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POUR UN GABON MEILLEUR!
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28 février 2012

Révélation au grand jour du complot politique d’un quarté qui retarde le Gabon

TEXTO DU JOUR: Révélation au grand jour du complot politique d’un quarté qui retarde le Gabon
 
Les députés de la 12ème législature de l’assemblée nationale du Gabon ont, sans surprise confirmé hier lors de leur entrée en fonction hier président de l’assemblée nationale « le voleur de 7 milliards 920 millions de F CFA Guy Nzouba Ndama», selon une formule d’un commentateur du site Gabonlibre.

Un coup d’œil sur cette ecclésia laisse apparaitre l’image d’une institution abimée dans la forme et inutile dans le fond.

L’actuelle assemblée dans sa composition est d’abord une assemblée qui rappelle le parti unique, avec la totalité des députés issus d’un même parti et élus sans concurrents lors des élections non transparentes et crédibles.

Son bureau ensuite est une alchimie tribaliste confortée et affirmée selon la formule d’Assélé et Nzouba de la République à deux pieds du Haut Ogooué Lolo.

Sa présidence, confiée de nouveau à Guy Nzouba Ndama, député depuis octobre 1990, et Président de l’Assemblée nationale depuis le 27 janvier 1997 est un mauvais exemple donné à la démocratie gabonaise qui a besoin de vitalité et de jeunesse au moment où un nouveau président de la république fut-il usurpateur est à la tête de l’Etat.

Enfin, le maintien de Nzouba à cette fonction, alors que c’est un ressortissant de sa province qui dirige le parti au pouvoir est la réalisation d’un complot pour empêcher les ressortissants des autres provinces d’accéder au pouvoir ; complot concocté sur la base d’accords secrets après le décès d’Omar Bongo entre Nzouba Ndama, Faustin Boukoubi, Mborantsuo et Ali Bongo, accords auxquels ils ont associé plus tard Rose Francine Rogombé, et non Paul Biyoghe Mba comme souligné quelques fois à tord.

Dans le fond, l’existence d’une assemblée nationale est inutile depuis qu’elle est dirigée par Guy Nzouba Ndama qui remplaçait Eloi Rahandi Chambrier au perchoir. Avec Nzouba Ndama, cette institution a rabaissé le niveau de notre démocratie par le détricotage de la législation comme jamais à aucune autre époque, y compris au temps fort du PDG parti unique, à commencer par la modification d’une constitution adoptée de façon consensuelle de 1991 qui avait réduit le mandat du président de la République à 5 ans renouvelable une seule fois, et par la réduction des missions de cette chambre parlementaire notamment celle du contrôle de l’action de l’exécutif.

L’assemblée nationale est donc devenue une simple chambre d’enregistrement, elle aura désormais de sérieuses difficultés à s’exprimer d’autant plus qu’issue du seul parti au pouvoir, on voit très mal une assemblée dont le président fondateur du parti a déjà fixé l’objectif à savoir accélérer ses réformes, contrôler l’action de cet exécutif, car on ne peut scier la branche sur laquelle est assis. En d’autres termes, le pouvoir législatif va se retrouver totalement rabaisser au profit de l’exécutif dont les violations incessantes des lois, le détournement des deniers publics, la corruption endémique et les attaques sanguinaires contre les libertés publiques ont augmenté en nombre.

Enfin, c’est une assemblée qui aura du mal à s’exprimer sur le plan internationale et notamment dans les institutions francophones si François Hollande arrivait au pouvoir en France.

Plutôt que de fantasmer sur la nomination d’un premier ministre issu d’une autre province que l’Estuaire, les gabonais devraient se préoccuper un peu plus de la réalité du pouvoir qui se trouve embrigadée dans les mains d’une bande de comploteurs responsables de tous les maux dont souffre le peuple gabonais.

 
Auteur: PETIT-LAMBERT OVONO     
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