LETTRE OUVERTE DE LA CONVENTION DE LA DIASPORA LIBRE AUX INVITÉS DU CRIMINEL A. BONGO 9%

LETTRE OUVERTE,

A L’Attention Mesdames, Messieurs Spike LEE (Shelton Jackson LEE), Jacques MARRAUD DES CROTTES, Nicolas HULOT, Marie-Christine SARAGOSSE, Jacques ATTALI, Xavier GUERRAND-HERMĔS, Christine OCKRENT, Jean TODT, Richard ATTIAS, Cécilia CIGANER ALBENIZ.
Objet : « Le New York Forum Africa (NYFA)» : Le forum de soutien factice au développement des pays africains, ou les nouveaux réseaux de blanchiment d'argent au Gabon.
Mesdames, Messieurs,
La Convention de la Diaspora Gabonaise est une organisation légalement référencée en France sous le n°W75121710 et qui regroupe les Gabonaises et Gabonais de l’étranger dans toutes leurs diversités. Cette organisation lutte, par des moyens démocratiques, pour la mise en place d’un véritable Etat de droit au Gabon. Elle prône notamment l’égalité entre tous les Gabonais, plus de justice sociale et vise à engager le pays sur la voie d’un développement optimal. Or, à ce jour, nous en sommes encore très loin.
La pire des défaites qu’un Homme digne puisse subir est de perdre un combat qu'il n’a jamais mené.
L'Afrique, au-delà des réactions toutefois justifiées par un contentieux historique et encore d’actualité entre l’Occident et elle, est jusqu'à nos jours la jeune fille courtisée par tous les prédateurs du monde qui ne cessent de la considérer comme une source à assouvir leurs lubies perverses et les déviances de tous genres. Ces prédateurs ne daignent accorder aucune compassion humaine aux populations africaines et gabonaises en particulier. Un mépris très complice de l’opinion d’un certain Nicolas SARKOZY, héritier nostalgique d’une conception archaïque des relations franco-africaines orchestrées par Jacques FOCCART, et qui sous entendait le statut sous humains des habitants de ce continent lors de son discours du 27 juillet 2007 au Sénégal.
Ce bref rappel nous conduit vers ce qui se produira prochainement au Gabon dans les semaines à venir, à savoir un événement incongru voire insultant et contre les valeurs prétendues être la vitrine des pays d'où viennent les « intellectuels bling bling », les « stars », les « politiques bling bling » dont la brochette est bien garnie avec,
- M. Spike LEE (Shelton Jackson LEE, scénariste et producteur étatsunien) ;
- M. Jacques MARRAUD DES CROTTES du Groupe pétrolier Total ;
- M. Nicolas HULOT (journaliste, animateur, producteur de télévision, écrivain, président de la Fondation pour la Nature et l’Homme, envoyé spécial du président de la République Française, François HOLLANDE) ;
- Mme Marie-Christine SARAGOSSE (présidente de l’audiovisuel extérieur de la France) ;
- M. Jacques ATTALI (Professeur, écrivain, conseiller d’Etat honoraire, homme politique, président de la Société internationale de conseils stratégiques, président de Planète Finances, Organisation de Solidarité internationale spécialisée dans le développement de la micro-finance) ;
- M. Xavier GUERRAND-HERMĔS (Fondation-Hermès pour la paix) ;
- Mlle Christine OCKRENT (Journaliste, Compagne de Bernard KOUCHNER) ;
- M. Jean TODT (Président de la Fédération internationale de l’automobile [FIA], Président de l’Automobile Club du Gabon) ;
- M. Richard ATTIAS (homme d’affaires franco-marocain, publicitaire, Fondateur Richard Attias & Associates New York, une société spécialisée dans la communication d’influence et l’organisation de séminaires internationaux, notamment le New York Forum prévu du 14 au 16 juin 2013 à Libreville au Gabon) ;
- Mlle Cécilia CIGANER ALBENIZ (ex-femme de Nicolas SARKOZY, épouse Richard ATTIAS, présidente de la « Fondation Cécilia Attias pour les femmes, qui finance des projets visant à améliorer les conditions de vie des femmes dans les pays en voie de développement »)
Mesdames, Messieurs,
Vous êtes invités à participer au forum baptisé le « NEW YORK FORUM AFRICA » au Gabon ; mais enfin Mesdames et Messieurs, de qui se moque-t-on ? Permettez-nous de vous rappeler qu’en 2012 un forum fut organisé à coût de milliards des fonds publics gabonais sans qu’aucun bilan, ni aucune évaluation sur les retombées économiques effectives dans notre pays fussent rendus.
