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POUR UN GABON MEILLEUR!
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28 octobre 2010

APPEL À LA LIBÉRATION IMMÉDIATE ET INCONDITIONNELLE DE JEAN-YVES NTOUTOUME

Un journaliste gabonais aux arrets pour défaut de paiement de caution.

La prison centrale de Libreville est le milieu que partage depuis quelques jours le directeur de publication du bimensuel gabonais, le Temps, Jean Yves Ntoutoume, qui s’y trouve pour défaut de paiement des dommages et intérêts, s’élevant à dix millions de francs cfa, à la suite d’un procès remontent à 2004, et dans lequel son journaliste avait été condamné à payer cette somme d’argent à l’ancien trésorier du parti démocratique gabonais, le PDG, la formation au pouvoir, suite à une plainte pour diffamation de l’ancien argentier de ce parti, Albert Méyé, qui était mis en cause dans un article écrit par un journaliste qui n’est plus en fonction au journal le Temps, Mathieu Ebozo’o, article de presse après un braquage à main armée survenu au siège du PDG, et dans lequel un gardien avait été tué, et plusieurs dizaines de millions de franc cfa,
emportés par les malfrats.

Fait tout même curieux dans cette affaire, ce qu’elle est remise au goût du jour, au lendemain de la participation de Jean Yves Ntoutoume, à une émission télévisée ouverte au débat politique sur les un an de présence au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, bilan jugé selon lui, pas très reluisant, mieux, le confrère c’était attaqué à de nombreux travers du système, dont des violations de la notion d’éthique du métier de journaliste. Les jours qui suivent ont été, ironie du sort ou hasard de calendrier, marqués par une convocation à la police judiciaire, avant son transferts, d’abord au parquet, puis à la prison centrale de Libreville, où sa libération est conditionnée au versement intégrale des dix millions de francs cfa exigés.

La libération immédiate de Jean Yves Ntoutoume, est la demande formulée aux autorités gabonaises par l’ong, Reporter Sans Frontière, qui dit s’appuyer sur le principe généralement accepté de dépénalisation de délits de presse.

Des efforts sont initiés par le groupe de presse, Pyramid’Média, auquel appartient le journal le Temps dont Jean Yves Ntoutoume, son directeur de publication, fait office de deuxième personnalité. Selon Norbert Ngoua Mézui, responsable du groupe de presse, Pyramid’Média, et directeur de publication du journal Nku’u le Messager, des collectes de fonds sont en cours, et un peu plus de cinq millions de francs cfa sont déjà disponibles.

C’est à une véritable traque des journalistes vraisemblablement non caporalisées que l’on semble assister ces derniers mois au Gabon, avec des condamnations records de confrères à des peines d’emprisonnement, au motif de diffamation. Des cas de figures qui font regretter le départ de feu Bongo-père, où du vivant de l’homme, il était difficile, voir inimaginable d’envisager cette chasse ouverte aux hommes de presse, qui pourrait avoir des répercutions fâcheuses sur la liberté d’expression dans le pays.

Auteur: Delaeu - Koaci.com

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