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POUR UN GABON MEILLEUR!
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5 janvier 2011

Que fait la licorne ?

Gbagbo et les emissaires de la CEDEAO

Après avoir rencontré le président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, et avoir fait part à la presse de leur désir de revenir discuter de nouveau avec lui, les émissaires de la CEDEAO  ont dû faire part de leurs progrès au président de la république hôtelière du Golf, Alassane Ouattara. Comme le dit l’adage, une bonne image vaut mieux qu’un long discours.

Ouattara et les émissaires de la CEDEAO

Puisque l’injonction française « CEDE gbAgbO !» n’apparait pas très efficace, le spectre de l’ECOMOG s’éloigne , ainsi qu’une « solution » militaire sponsorisée par l’ONU tant qu’on n’a pas trouvé d’armes de destruction massive sous le palais présidentiel, ou qu’il n’y a pas eu d’assaut meurtrier de l’armée ivoirienne contre l’ONUCI.

Pourtant, la France ne peut pas davantage reconnaître le président Gbagbo, que le président Gbagbo ne peut démissionner. L’abandon du Franc CFA, souhaitable pour la Côte d’Ivoire et auquel elle est contrainte par la BCEAO, risque non seulement déstabiliser l’équilibre monétaire de toute la sous-région, mais contraindrait la France à reverser le fond de réserve de change correspondant au poids de la Côte d’Ivoire dans l’UEMOA (de 40% à 60% de 3000 milliards de CFA), soit environ 2 milliards d’euros pour la seule Côte d’Ivoire du président Gbagbo. Afin de ne pas avoir à payer une telle somme dans le contexte de crise monétaire européenne, en plus d’un camouflet diplomatique désastreux pour sa cote de popularité en chute libre, Sarkozy ne reconnaîtra jamais le président Gbagbo. Comme l’ONU s’alignera sur la position française, la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo ne pourra donc pas porter plainte contre la France auprès de l’ONU pour détournement de fonds.

Dans cette impasse, il ne semble plus rester à la France et aux Etats-Unis que la solution militaire officieuse, celle de 2002 : le coup de la rébellion. Tout le monde sait que la rébellion, désormais embourgeoisée par les prébendes et les trafics, n’est plus ce qu’elle était. La force française Licorne s’emploie donc actuellement à acheminer discrètement des tonnes de matériel militaire à Bouake, et à recruter du sang neuf dans la sous région. Sur la route d’Abidjan, Yamoussoukro serait une prise de choix, car la capitale administrative serait bien plus crédible que la république hôtelière du Golf pour Ouattara et ses sponsors. Avec Yamoussoukro sous son contrôle, l’état major français augmenterait considérablement la pression sur Gbagbo tout en évitant la confrontation directe avec les patriotes  ou avec l’armée régulière ivoirienne (FDS), et ses médias pourraient ainsi filmer un conseil des ministres RHDP de Ouattara dans un cadre idoine.

Reste à trouver un moyen de faire intervenir la force licorne sur le théâtre des opérations, comme par exemple appuyer un assaut des FAFN par voie aérienne. Alain Juppé vient de vendre la mèche :

Selon M. Juppé, "la France ne prendra pas l`initiative d`une intervention militaire. Nos troupes ne sont là-bas que dans le cadre des Nations-Unies. Le seul cas évidemment où nous interviendrions, c`est si nos nationaux - ils sont nombreux, plus de 15.000 - étaient menacés de quelque manière que ce soit".

Pour les terroristes de Ouattara, le message est clair : "déguisez-vous en patriotes et allez agresser ces  ressortissants français qui refusent d’évacuer la Côte d’Ivoire et qui apportent en plus leur soutien à Gbagbo ! Les hélicoptères de la force Licorne pourront alors transporter vos troupes de FAFN armés jusqu’aux dents pour attaquer les FDS, et bombarder ces derniers au passage."

Source: LIVE JOURNAL

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