Pensez-vous sincèrement Mesdames et Messieurs, qu’en participant à une telle organisation curieuse pour ne pas dire mafieuse dont le but inavoué est de procéder à un détournement masqué de l’argent public dans lequel le pouvoir d’Ali BONGO ONDIMBA excelle, honorera-t-elle votre personne ?
Le Gabon, comme la grande majorité des pays francophones, est en détresse depuis plusieurs décennies, alors même que la cause du drame africain, est bien connue de tous.
Quels exploits avez-vous réalisé dans ces pays où règnent les dictatures pour vous octroyer le statut de « sauveurs » d’un continent en détresse depuis plusieurs décennies, alors même que la cause du drame de ces pays africains, et du Gabon en particulier, est bien connue de toute l’hypocrisie qui jouit en tous ces prédateurs auxquels vous vous joindrez bientôt au fameux forum ?
Le cynisme de cette hypocrisie est d’autant plus inhumain que pour vous, il suffirait d'organiser ces grandes messes comme le «NEW YORK FORUM AFRICAIN » pour que les Africaines et Africains, en l’occurrence Gabonaises et Gabonais se sentissent bien dans leur misère ?
Organiser ou participer à un tel événement dans un contexte dictatorial, et où les droits fondamentaux sont bafoués, n'a de traduction que la duplicité des acteurs dudit événement avec ces régimes inhumains et sanguinaires.
Le Gabon tout comme d’autres pays d’Afrique subsaharienne n’a pas besoin de ces grandes messes qui masquent vos envies de safari en terre « petit nègre ». Les Gabonaises et les Gabonais ont besoin d’une et une seule chose, c’est de les débarrasser d’un régime familial, clanique et violent qui confisque et hypothèque le Gabon depuis plus de 45 ans ; la dictature des BONGO-ONDIMBA, celle qui vous y invite.
Une dictature qui ne froisse pas l’once des valeurs cardinales dont votre pays d’origine est pourtant la vitrine au monde, à savoir le respect des droits de l’Homme, de la liberté d’expression, de la démocratie et le socle indispensable de l’Etat de droit pour le bien être de tout citoyen dans son espace national.
L’opportunisme véreux et l’appétence à la richesse, entretenus par l’insatiabilité à posséder la quantité au détriment du peu qui est indispensable aux pauvres populations gabonaises, ne doit pas vous entraîner à perdre tout sens de la répartie morale, de par votre statut vous ne devez pas cautionner la politique d'une famille, d'un clan et d'un seul parti politique qui saccagent et détruisent un pays pourtant « béni de Dieu ».
Est-il utile de vous rappeler Mesdames, Messieurs que vous êtes invités par un président qui n’a jamais été élu par son peuple et qui ne doit sa présence à la tête de l’Etat gabonais qu’à la suite d’un Coup d’Etat Electoral soutenu et cautionné par la Monsieur Nicolas SARKOZY ?, un pouvoir que le peuple n’a jamais voulu jusqu’à ce jour. Un pays perverti depuis plus de 45 ans, d’abord par Omar BONGO-ONDIMBA, puis fidèlement repris par son fils Ali BONGO-ONDIMBA qui vous invite du 14 au 16 juin 2013 à Libreville à festoyer sur les plages privées et les îles paradisiaques du Gabon, alors que les populations croulent sous la pauvreté et le mépris le plus inhumain.
Pour mieux comprendre l'incongruence de votre attitude ayant accepté la visite proposée par le « fils de papa », le dictateur Ali BONGO-ONDIMBA, usurpateur de la légitimité du peuple gabonais, voici en 6 points le statut réel du Gabon depuis qu'il est dirigé par les BONGO-ONDIMBA.
1. Au Gabon, le pouvoir est détenu depuis plus de 45 ans par une même famille régnante : les BONGO-ONDIMBA. Ceux-ci ont instauré au Gabon, un régime politique criminel basé sur les assassinats politiques, le vol et la corruption au profit d’une oligarchie ; ils ont pour bras séculier de leurs méfaits, le Parti « Démocratique » Gabonais (PDG). Lequel parti s’apparente plus à une secte dirigée par une horde de « gourous ».
