Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
POUR UN GABON MEILLEUR!
POUR UN GABON MEILLEUR!
Archives
Derniers commentaires
8 mars 2013

LE COMBLE DE LA BÊTISE HUMAINE AU GABON AVEC LES CANNIBALES, VOLEURS ET INCULTES BONGO ET LEURS OBLIGÉS, UN VRAI GANG DU CRIME!


 
La dame de Cœur, Sylvia Bongo, en compagnie de sa « passion », les enfants.






(Image: Djabioh)

Chers lecteurs, les plaisantins qui dirigent le Gabon viennent encore de démontrer toutes les caractéristiques bananières de la gouvernance de notre malheureux pays. En effet nous vous démontrions dans notre précédent billet comment Sylvia Bongo faisait financer ses ostentations caritatives, aux frais de ceux recevant ses dons; une espèce de retour à l’envoyeur qui au Gabon prend la tournure d’expression de grande générosité par cette dame de cœur qui se bijoute chez Van Cleef & Arpels, et se prélasse au Claridge’s à Londres moyennant plus de 3 millions de francs CFA la nuit, lors de ses nombreux passages dans cette ville. Suite donc à l’ébruitement des ponctions pour le moins obscènes faites par Sylvia Bongo à la trésorerie gabonaise, au lieu d’avoir droit à une explication cohérente comme sont en droit de l’attendre de leurs dirigeants, les citoyens gabonais, ils ont plutôt été témoins d’un gommage bananier du contenu de la loi des finances 2013, publié sur le site internet du Ministère du Budget. Depuis quelques heures, la loi de finances de la république gabonaise a été furtivement modifiée, pour en extraire la mention de tout prélèvement par la dame de cœur. Veuillez donc cacher cette corruption que les gabonais ne sauraient voir!
 
Mais le problème avec les bouffons qui dirigent le Gabon est qu’ils ne réfléchissent pas souvent avant d’agir. Ils ne réfléchissent pas car en agissant de la sorte, en utilisant le gommage furtif de la loi des finances, ils ont oublié que ce document représentait une loi votée au parlement et que toute modification à son contenu obéissait à des règles et procédures de discussion et d'adoption clairement définies. Voyez-vous chers lecteurs, la loi des finances est un document très sérieux et très officiel qu’on ne devrait pas comme cela amender ou gommer comme un vulgaire jeu de mots fléchés pour cacher les actes répréhensibles de pillage du pays par la famille régnante. Gommer la loi des finances de cette manière furtive revient à empiéter sur le domaine réservé aux parlementaires gabonais, qui naturellement s’en fouettent, vu qu’ils ne sont là que par le désir du prince.
 
Chers lecteurs, sachant que la loi des finances détermine les ressources et les charges de l'État et que le Parlement vote la loi des finances dans son ensemble, le 1 milliard de franc CFA prévue pour Sylvia Bongo a donc été, aussi absurde et ridicule que cela puisse paraitre, entérinés par la loi. Par conséquent, il aurait fallu amender ce document par voie parlementaire pour que la version gommée qui apparait désormais sur le site du ministère du Budget, soit légitime. Mais dans un pays où le président de la république a un faux acte de naissance, de l’orthodoxie procédurale, on s’en fiche! Mais sérieusement, chers lecteurs, quel sérieux peut-on accorder à la loi des finances gabonaise si des lignes budgétaires entières peuvent être javellisées pour simplement masquer le pillage fait par la famille régnante? Mais comment peut-on croire en l’intégrité et à la sincérité du document organique régissant le budget de l’état? Si on peut faire disparaitre toute trace de Sylvia Bongo de ce document en un petit tour de passe-passe, que nous cache-t-on de plus par ce mécanisme? Quels autres actes de pillage sont dissimulés loin des regards inquisiteurs de nos lecteurs qui ont la malchance d’avoir trop de jugeote et de savoir lire entre les lignes?
 
Le plus grave, chers lecteurs, est que ce sont ces documents que le Gabon présente au FMI et aux institutions internationales. Mais quelle est la portée juridique d’un document que les tenants du pouvoir n’hésitent pas à falsifier en direct, passant outre toutes les dispositions de la loi? En principe, la loi des finances ne se modifie que par le truchement d’amendements rectificatifs présentés au Parlement. Mais le régime vient de nous prouver qu’il opère à des falsifications extra parlementaires.
 
Ainsi va le Gabon des Bongo!
 
Auteur: Charlie M. - Le Gabon énervant
Publicité
Commentaires
POUR UN GABON MEILLEUR!
Publicité
Publicité