Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
POUR UN GABON MEILLEUR!
POUR UN GABON MEILLEUR!
Archives
Derniers commentaires
3 février 2013

GRAND BRAVO À G. ELLA NGUÉMA QUANT À SON VIBRANT APPEL À LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE

Ma vision du juste Gabon par Gérard Ella Nguema
Ma vision du juste Gabon par Gérard Ella Nguema
Ma vision, par delà les remous des eaux troubles agités par une clique inconsciente, est celle du Gabon promis et offert par celui qui a fait les cieux et la terre. Il s’agit d’un Gabon où les peuples de la planète, enfin réconciliés, s’abreuvent tranquillement à la source de la vie. 

Mais pour que ma vision devienne réalité, il faut que les Gabonais retrouvent leur sérénité dans la constante amélioration de leurs conditions de vie. Et c’est cette sérénité qui fait aujourd’hui défaut. 
Soyons honnêtes, et remarquons qu’il existe deux Gabons. 
Le premier Gabon est celui des hommes et des femmes sobres, qui malheureusement croupissent dans la misère, à cause des contingences exterminatrices fabriquées par des émissaires de la mort. C’est la République du Gabon. 
Le deuxième Gabon est celui de quelques figures morbides qui cherchent toutes les occasions de créer la guerre, parce qu’ils n’ont pas d’initiative politique, tout en voulant donner l’impression de gouverner. C’est le Royaume du Gabon, balloté de main de fer par Sa petite Majesté Ali Bongo Ondimba et ses « chers concitoyens ». 

Pour vous en convaincre, souvenez-vous que votre petit souverain, Ali Bongo Ondimba, dès sa scandaleuse prise de pouvoir, a fait sienne une chanson qu’il se plaisait à scander même hors de nos frontières, en disant : « Laissez-nous avancer ! » 
Cela signifie que déjà, il se savait l’obligation de faire deux Gabons, celui de ceux qui devaient avancer, et celui de ceux qui devaient laisser les autres avancer. 

Lequel de ces deux Gabons devons-nous choisir et promouvoir, le royaume, ou la république ? 

A un moment donné de notre histoire, qui heureusement ne fait que commencer, nous avons cru bon, peuple Gabonais, confier notre destin aux partis politiques et aux hommes politiques, parce que nous les croyions mieux indiqués pour ce faire. 
Avouons que nous nous sommes trompés. 

Nous nous sommes trompés parce que la majorité des partis politiques sont des partis de famille, dont certains n’ont pas de militants, mais existent pour donner le change et faire croire à l’opinion internationale qu’il y a pluralisme politique au Gabon. 
Nous nous sommes trompés parce que ces partis politiques, parfois se déclarent de l’opposition, et quelques temps après se retrouvent dans la majorité dès que le système Ali promet d’injecter quelques milliards dans une affaire aussi creuse que le Conseil National de la Démocratie (CND), lequel est un leurre et une réponse dilatoire qui tend à distraire le peuple de sa demande d’une conférence nationale souveraine. 

Nous nous sommes trompés parce que nous avons une caste de politiciens véreux, aussi bien dans le pouvoir que dans l’opposition, lesquels ont en commun les mêmes reflexes du PDG dans lequel ils ont été forgés et formatés. Ils ont pillé le pays et continuent de le faire, ont peur de rendre des comptes, et font semblant de vouloir une conférence nationale souveraine qu’ils sabotent eux-mêmes. 

Nous nous sommes trompés parce que ces hommes politiques ont tué l’économique, le social, et le culturel, pour déifier le politique afin de paraître. 

Nous nous sommes trompés, parce qu’aucun de ces hommes politiques supposés représenter le peuple ne rentre à la base demander l’avis de son électorat avant toute prise de position. 
Nous nous sommes trompés parce que les politiciens se servent du peuple au lieu de le servir. 
Et parce que nous nous sommes trompés, corrigeons notre faute en reprenant NOTRE POUVOIR, parce que le pouvoir appartient au peuple. 

