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POUR UN GABON MEILLEUR!
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1 août 2012

P.L. Ovono : "Le pouvoir d’Ali Bongo aux abois, insulte Pascal Canfin"

Ali Bongo n’est pas allé avec le dos de la cuillère, mais au bazooka pour insulter copieusement le ministre français chargé du développement Pascal Canfin.

Par le truchement du billet Makaya paru dans le quotidien gouvernemental le lundi 30 juillet 2012, le président usurpé, illégitime et autoproclamé du Gabon s’est autorisé, à travers sa presse d’égout de s’en prendre à un homme propre, un démocrate et républicain qui ne traine, ni la réputation de détourneur de deniers publics, ni celle de receleurs de biens mal acquis, et encore moins la réputation d’immigré clandestin à l’identité douteuse, et qui manque de courage pour confrontation de son ADN avec celui de ceux qu’il prétend être ses parents.

Devenu président usurpé par la grâce du patronyme qu’il porte très mal, que signifient ces vomissures d’Ali Bongo contre Pasacl Canfin ? Quelles sont les raisons des attaques si violentes contre la France?

Tout le monde l’aurait sans doute remarqué, la méthode des dictateurs africains consiste d’une part à accuser les occidentaux de paternalisme et de néocolonialisme quand ils sont pris en flagrant délit de barbarie, mais d’autre part à s’agiter le chiffon d’une Afrique persécutée afin de solliciter la compassion des autres dictateurs Africains.

Le spectacle qu’offre Ali Bongo vis-à-vis de la France aujourd’hui est si lamentable qu’il n’y a pas si longtemps, alors que Nicolas Sarkozy était encore au pouvoir, il avait ordonné à ses valets Boukoubi et Mvé Ella de lancer une cabale contre le Parti Socialiste français et ses membres, oubliant que la démocratie française permet facilement les alternances. En versant sa bile contre le ministre Pascal Canfin, c’est aussi contre toute la France qu’il le fait, et les députés français n’hésiteront pas très prochainement dans les questions d’actualité au gouvernement, de demander à Jean Marc Ayrault de s’expliquer sur les insultes proférées contre un membre de son Gouvernement, et au besoin de prendre des mesures contre le Gabon dont la survie dépend à 80% de la France. Pourvue que ces sanctions commencent à frapper Ali Bongo et ses sbires du PDG.

Toutes choses égales par ailleurs, Ali Bongo peut-il vraiment dire les yeux dans les yeux à l’Ambassadeur de France à Libreville, Monsieur Jean François Demazières, qu’il n’est pas un récidiviste en matière de violations des droits de l’homme ?

Sinon dans quelle autre démocratie au monde un pouvoir peut il se permettre de dissoudre un parti politique ?

Dans quelle autre démocratie au monde un organe de régulation de la presse peut-il s’ériger en juge pour condamner les médias ?

Dans quelle autre démocratie au monde bidouille-t-on les résultats des élections sortis des urnes ?

Dans quel autre pays au monde un président de la cour constitutionnelle reste-t-il à ce poste plus de vingt ans qui plus est, se trouve être belle mère d’un chef d’Etat?

Au temps de Jacques Foccart, qui avait mis son père adoptif au pouvoir, des individus comme Ali Bongo pouvaient dire que ce n'était plus qu'une question de jours pour eux.

Mais sait-on jamais, les blessures sont si profondes que la rupture semble consommée.

Qui vivra verra.

Auteur: PETIT-LAMBERT OVONO

TEXTO DU JOUR : Le pouvoir d’Ali Bongo aux abois, insulte Pascal Canfin
Source: P.L. Ovono - LE GABONOSCOPE
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