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POUR UN GABON MEILLEUR!
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28 mai 2013

LES GABONAIS DOIVENT SE FAIRE EUX-MÊMES JUSTICE ET NE PAS COMPTER SUR LE CANNIBALE SYNDICAT DU CRIME ORGANISÉ AU POUVOIR

 

Gabon : Libération de deux présumés auteurs de crime rituel à la prison centrale de Libreville

 

Au moment où les gabonais saluent enfin les initiatives de la justice suite à l’audition depuis quelques temps de hautes personnalités politiques citées dans les affaires de crimes rituels, qu’un coup de massue vient d’être porté contre elle suite à la libération le 22 Mai dernier de deux présumés auteurs d'un assassinat avec prélèvement d'organes génitaux à la prison centrale de Libreville.

La libération le 22 Mai dernier à la prison centrale de Libreville d’El Hadj Mba Mvé et Hubert Assoumou, tous les deux Gabonais, et présumés auteurs de crimes rituels fait grand bruit ces cinq derniers jours dans la capitale gabonaise, Libreville.

Au moment où les gabonais ont commencé par saluer les auditions des personnalités politiques citées dans les affaires de crimes rituels, que ce coup de théâtre vient mettre à dos une justice perçue par tous comme à sens unique c'est-à-dire au service des plus nantis.

En effet, selon une source sûre, les deux prévenus auraient bénéficié d'un ordre de mise en liberté provisoire signée par l'avocat général près la Cour d'Appel judiciaire de Libreville, Edith Christiane Mvou Loubamono, après l'arrêt rendu par la présidente de la Chambre d'accusation, Dorothée Oliveira, à la demande de l'avocate des prévenus, Me Gisèle Eyue.

Une fois libérer, les deux présumés criminels ont embarqué à bord d'un véhicule rutilant pour regagner leurs domiciles respectifs. Cette libération est intervenue au terme de plusieurs tractations et après une tentative de mutinerie à la maison d’arrêt de Libreville.

Pour rappel, El Hadj Mba Mvé, dit Haladji et son beau frère Hubert Assoumou avaient assassiné, en 2011 à l'ex-hôtel Lalala Beach dans le 5è arrondissement de Libreville, une jeune femme nommée Honorine, à qui ils avaient dépossédée de ses organes génitaux avant que son corps mutilé et repassé au fer ait été retrouvé sur les lieux du drame.

Les deux présumés assassins avaient été pris en flagrant délit en ayant sur eux une glacière contenant les fameuses pièces détachées. Inculpés d'assassinat et de faux usage de faux, ils avaient été incarcérés le 23 février 2011 à la prison centrale de Libreville.

Quel scandale ? S’interrogent plusieurs gabonais qui soutiennent la thèse selon laquelle les deux prévenus bénéficieraient de la couverture d’une main invisible qui aura fait pression et tenter d’organiser une mutinerie à la prison centrale de Libreville.
Comment comprendre qu’en dépit des déclarations du Président de la République et ses invites à l’endroit des deux chambres du parlement, de telles choses se produisent sous le regard impuissant des familles des victimes ?

Est-ce à dire que le Gabon est devenu un pays de hors la loi ? Pour d’aucuns, cette libération est la preuve de l'impunité qui règne au Gabon. Car comment après tous aveux accablants et le comportement fort blâmable des prévenus, les magistrats ont-ils mis en liberté ces derniers sachant les auteurs de braquages, de viol, de vol ou d’injures publiques sont incarcérés et continuent de croupir dans les geôles de la prison centrale en dépit de la fin des délais de détention préventive ?

N’est ce pas une occasion de leur demander de poursuivre leur sale besogne et d’ôter perpétuellement la vie à de paisibles citoyens car bénéficiant d’une couverture ?

Est-ce un défi lancé ouvertement au Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui avait sonné la fin de la récréation et de l’impunité pour les auteurs des crimes de sang et leurs complices au terme de la marche du 11 Mai dernier ?

A la suite de ce qui précède, il apparaît clairement que les commanditaires des crimes rituels exercent souvent des pressions multiformes sur les magistrats pour soustraire des mailles de la justice leurs hommes de mains.

Va-t-on vers une situation de chaos ? Pour de nombreux gabonais à défaut de faire confiance à la justice qui a une fois de plus montré ses limites, la justice populaire serait la solution idoine pour se faire entendre et venger leurs proches.

Auteur: Sylvain Moussavou Mikala - Koaci.com

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