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31 mai 2012

APPEL AU PEUPLE GABONAIS À SE FAIRE JUSTICE SUR LES CANNIBALES, USURPATEURS ET INCOMPÉTENTS BONGOÏSTES QUI TUENT VOS PARENTS!

Gabon : Va-t-on lever l’immunité parlementaire du sénateur Ekomi Eyéghé ?

 

Accusé par un assassin, lors des sessions criminelles spéciales, d’être le commanditaire de son crime sur une fille de 12 ans, le sénateur du Komo Kango, Gabriel Ekomi Eyeghe, pourrait perdre son immunité parlementaire ce vendredi 1er juin. La procédure est en cours au palais Léon Mba, même si nombreux sont ceux qui doutent de son aboutissement.
Gabon : Va-t-on lever l’immunité parlementaire du sénateur Ekomi Eyéghé ?
Gabriel Ekomi Eyéghé, c’est 207 résultats en 0,32 secondes sur Google. Bien peu. L’homme est pourtant entrain de devenir célèbre et il va davantage avoir des articles sur Internet comportant son nom, surtout si la levée de son immunité venait à être prononcée vendredi au palais Omar Bongo. La question a en effet été à l’ordre du jour de la réunion du bureau du Sénat gabonais, ce mercredi 30 mai.

Il se trouve que le sénateur Gabriel Ekomi Eyéghé a été cité, le 8 mai dernier devant la Cour Criminelle de Libreville, par Aristide Pambou Moussounda, condamné à perpétuité pour l’assassinat d’une fille de 12 ans. L’infanticide a indiqué que son acte «a été commandité par le sénateur du département du Komo Kango, Ekomi Eyeghe Gabriel. Le sénateur m’a demandé de lui fournir la langue et le sexe d’une fille, en échange de 20 millions de francs CFA».

Le criminel qui avait commis son délit après avoir reçu un acompte de 500 000 francs, a soutenu qu’il avait abandonné le corps sans vie de sa victime dans la forêt avec le projet de revenir vers 21 heures pour l’ablation du sexe et de la langue demandés par son commanditaire. La mise à terme de son plan a été déjouée par les parents de la victime qui s’étaient mis à la recherche de leur fille avec l’aide des villageois. Ils ont retrouvé le corps de la fille avec, à ses côtés, la chemise bien particulière de l’assassin qui n’était autre que le voisin de sa victime.

La justice, selon des sources concordantes, a donc demandé la levée de l’immunité parlementaire de Gabriel Ekomi Eyeghe. Ainsi, après le bureau du Sénat qui l’a examiné ce mercredi 30 mai, l’institution entend statuer sur la question le vendredi 1er juin. Les membres de l’institution seront réunis, le même jour, à l’occasion de la remise, par Gilbert Ngoulakia, premier Président de la Cour des comptes, du rapport général portant sur le contrôle de l’exécution de la loi de finances.

Interrogés en off, de nombreux sénateurs assurent qu’ils ne voteront pas pour la levée de l’immunité parlementaire de leur collègue. Pour la plupart d’entre eux, Gabriel Ekomi Eyéghé n’est que la victime expiatoire d’un spectacle judiciaire en mal de résultats et d’un système qui protège bien d’autres commanditaires de crimes à but occultiste ou de sorcellerie politique, selon l’expression de Bruno Ben Moubamba. Pour d’autres, il n’y a pas assez d’éléments de preuves justifiant la convocation au tribunal du sénateur incriminé.

Hypothétique prévenu, Gabriel Ekomi Eyéghé s’est d’ailleurs fendu, la semaine dernière, d’un long droit de réponse au journal Le Mbadja. Il y clame la présomption d’innocence, se défend de ce que le mobile du crime, «prélever des organes, notamment la langue et le sexe», ne saurait être le bon.

Il s’appuie à ce sujet sur le fait que «l’examen du corps ne fait mention d’aucun prélèvement d’organe». Il assure également n’avoir «jamais rencontré le sieur Aristide Pambo Moussounda de (sa) vie», et conclut que «les accusations de l’assassin à mon endroit ne reposent sur aucune preuve matérielle tangible. Il est vraisemblable que l’assassin ait été manipulé pour me compromettre et faire de moi un bouc émissaire commode dans le contexte politique et judiciaire du moment. C’est la raison pour laquelle je me réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires pour que mon honneur soit rétabli. Car, je suis victime d’une conspiration dont j’ignore les motivations profondes. Dans touts les cas, «la vérité n’a pas de tombe». Et «il n’ya pas de vérité que le temps ne révèle».»

Au regard d’une telle déclaration, le sénateur n’a donc rien à craindre d’une petite confrontation avec son supposé nervi, ni de l’ouverture d’une enquête plus poussée. Il n’en ressortira que grandi en cas d’innocence établie. Quoi de mieux pour rétablir un honneur souillé ? Mais, ainsi que cela se murmure dans les couloirs du palais Omar Bongo, ses collègues du Parti démocratique gabonais, majoritaire, n’accepteront pas que son immunité soit levée. Chiche !

Source: Gabonreview
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