La situation à Abidjan Samedi 23 Avril 13 :22, après le coup d'Etat contre le Pr. Gbagbo. C'est le chaos total.

La France pensait qu’en enlevant le Président Laurent Gbagbo du pouvoir, son poulain allait s’installer La France pensait qu'en enlevant le président L. Gbagbo du pouvoir, son poulain allait s'installer facilement. La réalité du terrain montre le contraire. Tout est bloqué. Le pays est au ralenti. Le travail, malgré l’appel du camp Ouattara, n’a pas repris. Les banques et sont restées fermées, ainsi que la plupart des commerces qui d'ailleurs ont été pillés.

L’insécurité s’est installée partout dans la capitale économique. Les opérateurs économiques très inquites, ont stoppé leurs investissements. La vie est devenue chère. Le prix des denrées alimentaires a triplé. Les Ivoiriens ont du mal à trouver de quoi se mettre sous la dent. On joue la mort subite dans les foyers. C’est-à-dire des familles mangent une fois par jour. La solution s’est transformée en cauchemar.  

Le putschiste ne s’est pas encore installé au palais présidentiel. Le pouvoir est devenu de la patate chaude entre ses mains. Il ne contrôle pas encore la situation, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire.

Sa rébellion est en train de se manger. Les différentes factions se battent. Ibrahim Coulibaly veut sa part du gâteau, sous prétexte qu’il a contribué à la réussite du coup d’Etat de la France. Guillaume Soro, quant à lui, veut demeurer Premier ministre. Parce que selon lui, il a joué un rôle déterminant dans la déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Les mercenaires d’Alassane Ouattara refusent de partir. Puisqu’ils n’ont pas perçu la totalité de leur dû. Les jeunes gens armés par le Rdr n’entendent pas déposer les armes. Ceux-ci pensent que le moment est venu pour eux de goûter aux délices du pouvoir.

En clair, c'est la confusion sur les bords de la lagune Ebrié. Des analphabètes dans les commissariats, Des coxers et autres marginaux d’hier occupent les rues, tous armés de kalach. Ils jouent les patrons. Dans les commissariats actuellement, n'allez surtout pas poser plainte, car les policiers ne savent pas écrire. 

Voici la nouvelle Côte d'Ivoire que la France a voulu qui est en train de se construire sous nos yeux.

Source: Le Temps

Comments

[Dr Njoh Elombo]

Bravo donc,à une France misérable ,mais qui fait croire à tous les illetrés orgueilleux de l'Hexagone,qu'elle est au même rang économique international que l'Allemagne, le Japon,l'Italie,et pourquoi d'ailleurs pas , les Etats-Unis ? Le problème réel de la France,chacun le connaît: c'est une petite puissance misérable qui ne survit depuis longtemps que grâce aux vols sophisti-
qués qu'elle réalise quotidiennement au Congo-Brazaville,Cameroun ,Tchad,Gabon,Centrafrique,
Burkina-Faso,Togo . Le Mali limite les dégâts à ce jour 2011. La Guinée Equatoriale ne se laisse marcher sur les pieds que par des espiègleries techniques que le pouvoir politique ne démystifierait pas convenablement, car le Président Téodoro Obiang Nguema ne se comporte
pas du tout comme Paul Biya,Idriss Déby ou Abdoulaye Wade,.Le Sénégal oppose une brouille de piste salutaire à certains égards .Le Bénin nous étonne,car on ne voit pas comment un
pays démocratique continuerait à se développer à partir des ballots de frippes que le Conseil Gé-
néral de la Vendée envoie chaque année à Cotonou. La démocratie béninoire est ridicule sur tous les plans,et personne ne s'étonne en ce moment de savoir que le deuxième mandat que vient de s'attribuer M.Yayi Boni est tout simplement usurpé .Quant au Niger,nous verrons sur le terrain les orientations que prendrait le nouveau gouvernement de M .le Président Mohama-
dou Issoufou:entend-il aider à éclaircir la situation dramatique qu'affronte actuellement la Côte D'Ivoire ? Le nouveau gouvernement nigérien nous aiderait-il à savoir où est en ce mo-
ment M.le Président Laurent Koudou Gbagbo,son épouse Simone Ehiwé au sujet de laquelle
des sources sûres nous apprennent désormais, qu'elle fut sauvagement battue et violée par des
sbires au service de la grandeur de la France ? Nous voulons tout simplement savoir.