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11 juillet 2013

UN GRAND BRAVO AU POLITIQUE L. BENGONE NSI POUR SON COMBAT CONTRE LE RÉGIME CANNIBALE BONGOÏSTE

Gabon : La CPI invitée à enquêter sur les crimes rituels. 


Ce sac d’organes d’humains qui avait défrayé la chronique. Libreville, 11 Juillet 2013© koaci.com-Le feuilleton sur les crimes rituels est loin d’être terminé. La Cour pénale internationale (CPI) vient d’être saisie par Luc Bengone Nsi, le président du Mouvement de redressement national (Morena) pour faire la lumière sur les crimes de sang commis depuis 2009.



La Cour pénale internationale (CPI) pourrait s’inviter dans les mois à venir dans la capitale gabonaise pour une enquête préliminaire sur les crimes rituels au relent de crime contre l’humanité. Ce phénomène qui continue de défrayer la chronique depuis le sac controversé d’organes humains découvert fin mai au centre de formation Basile Ondimba dans le 5e arrondissement de Libreville et la libération le même mois de deux présumés auteurs de crime avec prélèvement d’organes.

Dans une lettre datée du 28 juin dernier et réceptionnée par la Cour, le 2 juillet en cours, le Mouvement de redressement national (Morena) par le biais de son président Luc Bengone Nsi, a sollicité l’intervention de la CPI pour faire la lumière sur les crimes de sang commis depuis 2009.

Son pli évalué à un kilogramme et transmis à la Haye par courrier express via DHL, contenait des coupures de journaux, des photos de quelques victimes et d’autres preuves recueillies à cet effet.

Pour Luc Bengone Nsi, ces crimes sont des violations massives, régulières et voilées des droits de l’homme au Gabon prenant spécifiquement la forme de crime contre l’humanité comme le stipule l’article 7 paragraphe A/M/I/K du statut de la Cour pénale internationale.

Selon le président du Morena originel, la multiplication des meurtres avec prélèvement systématique d’organes et du tissu sanguin depuis 2009 est un véritable fléau qui fait courir un risque permanent de mort équivalent à celui du terrorisme donc à une peine de mort injustifiée et informelle qui remet en cause les progrès universels en matière de droit à la vie.

D’après Luc Bengone Nsi, les 360 cas de meurtres inventoriés selon les sources officielles et présentés à l’Assemblée nationale par le 1er ministre Raymond Ndong Sima le 26 Juin dernier face aux députés seraient loin de la réalité. Car, selon des chiffres contraires recueillis par la société civile pour la seule période 2012-2013, près de 360 à 500 cas de crimes avec prélèvement d’organes ont été commis.

Selon lui, que l’on soit enfant, jeune, adulte ou vieillard, nul n’est à l’abri de cette pratique qui présente désormais l’homme sous la forme de « viande » que « d’être humain ». Ce fait aurait plus lieu en période électorale, à l’approche des remaniements ministériels et quotidiennement pour permettre à ses adeptes d’obtenir des privilèges et autres avantages sociaux.

L’invitation de la Cour pénale à enquêter sur ces crimes ferait suite à l’inefficacité de la justice gabonaise contre ce fléau et ses adeptes qui selon le leader du Morena seraient discrètement libérés au grand étonnement de la population.

Pour lui, afin d’éviter une éventuelle contagion de cette barbarie meurtrière, il revient à la CPI de se saisir au plus vite du problème des crimes rituels en vue de rattraper les présumés meurtriers, commanditaires, les ritualistes et leurs complices.

En référence aux dispositions des articles 7, 9, 13, 15, 20, 3A et 27 du statut de la Cour pénale internationale, il souhaite que l’institution ouvre une enquête préliminaire sur le dossier des ‘’crimes de sang avec prélèvement d’organes’’, de réunir les éléments de preuves et les témoignages nécessaires pour que les commanditaires, auteurs et les complices de ces crimes contre l’humanité au Gabon soient identifiés formellement, jugés et condamnés.

Auteur: Sylvain Moussavou Mikala - Koaci.com

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