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POUR UN GABON MEILLEUR!
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17 novembre 2012

M. Ali Bongo cherche la bagarre. Mais alors pourquoi l'Opposition refuse-t-elle cette invitation à monter sur le ring ?

Dans les hésitations de l'Opposition à en découdre physiquement avec les ennemis du Gabon, on voit bien toute la stratégie peureuse ou méfiante qui consiste à refuser de regarder la réalité en face : M. Ali Bongo ne bougera pas d'une ligne en ce qui concerne son rejet ferme et définitif de convoquer une Conférence Nationale Souveraine. Pire, ce fils à papa va jusqu'à menacer de se montrer sans pitié contre toute manifestation d'emblée interdite !

Est-ce donc la bagarre que M. Ali Bongo rechercherait-il maintenant ? OUI est la seule réponse qui justifie un tel défi lancé à l'Opposition !

Aucun doute n'est plus permis sur la façon de lire cet enchaînement d'actes méprisants posés par le monarque "alibéniste" et son écurie de sujets lâchés dans les arènes publics que sont les médias aux ordres, internet, 3 A TéléSud, Médiapart...les blogs "émergents". Ils s'appellent Bilie-By-Nzé, Michel "Toki" Ogandaga, le "co-bachelier" Charles Mvé-Ella, le diplômé "Doit réussir" Ernest Mpouho-Epigat...qui n'ont pas froid aux yeux de répercuter à haute et intelligible voix, les termes du discours prononcé devant les deux chambres réunies du Parlement, savoir que jamais une seconce CNS n'aura lieu tant que leur Dieu Ali Bongo tiendra les rênes du pouvoir ! On ne peut pas être plus clair ! L'Opposition a beau battre la campagne ou le rappel de ses militants et sympathisants, hurler aux loups, dénoncer l'imposture...rien n'est jusqu'à ce jour venu ni introduire un doute dans l'esprit de notre 4ème dictateur, ni amorcer une lueur d'espoir que l'Opposition parvienne à ses fins.

Confrontée en 1990 et en 1993, à un Omar Bongo qui ne voulait pas entendre raison, la principale coalition des partis de l'Opposition en avait aussitôt tiré les conséquences qui s'imposaient. La rue, gonflée à bloc du nombre sans précédent de politiques et d'étudiants, remporta ce bras de fer en un temps de mobilisation plutôt court, et renversant dans la résistance "incassable" affichée contre la monogouvernance bongoïste.

Rappelons, à ce propos, les limites d'une rare violence franchies lors de ces grands moments de démocratie. Souvenons-nous (ce n'est pas si vieux que ça !) que face à l'arrogance du tout puissant Omar Bongo, faiseur et "défaiseur" de prince, celui qui "faisait d'un homme un chien et d'un chien un homme", les Gabonais ne reculaient plus devant aucune occasion ou aucune arme à même de contraindre le pouvoir en place à tenir une CNS. La violence prendra une tournure incontrôlable aux lendemains de l'élection présidentielle de 1993. Je ne parle même pas du soulèvement national ayant succédé à l'assassinat de Joseph Rendjambé. Et que dire de tous ces chiens errants que les Port-Gentillais avaient rhabillé en T-shirt du PDG ? Que dire de cette guerre civile à peine croyable déclenchée dans notre capitale économique ?

Que penser de cette barre de fer jetée en plein meeting sur Omar Bongo ? Mais alors ce flot de marcheurs essaimés à travers Libreville, ces grévistes longue durée, ces étudiants empourprés par le désir de liberté, ces femmes qui se dénudaient en guise de malédiction devant le portail de La Présidence, cette vague de retentissantes défections internes au "Parti de masse", ces bâtiments incendiés dont le fameux "Studio One Night Fever", le remarquable courage du dessinateur de "La Griffe" -quand c'était un vrai journal !) Laurent Lévigot, notre Alain Dickson national, Simost, Ngoua-Ngou...? 

