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30 octobre 2011

GRAND BRAVO AUX MILITANTS DE L'UPG AYANT EMPÊCHÉ LA CÉRÉMONIE DU PALAIS LÉON MBA

Gabon: Pierre Mamboundou inhumé à Ndendé
Gaboneco/ Le corbillard de Pierre Mamboundou se rapprochant de la tente dressée à Rio.
Gaboneco/ Le corbillard de Pierre Mamboundou se rapprochant de la tente dressée à Rio.
Ndendé - L'opposant gabonais historique Pierre Mamboundou décédé le 15 octobre a été inhumé samedi à Ndendé (sud), ville d'où il était originaire et dont il fut le député pour son parti, l'Union du peuple gabonais (UPG), à constaté un journaliste de l'AFP.

Comme dans les précédentes villes du Gabon, où le corps de Pierre Mamboundou a été présenté avant l'inhumation, une foule nombreuse était présente à la cérémonie, ainsi que de nombreux opposants venus lui rendre un dernier hommage.

Dansant au rythme du Ikoku, une danse locale utilisée aussi bien dans les cérémonies de réjouissances que dans celles de deuil, la foule vêtue de rouge et de tee-shirts à l'effigie de Pierrot a accompagné le cercueil porté par des militants.

Le combat que nous avons mené ensemble pendant les élections présidentielles, jusqu'à l'introduction de la biométrie, sera un jour récompensé, a déclaré dans un discours Louis Gaston Mayila, président de l'UPNR (Union pour la nouvelle république, opposition).

L'introduction de la biométrie dans le processus électoral comme gage de transparence a longtemps été défendue par Pierre Mamboundou, dont le parti a refusé de se présenter aux prochaines législatives qui se dérouleront en décembre, la biométrie n'ayant pas été mise en place.

Jeudi à Libreville, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à l'issue de la messe d'enterrement de l'opposant, empêchant le corps d'être acheminé à l'Assemblée nationale pour les hommages officiels.

Selon le secrétaire général de l'UPG Fidèle Wora, la population a refusé que le président Mamboundou aille à l'Assemblée nationale pour recevoir les honneurs de la République, et a préféré passer à Rio qui est vraiment le quartier du peuple. (...) Ils ont voulu exprimer leur attachement et leur affection pour le disparu.

C'est à la dernière minute qu'on va demander Mamboundou, alors qu'on (le pouvoir en place, ndlr) ne voulait pas le voir à l'Assemblée ? (...) c'est impossible, nous refusons ça, a déclaré à l'AFP Raymonde Mboumba, une militante, alors que l'un de ses voisins répétait inlassablement: C'est pas les honneurs nationaux, c'est l'hyprocrisie nationale.

Pour beaucoup surtout, le décès de leur leader n'est pas assez considéré par le pouvoir: Aucun drapeau n'est en berne, relevait à Libreville un militant anonyme, alors qu'un autre reprochait au gouvernement de ne pas avoir décrété de jour férié.

Trois fois candidat à l'élection présidentielle et fondateur de l'UPG, Pierre Mamboundou est décédé d'une crise cardiaque à 65 ans, selon sa famille. Il a passé toute sa vie politique dans l'opposition.

La dépouille de l’opposant historique gabonais, Pierre Mamboundou a finalement quitté Libreville vendredi en fin d’après midi après une longue journée de folles rumeurs.

Alors que le départ de Libreville était prévu à 10 heures, des militants inconditionnels ont refusé la sortie de la dépouille de la maison familiale. Ces militants soupçonnaient un possible détour de la dépouille par l’Assemblée nationale, ce qui n’était pas le vœu de l’illustre disparu selon ces fanatiques.

Fâchés ces militants parfois zélé ont sommé le chauffeur du corbillard commis à la tâche de regagner sa base. Pour avoir la maîtrise de l’itinéraire de la dépouille, les militants ont proposé un voyage par la route.

Après de longues tractations, le cercueil à la couleur rouge bordeaux très richement décoré a quitté la capitale par avion pour Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié. L’avion transportant la bière du président Mamboundou a atterri à Mouila à 17h30. Un dernier hommage est prévu cette nuit dans son fief de Ndéndé où il sera inhumé ce samedi.