2. Le seuil de pauvreté dans les campagnes et les villes reste très élevé et dépasse largement les 50% en dépit du fait que le Gabon fait partie des Etats les plus riches d’Afrique, disposant de nombreuses richesses du sol et du sous-sol, à l'exemple des bois divers, du pétrole (troisième pays producteur d’Afrique), du manganèse, de l'or, du nickel, du phosphate, de l'uranium.
3. En matière de politique d'aménagement territorial, le Gabon manque d'une véritable politique de planification qui permette de développer une urbanisation rationnelle en matière, de logement, de circulation urbaine afin de satisfaire les besoins essentiels des populations. Si l'accès entre certaines villes est rendu possible grâce à l’héritage de l'administration coloniale, il s’agit aujourd’hui de ruines par manque de maintenance et de renouvellement.
4. Depuis plus de deux décennies, la principale université du Gabon, est paralysée par d’incessantes grèves nées des mêmes revendications relatives à la mise à niveau des infrastructures et des équipements.
5. Sur un autre plan social, le Gabon a des hôpitaux dépourvus d’équipements modernes ; les besoins de premières nécessités ne sont pas satisfaits (coupures intempestives de l’électricité et absence récurrente d’eau potable à Libreville et dans d’autres capitales provinciales du Gabon). Dans ce même temps le gouvernement de Monsieur Ali BONGO-ONDIMBA perpétue des dépenses irrationnelles telle que la construction de deux parcours de golf international à la Pointe Denis et à Libreville pour 3,750 milliards de francs CFA, compétitions onéreuses de bateaux offshore, organisation de carnaval international, invitation de nombreuses personnalités ainsi que d’artistes internationaux, et maintenant le NYFA…
6. Au sujet des Droits de l’Homme au Gabon, nous ne vous apprenons pas que dans une dictature enracinée depuis plus de 45 ans, aucune liberté fondamentale n’est la bienvenue. Malgré les manifestations des Eglises catholiques, protestantes, des actions menées par le Collectif des femmes gabonaises contre les crimes rituels, l’Association de Lutte contre les crimes rituels (ALCR), l’action pédagogique des médias (Comme documenté par des Organisations non-gouvernementales et certains médias étrangers), les crimes rituels ne cessent de prendre une proportion très importante. Chaque année, plusieurs personnes sont victimes de ces crimes rituels. Ces crimes sont souvent effectués par des ritualistes à la demande de personnes briguant des promotions au sein du gouvernement ou pour s'enrichir sans que le moindre crime ne soit puni sous la présidence de Monsieur Ali BONGO-ONDIMBA, devenu Chef de l'Etat, à la suite d’un coup d’Etat électoral en 2009.
Partant du fait que ces pauvres habitants du Gabon n’y voient rien et n’y comprennent pas grand-chose, et comme dit bien un dicton, « Deux petits tours, un forum factice et que je t'embrouille » pour aller prendre mes mallettes d'argent frais. Un argent qui servira aux multiples finalités tel que l’actualité nous le rappelle en France.
Oui ! Les gens ne sont plus si idiots que vous ne le croyez cher Monsieur le Président, chers opportunistes et véreux de ce monde, vous qui allez animer un forum qui n’a jamais rien apporté comme remède à la misère des Gabonaises et Gabonais.
Le langage des nouveaux circuits de blanchiment d’argent sont aussi une invention de l’Homme pervers et donc susceptible d’être démantelés par d’autres Hommes subtiles. Ali BONGO-ONDIMBA ne vous invitera pas au Gabon pour ses beaux yeux ni pour son beau sourire à effrayer un gorille sous la brume.
Vous êtes, d’une part, sa caution devant la révolte que les Gabonaises et Gabonais éprouvent depuis 2009, et d’autre part son levier contre la détermination du peuple gabonais à le déchoir avant l’échéance de son mandat illégitime en 2016.
Devant une telle réalité, que peut bien masquer cette visite de « personnalités » aussi éclectiques qu'incompatibles et n'ayant à priori rien à voir ensemble, si ce n'est un seul point qui pourrait les réunir : la logique du vice, celle de s'enrichir sur le dos de la misère de ces pauvres africaines et africains impuissants et qui n'étaient pas encore assez entrés « dans l'Histoire. […] Le problème de l'Afrique, c'est qu'elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l'enfance. […] Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine ni pour l'idée de progrès », comme le disait bien Nicolas SARKOZY, l'ex époux de l'une des « personnalités » invitées au « New York Forum Africa » édition 2013, Mlle Cécilia CIGANER ALBENIZ.