Nous tenons-là des exemples desquels nous inspirer pour éclairer une riposte populaire à répondre à l'ententêtement de M. Ali Bongo qui semble n'attendre que l'Opposition l'affronte ouvertement. La panique relevée dans le choix pour M. Ali Bongo, de devoir s'infiltrer des espions parmi le public au dernier meeting de l'Union Nationale, ne démontre qu'une chose : c'est la fièvre d'une veillée d'arme au Palais du Bord-de-mer où là-bas ils se préparent au pire, à vaincre par le sang ou mourir ! Il est alors très curieux de constater que l'Opposition aille à reculons, biaise, tourne autour du pot, évite de mettre le mot qu'il faut sur le péril national de passer par une descente dans la rue pour obtenir, en usant de tous les moyens de persuasion sans exclure le dernier recours à la force, une CNS ou au mieux, que M. Ali Bongo reconnaisse enfin l'évidence qu'il n'est pas le bon candidat pour le poste. 

Levons un tabou, et disons clairement que la surdité présidentielle et les non-dits de l'Opposition concourent à durcir les coeurs, et qu'on le veuille ou non, convergent vers l'issue inéluctable que se trouve être l'insurrection. M. Ali Bongo la provoque, il l'attend de pied ferme ; tout ce que ce chef d'Etat immaturé entreprend voilà trois années éprouvantes, tend à promettre aux Opposants et aux Gabonais victimes de cette quatrième présidence infantile et sous influence béninoise, d'en sortir vainqueur, et haut la main d'ailleurs ! 

Preuve en est que la dilapidation des revenus du pétrole ou du manganèse ou du bois se poursuit en toute impunité ; les conditions structurelles de l'apprentissage de nos écoliers, collégiens, lycéens et étudiants ne sont plus celles que nos budgets votés à plus de dix chiffres offraient jadis aux élèves bénéficiaires de meilleurs avantages (bourses dès la 6ème, manuels scolaires gratuits, bourses nationales et internationales en fonction des résultats, B.S.T...) que ces pontes du régime furent en temps de vaches grasses ; deux nominations à de hautes responsabilités sur deux concernent des Gabonais douteux ou tout simplement des étrangers ; un ressortissant Béninois (et Gabonais-à-vérifier) officie en tant que "Président-Bis" ; lequel M. Maixent Accrombessi Nkani a contribué au versement sur les deniers de l'Etat, en février 2012, d'une somme de 14 milliards de Francs Cfa en dédommagements aux rapatriés béninois du Gabon en 1978 ; des étudiants qui ne revendiquaient que leurs droits et des manifestants des quartiers Nkembo et Cocotier sont toujours retenus captifs à Gros-Bouquet (dont on reste sans nouvelles) ; une mesure illégale prive plusieurs fonctionnaires de leurs appointements mensuels, alors qu'ils continuent à aller bosser ; des compagnies privées valsent sans ménagement ou retraitent des employés soupçonnés être sensibles aux intérêts politiques autres que ceux du Distingué Camarade, etc.etc. 

Jusqu'à quelle ixième entorse à notre Constitution de la part de M. Ali Bongo, l'Opposition prendra-t-elle enfin la mesure du défi physique et insurrectionnel lancé ? Quelles preuves suffisantes faudrait-il encore à l'Opposition pour enregistrer une bonne fois pour toute, l'information selon laquelle M. Ali Bongo a-t-il déjà entamé son entraînement en vue du combat final ? Quand est-ce que l'Opposition s'enfilera-t-elle à son tour, ses gants de boxe ? Qu'est-ce qu'ils entendent, bon sang de bon Dieu ? Des cadavres gisants à terre comme à Port-Gentil ? L'UOB, le CUSS, l'USTM et le SEENA à la rescousse ? Un "Ouestaf" à la Vice-Présidence ? Un coup de pouce de François Hollande ? Un miracle du Ciel ? Que l'irréparable soit atteint ? Ou bien que d'autres décident comment agir à leur place ou bien prennent-ils leur place sur le ring où M. Ali Bongo commencent à se plier les poings ? 

El Hadj Omar Bongo-Ondimba, "Dieu d'André-Dieudonné Berre", "Nzamba-Kana des Bwitistes", "1er Mari National", Super-président élu en 1973 "à beaucoup de pour cent", même lui il a cédé en son temps !!! Mais diantre ! pour quelles raisons ce serait-il plus compliqué avec le "Bébé-Hollandais" du Pôpô ? Qu'a-t-il de plus que le Président Fondateur du PDG ? Qu'y a-t-il en dessous de ce statut quo visiblement incompréhensible ?          


Auteur: Feu-PDGiste-A-Mort
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