Voici quelques exemples récents de ce qu’Ali Bongo Ondimba a fait de notre pouvoir : 
- Il y a à peine deux mois, ceux qui vivent à Libreville ont assisté ou entendu la fusillade perpétrée par deux jeunes (deux hommes blancs) dans un immeuble devant l’aéroport, en pleine journée. Aucune enquête officielle n’a été ouverte, et la presse n’en a pas parlé. 
- Deux semaines après seulement, des policiers, au grand étonnement des passants, se sont tirés dessus au Commissariat Central de la capitale, augurant l’affrontement permanent entre les différends corps d’armées qui se vit aujourd’hui. Là aussi, motus et bouche cousue. 
- Il y a juste quelques semaines, un groupe armé de fusils de guerre, se réclamant de la police gabonaise, a tiré à bout portant et à balles réelles sur l’Honorable Jean Christophe Owono Nguema, député de la commune d’Oyem. Aucune enquête n’a été ordonnée. 

Ces faits récents montrent clairement que des milices secrètes du pouvoir en place, dans lesquelles on remarque la présence d’un grand nombre d’étrangers, à côté de la prolifération subite des sociétés de sécurité, s’exercent en pleine capitale à jauger la capacité des populations à réagir aux diverses attaques qui se commettront bientôt sur eux. 

Avons-nous oublié que, lors de la fameuse cérémonie de présentation des vœux, Ali Bongo Ondimba a informé le peuple de la mise en marche « des volontaires pour l’émergence » ? Que signifie cela, quand le peuple attend que des emplois soient offerts pour éradiquer le chômage, que signifie un recrutement dans l’ombre de plusieurs jeunes, sinon que le pouvoir est en train de former une milice qui contiendra des escadrons de la mort du genre qui a attaqué Jean Christophe Owono Nguema ? 
Ailleurs, les hommes de pouvoir sont attentifs au moindre cri des populations qu’ils sont censés protéger. Au Gabon, Ali ferme les oreilles quand d’honnêtes citoyens sont physiquement agressés. Il ne réagit pas, sinon par un mépris caractériel. Qui donc protègera le peuple ? 

Ailleurs, ce sont les populations mécontentes qui agressent le pouvoir. Au Gabon, c’est le pouvoir, assoiffé de violence et d’épanchement de sang, qui s’arme contre le peuple, et l’attaque. 
Cela s’appelle LE TERRORISME D’ETAT. 

Le pouvoir d’Ali et de ses « concitoyens » est un terrorisme, lequel s’apprête certainement à introduire Al Qaïda et Aqmi au Gabon en vue d’un monolithisme de terreur. 
Le peuple gabonais a ici l’obligation de s’ériger en anti-terroriste, en combattant par tous les moyens ce terrorisme d’Etat. 

Face à cette situation, inédite en Afrique, les pays amis du Gabon, notamment les représentations diplomatiques sises à Libreville, démontrent qu’elles peuvent sacrifier un peuple au profit de leurs seuls intérêts. 
Quand un ambassadeur comme celui de l’une des plus grandes démocraties du monde, les Etats-Unis d’Amérique, à l’analyse du cas de la dissolution de l’Union Nationale, l’un des plus grands partis de masse, réplique qu’ « ils n’ont qu’à créer un autre parti », cela démontre son mépris pour le peuple Gabonais. 

Désormais, les représentations diplomatiques au Gabon, qui soutiennent et font le lit de la tyrannie d’Ali Bongo Ondimba, seront regardées par les Gabonais avec le même mépris qu’elles affichent envers le peuple. 

Et une fois de plus, vivant quotidiennement cette réalité que les medias d’Etat camouflent par des images et des textes mal assortis en vue de tromper l’opinion nationale et internationale, les hommes politiques estampillés de « l’opposition » surprennent. 
Hier encore, courant le pays en quête de l’aval du peuple pour la tenue d’une conférence nationale souveraine, affirmant haut et fort que le pouvoir d’Ali est illégitime par suite d’un coup d’Etat électoral, demandant la réhabilitation immédiate de l’Union Nationale, ils courent aujourd’hui vers l’appât de gain qu’est le Conseil National de la Démocratie, lequel s’oppose à toute éventualité de la tenue d’une conférence nationale souveraine. 

