Le plan d'Ali Bongo pour massacrer les Gabonais

Dans un communiqué lu sur la RTG chaine, le PDG, vient de donner un avertissement aux médias gabonais et au Conseil National de la Communication, que recouvre cette sortie du parti au pouvoir en République Gabonaise ?

Il est inutile de rappeler, malgré la diversion du PDG, que la tension est à son comble entre le pouvoir et le peuple gabonais au sujet des élections législatives que le gouvernement d’Ali Bongo persiste à vouloir organiser sans introduction de la biométrie.

Tous les partis politiques de l’opposition, toute la société civile, tous les syndicats, et une partie du peuple sont mobilisés pour faire barrage, par tous les moyens, au PDG et à Ali Bongo afin de faire prévaloir la transparence, et partant la souveraineté.

Les médias, dont le but est d’informer, et d’analyser, s’en donnent ainsi à cœur joie, et la patte commence réellement à prendre.

L’opinion gabonaise commence à réaliser le danger d’organiser des élections dans cette ambiance délétère.

Comme à son habitude, le PDG et Ali Bongo n’en n’ont cure ; ils ont déjà préparé leur passage en force, les sièges de la 12ème législature sont déjà partagés, le PDG aura 81 députés, le CLR d’Assélé 6, le RPG de Mba Abessole 2, et le RDP de Bilé Bi Nze 1.

Le reste des sièges sera partagé entre les indépendants et ceux de l’opposition qui voudront y prendre part.

Ce plan, concocté et avalisé depuis deux mois ne saurait être remis en cause pense Ali Bongo.

Toutefois, il fallait l’accompagner par des opérations de charme, non pas en direction des gabonais, qui savent à quoi s’en tenir, mais en direction des diplomates occidentaux et de la communauté internationale en vue de leur fermer les yeux sur la réalité politique en cours au Gabon.

Tel est le sens à donner à la vraie fausse opération de révision de la liste électorale, aux inaugurations des annonces, aux forums, aux promesses d’augmentation, qui ne sont qu’une couche de crème de chantilly sur la bombe qui risque d’exploser sous peu au Gabon.

Mais à l’exemple de son père qui a toujours promis qu’il raserait le Gabon si son pouvoir était menacé, Ali, lui promet de tuer d’abord 10 000 gabonais, seuil qui fera réagir la France pour que son pouvoir usurpé soit inquiété.

Pourvu que les soldats d’origine gabonais prennent conscience, enfin, qu’il est temps d’en finir avec ce sinistre imposteur.

Auteur: PETIT-LAMBERT OVONO - LE GABONOSCOPE