Ali Bongo est en train de passer en force , que vont faire les Gabonais ?

Plusieurs gabonais l’auraient compris, Ali Bongo, le PDG, et leurs courtisans ne veulent pas de la transparence électorale, sinon ils auraient mis sur le tapis les moyens d’y parvenir. 

A la place, Ali a modifié la constitution pour sa taper les pleins pouvoirs, a modifié par une simple ordonnance un code électoral pourtant adopté par consensus, refuse la biométrie, a renié l’accord trouvé avec la classe politique à sa convocation, a dissout l’Union Nationale, parti qui constituait un véritable contre pouvoir pour animer le débat démocratique, a entamé une tournée électorale avec les biens de l’Etat, et comme si cela ne suffisait pas, il a usé et abusé les pauvres gabonais par des annonces et des promesses électorales qu’il ne tiendra jamais.

Ali a peur des la transparence, les gabonais l’ont compris, mais le passage en force qu’il est en train d’opérer est une véritable déclaration de guerre contre chaque gabonais jaloux de sa liberté, jaloux de son vote.

C’est aussi un pied de nez, non seulement à l’opposition et à la société civile gabonaises, mais aussi à tous les démocrates du monde entier.

Ali est en train de donner un mauvais exemple à la démocratie au moment où tous les peuples aspirent à la liberté et à la démocratie.

Son entêtement à refuser d’organiser les élections transparentes va avoir des répercussions dramatiques dont la communauté internationale ne pourrait pas se dédouaner, elle qui fait la sourde d’oreille devant de multiples plaintes portées à sa connaissance par les partis politiques et le société civile gabonaise. Car faut-il le rappeler, cette fois-ci, les gabonais sont prêts à se défendre y compris en posant les bombes contre Ali Bongo et les pédégistes, et le tribunal pénal international n’a que se tenir prêt pour faire un procès à tous les défenseurs de la liberté du Gabon.

Ali Bongo ne laisse pas une autre alternative aux gabonais qui ne croient pas à sa parole d’organiser un scrutin transparent, sinon qu’il consulte le peuple par référendum pour savoir s’il veut une élection sans biométrie.

Ali fait l’arrogant, il a du mépris pour ses opposants et pour le peuple gabonais, et il se sert des biens de tous les gabonais pour vouloir les piétiner, c’est une situation que les gabonais ne peuvent plus supporter, alors qu’Ali et ses courtisans se tiennent prêts car ce sera bombe contre bombe.


AUTEUR: PETIT-LAMBERT OVONO - LE GABONOSCOPE