Il a consacré sa longue carrière politique entamée en 1989 à l’instauration l’édification d’une nation démocratique et la bonne gouvernance. Son dernier combat a été la transparence électorale à travers l’introduction de la biométrie dans le processus électoral.
Une dizaine de minutes au carrefour Rio, à Libreville et non à l’assemblée nationale comme le prévoyait
La dépouille mortelle de l’opposant Pierre Mamboundou, leader de l’union du peuple gabonais (UPG, opposition) décédé le 15 octobre dernier à été exposé ce jeudi pour une dizaine de minutes au carrefour Rio, à Libreville et non à l’assemblée nationale comme le prévoyait le programme officiel des obsèques. La colère des militants qui protestaient contre une décision du gouvernement qui a interdit une manifestation de l’UPG au carrefour Rio serait à l’origine de l’incident.

Les parlementaires et les représentants du Corps diplomatique, qui s’apprêtaient ce matin à rendre un dernier hommage à Pierre Mamboundou ont été déçus. Ils n’ont pas vu la dépouille du député de Ndéndé. Après la messe de requiem à la cathédrale Sainte-Marie, le corps de l’opposant a été conduit directement au carrefour Rio par les militants, là même où le disparu a fait ses plus grands meetings au cours de sa carrière politique.

Après le carrefour Rio, la dépouille de celui qui fut président de l’UPG pendant plus de 20 ans, a été conduit au siège de son parti au quartier Awendjé, escorté par des centaines de militants et militantes, alors que les parlementaires se préparaient à s’incliner devant la dépouille de leurs collègues et amis.

Vendredi 28 octobre 2011, le corps du défunt sera accompagné à Mouila, dans la province de la Ngounié (sud), avant l’inhumation prévue pour samedi à Ndéndé, dans la stricte intimité familiale.
 
Gabon: Pierre Mamboundou inhumé à Ndendé
La dépouille de Pierre Mamboundou,qui devait faire une halte à l'Assemblée Nationale pour un hommage national ce jeudi à Libreville, a été détournée de cet itinéraire par des militants de l'UPG.
Les militants "en rouge" ont préféré diriger la dépouille de leur leader charismatique de la Cathédrale Sainte-Marie directement à Rio, leur fief.

Au sortir de la messe, ils ont érigé des barrages pour empêcher la progression du cortège vers le Boulevard Triomphal (siège de l'Assemblée nationale), prétendant que les responsables "upégistes" reçus récemment par Ali Bongo auraient perçu de l'argent afin d'accepter de conduire la dépouille à l'Assemblée.

Rappelons que Pierre Mamboundou était président de l'UPG et député de la Dola pour le compte de son parti.
Pas d'hommage national (Gouvernement d'Ali Bongo)
Chapelle ardente à l’Assemblée nationale désertée
Chapelle ardente à l’Assemblée nationale désertée
Au mépris du programme définitif établi par la famille de l'illustre disparu, les militants de l'UPG, venus en masse, ont choisi de faire l'impasse sur l'étape de l'hommage national. A l'Assemblée étaient présents, ses pairs les députés, le corps diplomatique, le gouvernement et les représentants des Institutions. Ces derniers, qui attendaient de pouvoir rendre un dernier hommage à ce digne fils du Gabon, ont été indignés par le comportement des "upégistes".
Toute chose ne cadrant pas avec la légendaire pondération de Pierre Mamboundou Mamboundou, leur leader charismatique.
 
Suite au décès du député Pierre Mamboundou Mamboundou, le programme établi par la famille et approuvé par l’Assemblée nationale prévoyait que la cérémonie officielle d’hommage et de receuillement se tienne ce jeudi 27 octobre 2011 de 11h30 à 13h30 dans l’hémicycle du Palais Léon Mba.

Toutes les dispostitions ont été prises par le Bureau de l’institution en vue du bon déroulemnt de cet évènement.

Contre toute attente, la cérémonie n’a pu avoir lieu, la dépouille n’étant pas arrivée à l’Assemblée nationale comme prévu. Pour seule explication, la famille a allégué que les militants empêchaient l’acheminement du corps vers le Palais Léon Mba.

Aussi, la famille a-t-elle demandé aux députés un délai d’attente pour négocier avec les militants.

Ces négociations n’ayant pas abouti, la famille a proposé, dans un premier temps, le renvoi de la cérémonie au lendemain dans l’espoir de convaincre les militants quant à la nécessité de respecter le rituel de l’Assemblée avant le départ de la dépouille sur Mouila.

