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POUR UN GABON MEILLEUR!
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27 août 2012

Une Conférence Nationale Souveraine DOIT nécessairement se tenir au Gabon, c’est inévitable.

L’attitude d’entêtement d’Ali Bongo est tout simplement suicidaire pour son pouvoir, et également pour sa propre intégrité physique ainsi que celle des membres de sa famille.

Seulement, cette attitude qu’observe le chef de l’état gabonais est compréhensive à plus d’un égard…

D’abord parce qu’Ali Bongo est de nature vaniteuse. Que cette vanité a eu le temps, telle une tumeur, de se nourrir en se gangrénant très tôt et pendant très longtemps d’une illusion d’exceptionnalité. Au départ par les privilèges qu’il avait en tant que fils d’un chef d’Etat. Et subséquemment, par la servilité dont ont fait systématiquement montre tous les hommes qui ont été à son service depuis qu’il occupe les plus hauts postes au sein de l’appareil de contrôle de l’état gabonais.

De plus, la personnalité intrinsèque d’Ali Bongo le rapproche plus d’un Adolf Hitler plutôt que d’un Fidel Castro, qui sont tous deux des va-t-en-guerre. À la différence que le premier aimait un peu trop s’entourer de « lèche-cul » et de « faux-cul » ; raison pour laquelle il a perdu la guerre alors que le dernier, lui, a gagné la sienne. Et le fait pour lui d’être en plus homosexuel n’arrange bien évidemment pas les choses.

Et enfin, le fait pour Ali Bongo de ne pas être génétiquement Gabonais ; donc de ne pas comprendre ni parler une seule de nos langues vernaculaires, le met hors de portée de nos récriminations profondes. Il est donc incapable de sentir comment vibre l’âme de notre pays – comme savait si bien le faire naguère son prédécesseur – afin de prendre les décisions qui s’imposent au bon moment pour garder la cohésion de tout un peuple.

La Conférence Nationale Souveraine DOIT se faire, mais à une seule et unique condition. Elle ne sera pas et ne devra pas être, comme le disent certains, des Accords de Paris bis. Ce serait perdre encore 22 ans de villégiature politique dont le pays ne dispose plus.

La CNS devra marquer l’Histoire du pays en la toilettant de tous ses maux, de tous ses mensonges, de tous ses crimes, de tous ses secrets, de tous ses non-dits… afin de créer enfin un peuple neuf, uni autour d’un même socle de valeurs et de vérités à partir duquel un chef pourra légitimement et unanimement être élu.

Vouloir faire de cette Conférence un seul rendez-vous des sempiternels problèmes de fauteuils que se disputent les seuls hommes politiques, serait une nième erreur dont le pays ne se relèvera PAS.

Car nous savons tous que le GABON tout entier vit dans le mensonge depuis 1958… c’est-à-dire depuis la date où Léon Mba Minko Mi Edang avait dû sacrifier un de ses compatriotes (c’est-à-dire un Gabonais) lors d’une initiation traditionnelle en vue de devenir… PRESIDENT.

Voilà le point de départ sur lequel la CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE devrait s’ouvrir en vue de se fermer sur une RECONCILIATION NATIONALE.

Sans ce chronogramme de départ, cette CNS ne sera qu’un ramassis d’échanges qui ne verra s’affronter que ceux qui veulent (re)prendre les fauteuils que d’autres occupent en ce moment, et qu’eux-mêmes avaient déjà occupés avant eux, et dont ils veulent absolument s’assurer qu’ils n’échoiront à personnes d’autres qu’à leurs proches parents amis et connaissances, lorsqu’ils se seront fatigués de les occuper.

Vouloir embrigader le peuple dans des guéguerres aussi nombrilistes que narcissiques, est tout aussi criminel que les crimes dont on accable le pouvoir d’Ali Bongo aujourd’hui même.

Tant que le mensonge n’est pas extirpé de la mémoire collective. Tant que la vérité sur tous les cadavres qui ornent les Armoiries de la Républiques n’est pas étalée. Tant que les vols et les détournements de tous ceux qui se sont enrichis sur le dos du peuple ne sont pas avoués… le Gabon ne connaîtra JAMAIS une PAIX et une PROSPERITE durables.

Oui, à partir du crime rituel commis par Léon MBA, s’est érigée une république du CRIME ; passage obligé pour accéder à la Magistrature Suprême.

Et la « Magistrature Suprême » n’a plus ses appartements au seul Palais du 2 Décembre du bord de mer. Elle s’est installée partout. Du siège de la présidence de l’Assemblée Nationale en passant par celui du Sénat ; de celui de la présidence de la Cour Constitutionnelle en passant par celui du Tribunal ; de celui du Recteur de l’UOB en passant par le Proviseur du Lycée Léon Mba… jusqu’au maître d’école du CP1 qui rêve de prendre la place de son Censeur plus méritant… le CRIME s’est installé partout ; s’imposant en pierre angulaire d’une fulgurante et nauséabonde ascension sociale. Et ceci, dans le seul et unique but de devenir « quelqu’un d’important » auprès de ses parents et amis.

Car, Léon Mba, malgré son crime, a-t-il pour autant fait entrer son nom dans le panthéon des grands hommes d’état de son siècle ? Je ne le pense pas.

Omar Bongo, avec ses nombreux crimes, n’a-t-il pas fini sa vie avec comme seul dernier scoop international à son actif, une plainte contre les BMA intentés contre lui et ses semblables ?

Et que retiendrons-nous d’Ali Bongo et de ses complices une fois partis, si ce n’est qu’ils auront, eux aussi, pour arriver, contrôler, consolider et asseoir leur pouvoir jusqu’à leur mort, assassiné tour à tour Joseph RENDJAMBE, George RAWIRI, Pierre MAMBOUNDOU et bientôt… André MBA OBAME.

Où voulez-vous qu’on aille avec un pays comme ça mes Frères et Sœurs ?

Source: Collectif « Diaspora Gabonaise »

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