Cela est d'autant plus choquant que l'on voit que ces mêmes prétendants défenseurs des valeurs nobles d'une grande démocratie comme la France et les Etats-Unis, sont eux-mêmes impliqués dans des affaires tordues et qui ne sont pas loin de ressembler à celles que les Africaines et Africains subissent dans les dictatures qui les sévissent depuis plusieurs décennies. On ne citera que M. Claude GUEANT avec son air de premier de la classe et d'homme « prude », tu parles ! Vous conviendrez que la liste de ces personnages donneurs de leçons de probité républicaine et sauveurs des pays pauvres est très longue, la preuve...les acteurs et animateurs du NYFA.
Il s’agit donc d’un achat de vos consciences pour blanchir le contentieux qu’il se reconnaît devoir au peuple gabonais. Par ailleurs vous lui servirez de portes mallettes bourrées d’argent du trésor public gabonais pour des placements « propres » dans vos pays de résidence. Et pour vous contenter, et vous mettre la langue sous le boisseau, il vous remettra des pourboires qui s’évaluent à des centaines de millions d’euros et de dollars, selon la latitude de vos devises.
Eh oui, les Gabonaises et Gabonais savent maintenant ce qu’il se passe dans ces « va et vient » festifs et médiatiques des gens qui n’apportent rien contre la misère d’un peuple meurtri qui avait tout pour être heureux si les BONGO-ONDIMBA n’avaient jamais existé dans ce pays.
C'est peut-être vrai que les Africaines et les Africains ne sont pas encore entrés dans l'histoire tant que des prédateurs et des charognards comme eux seront les faiseurs du beau et du mauvais temps dans les contrés du monde où l'être humain n'a aucune considération ; l'Afrique et le Gabon en particulier où des enfants et des adultes sont assassinés et leurs corps mutilés aux fins fétichistes et politiques, et ce, impunément sous le régime des BONGO-ONDIMBA.
M. Jacques ATTALI, Mme Marie-Christine SARAGOSSE, M. Spike LEE, M. Jacques MARRAUD DES CROTTES, M. Nicolas HULOT, M. Jacques, M. Xavier GUERRAND-HERMĔS, Mlle Christine OCKRENT, M. Jean TODT, M. Richard ATTIAS, Mlle Cécilia CIGANER ALBENIZ, vous êtes témoins devant l’Histoire de l’humanité et celle du peuple gabonais en particulier.
Le seul honneur que vous pourrez faire au peuple de ce pays est de décliner votre participation à cette parodie d’événement prétendant aider au développement du Gabon alors qu’il n’en est rien.
Le peuple gabonais, par la voie de la Convention de la Diaspora Gabonaise, vous demande de recouvrer la raison, un des caractères qui distinguent l’être humain de l’animal. Ali BONGO-ONDIMBA ne doit pas être blanchi de ses fautes graves par votre caution.
Votre présence à ce « New York Forum Africa » ou « Nouveau réseaux de blanchiment d’argent » sera une forme de caution au contentieux qui l’oppose aux Gabonaises et Gabonais, et sera logiquement le synonyme d’une complicité avec la dictature sanguinaire d’Ali BONGO-ONDIMBA.
Maudit soit le NYFA de Libreville,
Pour que l’humanité soit honorée et le peuple gabonais soulagé.
M. Jacques ATTALI, Mme Marie-Christine SARAGOSSE, M. Spike LEE, M. Jacques MARRAUD DES CROTTES, M. Nicolas HULOT, M. Jacques, M. Xavier GUERRAND-HERMĔS, Mlle Christine OCKRENT, M. Jean TODT, M. Richard ATTIAS, Mlle Cécilia CIGANER ALBENIZ, comme vous pouvez le constater, le Peuple Gabonais a décidé de se lever comme un seul Homme pour mettre fin à son supplice. Ce Peuple réclame justice et démocratie aujourd’hui contre une dictature dont nous sommes convaincus, que vous serez ne pas complice en déclinant votre participation au prochain Forum de Libreville.

Veuillez recevoir nos salutations distinguées,
Vive les droits de l’Homme et du citoyen,
Vive la démocratie,

Pour que Vive le peuple gabonais.

CONVENTION DE LA DIASPORA GABONAISE.