Proposition acceptée par le président de l’Assemblée nationale et l’ensemble des députés.

Quelques heures plus tard, cette idée n’a pu prospérer et la famille a suggéré que la cérémonie de la remise de l’écharpe à la veuve et la décoration du disparu se déroulent à son domicile.

Réunis à nouveau de manière expresse, le bureau de l’Assemblée nationale, élargi aux présidents des parlementaires, a examiné la suggestion et dégagé le constat suivant.

Comme toutes les cérémonies qui ont cours à l’Assemblée nationale en pareille circonstance, celle dédiée au député Pierre Mamboundou Mamboundou devait garder un caractère républicain et officiel. Ce qui est contraire à l’hypothèse du domicile familial par définition privé.

Toutefois, l’Assemblée nationale n’a manqué de consentir tous les efforts nécessaires à la prise en charge des obsèques depuis les opérations des pompes funèbres jusqu’au rapatriement de la dépouille à Ndendé, lieu d’inhumation.

Tout ceci pour dire que l’Assemblée natioanle pour rendre un hommage mérité à son illustre député défunt s’est heurté à un ensemble de décisions et impondérables qui ne dépendent pas d’elle.

Enfin, l’Assemblée nationale tient à présenter ses excuses à toutes les personnalités qui ont effectué le déplacement du Palais Léon Mba pour les désagréments occasionnés.
boycotter l’étape du palais Léon Mba
Il se trouve que dans la matinée, les organisateurs des obsèques du président de l’UPG ont dressé une tente, une plate-forme devant accueillir le cercueil et un équipement de sonorisation au carrefour Rio, place forte de Pierre Mamboundou, en ceci qu’il y a tenu les plus grands meetings de sa carrière politique. Ce dispositif devait accueillir la dépouille de Pierre Mamboundou en vue d’une cérémonie de souvenirs, ainsi que prévu dans le programme publié quelques jours auparavant.

Un peu avant la fin de la messe de requiem à la cathédrale Sainte-Marie, une information a parcouru l’assistance, faisant état de ce que la police avait démonté le dispositif installé au carrefour Rio. Pris de colère, le « peuple » de l’UPG a décidé, pour donner la réplique à l’acte de la police, de ne plus conduire l’enveloppe charnelle de Mamboundou à l’Assemblée nationale où attendaient déjà les parlementaires et le Corps diplomatique. Malgré les discussions très animées, les militants ont campé sur leur position. C’est ainsi qu’au sortir de la cathédrale, le cortège funèbre a emprunté un autre itinéraire : Sainte-Marie, station Arambo, collège Bessieux, gare routière et Rio.

Composée d’un peu plus d’un millier de personnes, la cohorte bariolée de rouge, couleur d’identification des partisans de l’UPG, a accompagné le cortège à pied jusqu’à Rio en scandant des chants partisans et l’hymne national du Gabon.

Sur la place de la Tolérance à Rio, des milliers d’autres personnes attendaient, encadrées par la police qui, vraisemblablement, avait reçu l’ordre d’empêcher la halte programmée. A l’arrivée du cortège funèbre, la police a voulu empêcher la halte. Mais, visiblement débordée et sans doute pour éviter l’affrontement, elle a fini par laisser la cohorte en provenance de Sainte-Marie suivre le chenal tracé par la foule, afin de permettre au fourgon mortuaire de marquer sa pause et de se rapprocher de la tente qui avait été remontée, cette fois sans le plancher et sans sonorisation.

Le service d’ordre de l’UPG également débordé s’est résolu à écourter cette halte. Le «dernier meeting de Pierre Mamboundou à Rio», ainsi qu’on l’entendait dire dans la foule, n’a donc duré qu’une dizaine de minutes. Mais comme au temps de sa magnificence, Pierre Mamboundou a attiré sur cette place autant de monde que lors du meeting d’ouverture de campagne électorale de la présidentielle anticipée de 2009.

Après avoir été recouvert, par les militants, du drapeau vert-jaune-bleu du Gabon et du drap rouge de l’UPG, le corbillard a quitté la place de la Tolérance, en compagnie d’une foule monstre, pour continuer la marche vers le siège de l’UPG au quartier Awendjé.

 
Source: Gabonlibre.com - La Voix du Gabon
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