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17 octobre 2010

SOUTIEN A BRUNO BEN MOUBAMBA ET À BAS LA MAFIAFRIQUE DE MERDE!

Gabon : Il faut sauver le soldat Ben Moubamba

Alors que les réseaux françafircains sont entrain d'ourdir une vaste compiration visant à mettre à bas Bruno Ben Moubamba, ancien Porte-parole des Acteurs Libres de la Société Civile Gabonaise, ancien candidat à l'élection présidentielle anticipée du 30 août 2009 et un des Vices-Président de l'Union Nationale, les gabonais doivent se souvenir des états de services de vaillant et courageux compatriote.

Gabon : Il faut sauver le soldat Ben Moubamba

Par MBANGO Charles, Observateur politique

Le responsable local de l'Agence France Presse (AFP) au Gabon de concert avec les autorités gabonaises a engagé à l'encontre de Bruno Ben Moubamba, devant les juridictions françaises, des poursuites aux fins de le voir condamné. Il est reproché à ce compatriote ses prises de positions outrageantes et diffamantes à l'encontre de l'AFP au Gabon. Ben Moubamba est poursuivi en France conformément aux prescriptions du Code de procédure pénale qui désigne comme territorialement compétent soit le lieu de l'infraction, soit le domicile du défendeur. Ben Moubamba a son domicile à Paris, d'où la désignation du TGI de Paris comme territorialement compétent.

Mais qui est Ben Moubamba? le grand public a découvert ce gabonais en décembre 2008 dans une lettre ouverte adressée au defunt président Bongo Ondimba au nom de la société civile gabonaise. Cette lettre a eu un impact politique inattendu au Gabon et les conséquences furent très graves puisque certains de ses amis,dont Ona Essangui, furent mis aux arrêts et jetés en prison plusieurs mois durant pour un crime qui avait été presque qualifié d'outrage au Chef de l'Etat.

Ben Moubamba lui-même ne doit son salut dans cette affaire qu'à son courage puisqu'il a réussi à sortir du pays alors que sa tête avait été mise à prix par le pouvoir de l'époque. Certains observateurs de la vie politique au Gabon avaient alors qualifié cette lettre ouverte comme l'acte fondateur qui devait affaiblir le système Bongo au Gabon et à l'extérieur.

En effet, trois mois après cette lettre ouverte, France 2, une chaîne de télévision du service public en France consacrait au cours du journal télévisé de 20h, un reportage exclusif sur l'affaire des biens mal acquis (BMA) dont l'enquête préliminaire, qui fut finalement abandonée pour raison d'Etat, venait d'être ouverte en France. Si Ben Moubamba n'y est pas directement à l'origine de cette action, sa lettre ouverte à Omar Bongo eut un tel impact en France qu'elle facilita l'action des initiateurs de l'affaire des BMA.

Plus tard, Ben Moubamba s'illustra encore de manière positive dans un forum qu'il a organisé à Reims en partenariat avec l'institu de recherche international pour une médiation économique et politique (IRIMEP) qui vit la participation des membres du cabinet du président Bongo, dont son directeur de cabinet civil, Madame Bitougat. Ce forum a connu un retentissant à rendre jaloux les sommets sous-régioanux (Cemac, Ceeac,..).

Candidat indépendant à la présidentielle anticipée du 30 août 2009, Ben Moubamba fut le seul prétendant au fauteuil présidentiel à dénoncer de manière claire et non équivoque le rôle de la Françafrique dans l'organisation des présidentielles à travers les déclarations de Robert Bourgi Conseiller occulte de Nicolas Sarkozy, et le parti pris des média fraçais notamment France 24 et l'AFP au Gabon. Pour ce faire, il avait entrepris de faire une grêve de la faim devant le palais de l'Assemblée Nationale qui fût moquée par les gabonais. Sur ce constat, il avait appelé au report des élections. Ce message a rencontré un echo favorable en France grâce notamment à l'activisme de ses proches qui ont dénoncé sur certains plateaux de télévision la situation au Gabon. Mais cet appel fut ignoré par la classe politique et la suite, tout le monde la connait.

Après qu'Ali Bongo a été proclamé président de la République, suite aux émeutes de Port-Gentil qui ont vu la mort de dizaines de compatriotes tombés sous les balles des forces armées gabonaises, ce dernier décida de retenir, à Libreville, tous les acteurs politiques le temps nécessaire pour diligenter les enquêtes et déterminer les responsabilités. Mais une fois de plus, Ben Moubamba a réussi à passer à travers les mailles de ce vaste vilet tendu par le nouveau pouvoir.

La capacité de nuisance de Ben Moubamba pour le pouvoir de Libreville est évidente . Les actions de contestation entreprises à son arrivée en France (siège devant les directoires de Total et Areva, symboles de la Françafrique à La défense à Paris) connurent un écho médiatique très fort. Son manifeste devant la présidence de la république française (Elysée) à l'occasion de la première visite d'Ali Bongo en France fut également très suivi. De mémoire de gabonais, personne n'avait dénoncer avec autant de ferveur le rôle de la France dans l'arrivée au pouvoir d'Ali Bongo.

Devenu l'un des vices président de l'Union Nationale, parti de l'opposition qu'il a co-fondé avec certains autres candidats malheureux de la présidentielle de 2009, Ben Moubamba a gardé intact sa liberté de ton. Allergique à la langue de bois, il continue de dénoncer sans fard le bongoisme qu'il qualifie de sorcellerie politique.

Le système françafrique a compris que si cet homme n'est pas mis en cage, s'il n'est pas muselé, il pourrait, à terme, bouter hors du gabon le système bongo. C'est pourquoi il est urgent pour ses défenseurs d'écarter Moubamba, et à travers lui, saborder toute tentative de libération du gabon des mains de la famille Bongo et ses affidés.

Les gabonais qui aspirent au changement doivent se souvenir des énormes services rendus à la nation par Ben Moubamba. Il a dénoncé et continue de dénoncer ce que pensent beaucoup de gabonais au fond d'eux-mêmes.

Il faut sauver le soldat Ben Moubamba!

Auteur: Charles MBANGO

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