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30 juillet 2011

Alain Odjuku Bongo de nouveau dans le grand nord : Pourquoi ? - Petit Lambert Ovono

 

Texto du jour : Alain Odjuku Bongo de nouveau dans le grand nord : Pourquoi  ?

Lors des tournées soit disant républicaines d’Alain Odjuku Bongo dit « Mone kalaba », mais en réalité des tournées pour la campagne électorale pour les législatives de 2011, de nombreuses annonces sortent des conseils des ministres décentralisés tenues dans les capitales provinciales.

Les populations de l’Ogooué maritime, de Nyanga, de l’Ogooué ivindo, de l’Ogooué lolo, et du Moyen Ogooué, qui toutes ont réservé un accueil festif à « Mone Kalaba », attendent les retombées de leurs efforts par la concrétisation des promesses faites par le biafro-gabonais.

Ce ne sera peut être plus le cas de celles du Woleu-Ntem, car le Grand Nord, la province septentrionale, va de nouveau accueillir le mardi 1er août 2011 « Mone kalaba » Ali Odjuku Bongo, comme l’appellent les populations du Grand Nord.

Quelles sont les raisons de cette nouvelle visite ?

Officiellement, ce déplacement, comme vous le diront les griots du biafrais, a pour but d’inaugurer deux ponts situé du côté du Gabon à la frontière avec la Guinée Equatoriale.

Toute une République peut-elle se déplacer pour si peu, lorsqu’on sait que le Président Théodoro Obiang Nguema qui a fini depuis plusieurs décennies la construction de ses ouvrages homonymes du côté guinéen n’avait pas besoin de se déplacer pour mettre en service des simples ponts?

L’objet du déplacement du biafrais dans le Grand Nord ne peut donc se limiter à une simple inauguration de ponts, il est ailleurs.

En vérité, le Woleu-Ntem, province d’origine d’André Mba Obame, celui qui hante les nuits de « Mone kalaba » comme l’appellent les populations du Woleu-Ntem, et à la seule évocation duquel l’appétit gargantuesque de l’usurpateur est coupé, fait voir de toutes les couleurs au biafrais. Et Ali Odjuku a très peur d’André Mba Obame comme nous l’a confié une des filles Bongo Ondimba.

Selon les services de renseignements en poste dans cette province, la visite républicaine d’Alain Odjuku n’a pas produit un changement positif d’image en sa faveur, et le sondage préélectoral effectué dernièrement dans cette province donne le PDG battu à plate couture. De plus, la tournée que vient de boucler les ministres du gouvernement d’André Mba Obame dans le Grand Nord vient de démontrer que les déclaration du Kalaba ne sont que mensonges.

Pris de panique et de peur, et craignant la contagion pour les autres provinces, « Mone Kalaba » est rentré dans une colère noire, et sentant que son pouvoir était menacé si l’Union Nationale n’était pas totalement anéantie, a intimé l’ordre au conseil d’Etat de prononcer la dissolution définitive de l’UN, puis a demandé à ses stratèges de réfléchir à la contre attaque.

Un modus operandi en deux phases a été retenu:

La première phase consiste à un matraquage médiatique de la moindre action de l’Etat au bénéfice de la province du Woleu-Ntem ; cette propagande ayant pour but de recorriger l’image abimée du dictateur et de s’attirer des sympathies des populations septentrionales. L’inauguration des ponts constitue ainsi une occasion en or, d’où ce déplacement dans le Grand Nord.

La deuxième phase consiste à intimider les populations. C’est ainsi que depuis ce week-end du 30 juillet 2011, profitant des funérailles de Simon Essimengane, députés, sénateurs, membres du bureau politiques du PDG, courtisans du Kalaba, tous originaires du Woleu-Ntem ont réuni en cachette leurs secrétaires fédéraux, secrétaires de section, présidents de comité de village pour leur passer le message, et leur intimer de menacer les populations village par village d’arrestation et de prison pour celui ou celle qui se réclamera encore de l’Union Nationale.

Alain Odjuku Bongo a peur, mais l’UN n’a pas fini des troubler ses nuits, mieux que le vaudou, nous lui conseillons le vagavagida pour cacher son corps.

Mais une chose est sure, nous aurons la peau de « Mone Kalaba ».     

AUTEUR: PETIT-LAMBERT OVONO
 
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