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POUR UN GABON MEILLEUR!
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4 novembre 2011

L’échec annoncé des élections législatives d’Ali Bongo

Nul autre pouvoir que celui d’Ali Bongo n’aura connu une telle turbulence en deux ans d’existence, préfigurant une fin qui risque d’être tragique et horrible non seulement pour l’intéressé, mais également pour le Gabon.

Si les raisons sont connues et les solutions pour l’accalmie clairement identifiées, il faut dire que des deux camps qui se sont formés autour d’Ali Bongo et qui se livrent une lutte à mort pour exister, l’un s’oppose farouchement à la démocratie et a fait le choix de la fermeté et de la brutalité.

Font partie de ce camp, Guy Bertrand Mapangou (directeur de cabinet du chef du PDG), Jean François Ndongout (ministre de l’intérieur) originaire comme Mapangou de la Ngounié, Blaise Louembet (le nouveau riche en milliards du Gabon) et Faustin Boukoubi (par peur de recevoir une nouvelle gifle), tous deux originaires de l’Ogooué Lolo, et dans une moindre mesure Laure Olga Ngondjout du Moyen Ogooué et Jean Pierre Oyiba de Franceville, ainsi quelques autres menus fretins dont Nkea Ndzingui de Minvoul.

Inspirateurs de la stratégie de prise de pouvoir par la force depuis la déclaration de la fermeture des frontières après l’annonce du décès d’Omar Bongo Ondimba, ce groupe a réussi à imposer la candidature d’Ali Bongo comme candidat du PDG à l’élection présidentielle du 30 août 2009, à menacer de mort Rose Francine Rogombé, président de la République par intérim, à déclarer Ali Bongo vainqueur sur des faux procès verbaux, et à intimer à Mborantsuo l’ordre de bidouiller les résultats pour déclarer Ali Bongo élu président de la république.

A l’actif de ce groupe, on ne compte plus la violation de la loi, le piétinement des droits et des libertés, les menaces et intimidations en tout genre, etc.

Décidé d’aller jusqu’au bout de sa logique, c’est ce groupe, qui s’oppose à l’introduction de la biométrie, opère le noyautage de l’opposition, menace de dissolution les partis politiques en lieu et place des leaders, en mettant de côté leur personnalité morale, comme dans l’affaire d’André Mba Obame le vrai président de la république élu du Gabon, et l’Union Nationale, et veut organiser par la force un scrutin dont tout le monde comprend qu’il est aujourd’hui sans enjeu.

Les gabonais, soucieux du court terme, et préoccupés par ce qu’ils mangeront demain, ont pourtant compris que les tumultes auxquels nous assistons signent l’échec des prochaines élections législatives, car une nouvelle façon de faire de la politique au Gabon est en marche ; c’est celle qui consiste à rendre au peuple sa souveraineté.

Pour ne pas l’avoir compris, les sbires d’Ali Bongo risquent de terminer par l’épée qui est suspendue sur leur tête.


Auteur: PETIT-LAMBERT OVONO - LE GABONOSCOPE
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