Nous voulons qu’ils répondent à ces quelques questions : 

- Le CND est-il un cadre approprié pour traiter des problèmes de la vie chère, du non-accès aux soins de base, de l’inadéquation formation-emploi, du chômage des jeunes, et autres manques criards ? 
- Le pouvoir illégitime d’Ali est- il, à cause de quelques sous injectés dans le CND, devenu subitement légitime ? 
- En vous asseyant avec l’illégalité inconciliable avec la légalité, voulez-vous enseigner à votre progéniture, aux jeunes Gabonais, qu’il suffit qu’un individu répréhensible sorte de l’argent pour que sa moralité soit purifiée ? Est-ce cela que vous voulez que deviennent vos filles et fils, des malfaiteurs potentiels par la duplicité ? 

La réponse juste à chacune de ces questions est « NON ! ». 

Le sachant, une grande majorité de chefs de l’opposition ont pourtant tous répondu à l’appel. Et en répondant à cet appel, ils ont prouvé au peuple qu’ils ne sauront et ne pourront jamais le conduire vers la liberté et la démocratie, vers un véritable Etat de droit. 
Etant faits du même moule que les sbires du pouvoir, ils seront désormais traités de la même manière que les fossoyeurs du pays. 
En réponse à tout ce qui vient d’être dit, nous demandons au peuple de se constituer en groupes de « volontaires de la résistance », capables d’agir à tout moment en appui aux différentes articulations de la campagne de désobéissance civile que nous lançons, et dont nous annoncerons à chaque fois les phases. 

Au peuple Gabonais, au véritable peuple Gabonais, je dis ceci : 
Le pouvoir et l’opposition, en bons vampires, se nourrissent de notre peur. N’ayons plus peur. 
Ils se nourrissent de nos larmes. Ne pleurons plus. 

Ils se nourrissent de nos plaintes. Ne nous plaignons plus. 
Ils se nourrissent de notre attentisme. Soyons actifs. 
Ils se nourrissent de notre résignation. Levons-nous et combattons. 
Ne disons plus : « On va encore faire comment ? ». 
Ne disons plus : « Je défends mon bout de pain ! ». 

Ne disons plus : « Je suis avec vous, mais je ne peux pas le montrer ! ». 
Laissons tomber les masques, car il y a tous les bouts de pain et tous les salaires après la liberté qui fait le salut du peuple. 
Récupérons NOTRE POUVOIR, de gré ou de force, car il est à nous. 

Nous allons nous-mêmes commencer à résoudre quelques problèmes qui semblent si difficiles au pouvoir en place et à son opposition. 

Commençons par le problème de transport à Libreville. 
Le taxi est coûteux, parce que les chauffeurs de taxi, certainement rançonnés de manière officielle par nos forces de police et de gendarmerie, ont « tronçonné » les itinéraires et fixé des prix gargantuesques, de telle manière que nul ne peut se permettre d’affréter un taxi sans avoir au moins mille francs à payer. 

Souvenons-nous que malgré sa promesse d’offrir 3.000 taxis aux jeunes et des milliers de bus aux Gabonais, promesse jusque là non tenue par le pouvoir « émergent », les conditions de transport dans le pays se sont de plus en plus dégradées. 
Pour résoudre ce problème de coût de taxi et de la corruption institutionnalisée de certaines de nos forces de défense et de sécurité, faisons le sacrifice d’aller à pied quand nous le pouvons, ou restons à la maison. 

Ainsi, nous lançons, du mercredi 06 au vendredi 08 février 2013 à Libreville, l’arrêt complet des taxis. 
Aux chauffeurs de taxis et aux usagers, nous enjoignons de ne pas prendre la route ces trois jours. Ce serait à leurs risques et périls. 
A nos jeunes des quartiers de Libreville et de la périphérie, nous vous demandons de créer de manière spontanée des groupes de « volontaires de la résistance », pour mieux faire respecter les différents mots d’ordre que nous vous signifierons. 
Nous sommes en pleine désobéissance civile. Si vous trouvez un taxi en circulation, vous savez ce que vous avez à faire ! 
Que le Dieu Tout Puissant nous accompagne dans l’acte de libération de notre cher pays, le Gabon ! 

Je vous remercie. 

Fait à Libreville, le 31 janvier 2013.
Source: LVDPG - GabonLibre
Publicité
Commentaires
R
bonjour a la gente civile,je suis de tout cœur avec vous,car le Gabon doit passer par ce genres d’actes pour faire comprendre a ces salopards de dirigeants amorales que nous citoyens et peuple nous en avons assez de leur dictature.
POUR UN GABON MEILLEUR!
Publicité
Publicité