ainsi que des incidents et irrégularités qui ont été notés dans certains bureaux de votes et au sein de l'organisation générale du scrutin y compris par les observateurs, et enfin attendu que la CENAP fasse "montre" de transparence TOTALE comme cela a été indiqué comme étant la volonté de l'ensemble des parties prenantes de ces présidentielles, la question suivante se pose => Pourquoi la Cours Constitutionnelle n'a t-elle pas attendu les contestations de tous les candidats(sachant qu'il y en avait de toute façon) avant de valider les résultats annoncés par le premier ministre??? Une telle attitude ne peut que laisser la porte ouverte à tous fantasmes et spéculations. 2 / Par ailleurs, encore une fois je suis un "profane" en matière de constitution, mais la validation des résultats ne ferme t-elle pas la porte à toute contestation de la part des autres candidats? En d'autres termes, l'opposition dispose t-elle aujourd'hui d'un recours LEGAL de contestation, par exemple via la saisine d'une institution autre que la Cours Constitutionnelle? Si tel n'est pas le cas, là encore l'attitude de la Cours Constitutionnelle est sans équivoque quant à son objectivité... 3 / S'agissant de notre opposition maintenant, l'article indique que les 17 candidats fondent le Front du Refus du Coup de Force Electoral. C'est sans nul doute une bonne initiative qui du reste montre qu'ils sont tous capables de s'entendre et de faire bloc. Mais alors, pourquoi maintenant?? Pourquoi ne l'avoir pas fait dès le début de la campagne? Nos opposants auraient-ils oublié que quand on n'a pas les mêmes moyens et capacités que l'adversaire, le salut se trouve dans la stratégie?! Ils n'ont visiblement tiré aucune leçon de la défaite de la gauche Française, qui s'étant dispersée à outrance, a perdu les dernières présidentielles en France. Il faut croire que leurs égos respectifs importent plus que leurs convictions politiques. L'orgueil fait parti des 7 péchés capitaux et ils ont péché par orgueil. Cela leur servira t-il de leçon? Mais bon, partant du principe qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire les choses, et si tant est que techniquement ils peuvent encore faire quelque chose, c'est bien de former un Front, mais c'est mieux d'avoir un plan d'action concret, ne serait-ce que pour rassurer leur électorat. Quel est-il? Comment pourraient-ils légitimer leur action, alors même qu’ils n’arrivent pas à s’accorder sur les chiffres indiqués sur leurs procès verbaux respectifs ? On a là un faisceau de divergences qui jettent le discrédit sur nos opposants. On ne sait plus à quel Saint se vouer. L'histoire du Gabon nous apprend que les émeutes postélectorales n'ont jamais rien donné. Alors, je ne pense pas que les sacrifices du peuple gabonais, les heurts et les affrontements dans la rue soient efficaces. Il faut que notre opposition soit plus constructive et structurée d'un point de vue strictement stratégico-politique et juridique. Il n'appartient pas aux gabonais de se faire tuer dans les rues pour défendre les idées de personnes qui n'ont pas su sacrifier leur égos au profit de leurs idéos. Du moins, aujourd'hui compte tenu de son comportement lors de ces dernières présidentielles, telle est l'impression que notre opposition donne aux gabonais. A elle maintenant d'assumer ses choix et ses engagements vis-à-vis de ses électeurs, de rassembler les Gabonais et de leur montrer qu'ils sont capables de mieux. Par leur mobilisation et leurs actions, les Gabonais ont prouvé leur implication, leur volonté de changement et leur dévouement aux candidats de leur choix. Il serait plus que décent et d’une juste correction que ces candidats leur renvoient l’ascenseur.


Okoumba (Makokou) : Réponse à ODA     06-09-2009

Excellente analyse de la situation dans votre première partie du texte cher ODA. Touteois, je ne partage pas le propos véhiculé par la deuxième partie de votre texte. Les élections sont une compétition entre candidats. D'où il est normal qu'il y ait pluralité de candidature; et chaque gabonais a le droit de se porter candidat. C'est la démocratie. Rien ne prouve, jusqu'à preuve du contraire, que le Pdg mené par les Bongo ne tricherait pas si l'opposition n'avait qu'un seul candidat. Ce serait naïf que de le croire et faire montre de peu de suivi de la situation socio-politique gabonaise. Tout était écrit d'avance que les Bongo et la France étaient pour tricher en s'imposant par la force aux gabonais. Éyéghé Ndong, Casimir Oyé Mba et Mba Obame qui étaient de la famille le disaient déjà à qui voulaient les entendre que Bongo préparait un coup d'état après la mort de son père. Donc ce que nous vivons n'est qu'une suite logique. La question aujourd'hui est: est-ce que cet état de fait est reversible ou irréversible? Cela dépend de l'état des rapports des forces et de l'intelligence des parties. À Coeur vaillant, rien d'impossible. Donc si l'opposition gabonaise, qui est courageuse reconnaissons le, savait fédérer le peuple sur son projet de lutte, le Pdg mené par les Bongo chutera, car tout empire périt. L'opposition unie doit lutter en utilisant tous le moyens en sa possession. Les gabonais dans cette lutte doivent surpasser leur peur s'ils veulent briser les chaînes de la servitude que leur ont imposé le Pdg mené par les Bongo depuis plus de 40 ans. Oui, l'histoire des gabons écrite par le Pdg mené par les Bongo est faite de servitude, d'exploitation, de paupérisation, d'obscurantisme, de vampirisme, de népotisme, de clientélisme, de patrimonialisation économique, d'ostracisme, de division ethnique, de ruine socio-économique. Est-ce que le peuple gabonais doit accepter une telle situation pour encore 20 ans? Non! Nous devons savons ce que l'on veut. Si nous voulons nous libérer de cette situation, le sacrifice s'impose à nous. Sans sacrifice, nous restons dans la même situation. Les peuples qui ont brisé les chaînes de la servitude ce sont sacrifiés, certains au prix de leurs vies. Alors, rien n'est trop tard pour inverser les tendances si on est prêt au sacrifice même suprême pour libérer notre pays de cette bande de charognards vampirisés.

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Commentaires
K
Chers compatriotes<br /> je vous remercie pour réflexions et aujourd'hui l'heure est à l'unité contre le SYSTEME en place. Et pour ma part je pense nous avons à jeûné et à prier pour faire tomber tous ces gens demander à Dieu de prendre leur souffle de vie, car s'il veule spolié encore le GABON<br /> C'est une bonne initiative pour le comité du refus et nous avons à prier pour les soutenirs.<br /> Ceux qui le souhaite tous jeûne entre mardi 19 et mercredi 19h contre le système en place pour faite tomber ce mur du système car certains démons ne sont chasser que par la prière.<br /> Prions pour le GABON.<br /> Que Dieu bénisse le Gabon
POUR UN GABON MEILLEUR!
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