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POUR UN GABON MEILLEUR!
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12 août 2010

Gabon : Ali Bongo Ondimba est toujours dans le collimateur de la justice américaine

Gabon : Ali Bongo Ondimba  est  toujours dans le collimateur de la justice américaine 

C’était à la faveur de la journée nationale du drapeau, célébrée lundi dernier au Gabon, qu’Ali Bongo Ondimba s’est hissé au rang de grand maître de l’ordre la panthère noire.

Cette dernière est l’une des nombreuses distinctions honorifiques en république gabonaise, et qui, aux dire de la ministre jugée fantoche de la défense, Angélique Ngoma, puisqu’Ali Bongo est ouvertement soupçonné de piloter ce département en distance, serait, cette distinction, décernée pour récompenser les mérites des personnels civils ou militaires des forces de défense, et à témoigner la reconnaissance de la nation à toute personne physique ou morale ayant porter son concours ou ses services imminents, pour le rayonnent de la défense nationale.

Drôle d’impétrant tout de même, puisqu’Ali Bongo est dans le collimateur de la justice américaine, épinglé par le Sénat de ce pays, pour sa participation active durant son passage au ministère gabonais de la défense, dans les cas flagrants de détournement de fonds publics sous le couvert de lobbys politico-économiques. D’où la nécessité de révision des critères d’attribution de cette haute marque de distinction, dont le choix du distingué ne devrait souffrir de contestation, bref.

L’autre point d’ombre au tableau, est le fait de soudainement ériger au nom probablement de l’émergence, le titre de première dame, au rang de deuxième institution de la république, du moins si l’on se fie à la cérémonie d’allégeance au drapeau, montée de toute pièce pour la circonstance, en vue de faire étalage avec fanfare et trompette d’un amour patriotique, dont l’un des objectif inavoué était de tenter de prendre à contre-pied les tenants de la thèse de la nationalité nigériane qui serait attribuée à l’autre.

Une nationalité vraisemblablement à palabre, ouvertement remise en cause par de nombreux cadres de la majorité au pouvoir, dont le leader du rassemblement pour la Gabon, Paul Mba Abessole, adepte de la voltige politique, qui déclarait lors de la dernière présidentielle anticipée, à l’instar d’autres adversaires politiques de Bongo II, détenir les preuves de ce que certains qualifiaient de simples allégations.

A propos de ce qui mérite d’être qualifié d’imposture républicaine, soulignons que le titre de première n’est nullement aligné au rang protocolaire des institutions républicaines. Ce qui n’a pourtant pas empêché aux membres du protocole d’Etat tenez vous bien, de faire succéder Ali Bongo par sa femme, lors de la cérémonie dite d’allégeance au drapeau, alors que l’honneur semble t-il, était réservé aux seuls dignitaires de la république, chefs d’institutions et membres du gouvernement. Maintenant que madame Bongo se retrouve soudainement dans cet ordre protocolaire, il y a problème.

Il ne manquait plus qu’au premier ministre par exemple, de se faire succéder par l’un des ses fils ou neuves, le président de l’assemblée nationale de laisser à sa suite l’une de ses nombreuses femmes officielles, en bon polygame, et pourquoi pas un ministre par sa nièce, les cas d’imposture seraient légion. Vive les cérémonies républicaines au Bongoland, pardon, au Gabon. Qui vivra verra.

Source: Koaci

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Commentaires
A
il n'y a qu'en ''bongocratie''(pour ne pas dire Gabon ca ce qui se passe actulement c'est la faute de bongo et les bongocrates) qu'on voit se genre de chose!
A
il n'y a qu'en ''bongocratie''(pour ne pas dire Gabon ca ce qui se passe actulement c'est la faute de bongo et les bongocrates) qu'on voit se genre de chose!
POUR UN GABON MEILLEUR!
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