Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
POUR UN GABON MEILLEUR!
POUR UN GABON MEILLEUR!
Archives
Derniers commentaires
30 mai 2013

Ma politique de la ville et du logement d'où l'immergence cannibale et incompétente a usurpé l'idée de "caméras de surveillance"

Introduction

Depuis son accession à la souveraineté internationale (en 1960), Libreville et les grandes villes de l’intérieur (Port-Gentil, Franceville, Oyem...) n’ont pas cessé, au Gabon, d’être le lieu privilégié de convergence des flux multivariés venant de l’intérieur (exode rural) et de l’extérieur.
En contrepoint de cet afflux euphorique, ces grandes villes (et particulièrement Libreville et Franceville) sont devenues le réceptacle des nouveaux malheurs des temps modernes.Elles sont des lieux de pauvreté, d’insécurité et d’autres profonds dysfonctionnements sociaux (bruit, incivisme, perversion, drogue...).
Et, avec les problèmes d’absence de logement à soi, pour bon nombre de gabonais, et notamment d’indécence et de vétusté du grand nombre d’habitations, la crise du logement, qui s’est combinée aux effets négatifs de la crise économique et de la gestion calamiteuse du pays (chômage, pauvreté, insécurité, satanisme…), a généré une véritable crise urbaine.
Cette crise urbaine concerne aussi bien l’habitat, l’environnement et le transport, et trouve, en partie, son origine dans la crise du logement, économique et de l’emploi et leur corollaire négatif qu’est l’insécurité (la violence).
Cette violence urbaine s’alimente d’une économie souterraine, illicite qui rend attractifs les gains du vol, d’assassinat de personnes ou de la vente de drogues (notamment en milieu scolaire…) avec la bénédiction des autorités politiques et administratives actuelles, véritables commanditaires des crimes rituels.
Cette violence et insécurité de quelques uns se retourne contre les habitants des quartiers populaires. Elle touche principalement les personnes les plus vulnérables (femmes, enfants et personnes âgées et handicapées) et celles productives (commerçants, fonctionnaires…).
Dans ce contexte de malaise urbain profond généré par l’inéquitable redistribution des richesses nationales, le chômage et le désoeuvrement, la pauvreté et la crise du logement…, de véritables politiques du logement et de la ville sont plus que nécessaires en vue de créer un cadre de vie sain, agréable et propice à l’amélioration du capital humain gabonais.
Cette crise urbaine qui se caractérise par une dégradation du cadre de vie, une expansion de l’incivisme et de l’insécurité… rend plus qu’indispensable la mise en place de véritables politiques du logement et de la ville.
Ces politiques de la ville et du logement vont consister à gérer des situations jugées inacceptables et à intervenir sur leurs causalités initiales (emploi, logement, cadre de vie…). Elles vont consister en une relance de la ville mais fortement orientée vers des préoccupations socio-économiques et la création d’emploi. Elles vont s’attacher à la promotion triptyque de l’économie, du social et du cadre de vie des populations.
Elles se prêtent essentiellement à deux interprétations. Au sens restreint, elles sont un correctif, une médicalisation face à un mal géographiquement cerné. Au sens large, elles se fondent dans l’ensemble des politiques urbaines au sens où elles touchent, notamment à travers ses contrats de ville, des domaines aussi divers que le logement, le cadre de vie, les équipements de proximité, la santé, l’éducation, la sécurité.
Elles vont nécessiter des investissements budgétaires et humains productifs devant permettre, à terme, une plus grande homogénéité spatiale et sociale des territoires de la ville.
Dans ce cadre, la première partie de mon propos est consacrée à la politique de la ville et la seconde partie, à la politique du logement.

Dr Jacques Janvier Rops Okoué Edou,
Secrétaire Exécutif Adjoint du BDP-Modwoam chargé des
Affaires Économiques, du Développement et de la Mondialisation,
Doctorant en Sciences politiques,
MAP – Évaluation des programmes publics,
MBA – Gestion des Entreprises,
DESS – Finance d’Entreprise,
Pr d’économie à l'UQAR et au Cégep de Limoilou (Québec, Canada)
Consultant international (BTO Groupe Consultants).

Publicité
Commentaires
POUR UN GABON MEILLEUR!
Publicité
Publicité