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12 août 2013

Côte d’Ivoire : Des ex-combattants militent pour une ‘‘poursuite judiciaire’’ contre Guillaume Soro par la CPI

 

Abidjan - Le 12 août 2013 © koaci.com - Des ex-combattants dans une correspondance adressée à la patronne de l’ONUCI Aïchatou Mindaoudou dont copie est parvenue ce lundi à KOACI.COM, demandent à la Cour Pénale Internationale (CPI) de poursuivre l’actuel président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro pour les crimes commis pendant la rébellion dont il a assumé l’appartenance.


« Afin de donner plus de crédibilité aux institutions internationales, aux yeux des populations de tous les bords, et en vue de confirmer le rôle primordial des ONG de défense des droits de l'homme à travers le monde, nous exigeons, au nom des lois internationales et au nom du peuple de Côte d'Ivoire, que soient ouvertes des poursuites judiciaires par la CPI contre Monsieur Guillaume Soro, ex-secrétaire général des Forces nouvelles (FN), qui à n'en point douter, est entièrement responsable de faits reconnus par les ONG internationales », indique Samba Koné porte-parole de ce groupe.

Ces anciens combattants qui ont mis sur pied, le Comité national de sensibilisation et de moralisation (CNSM) reconnaissent tous en chœur avoir participe à la bataille d’Abobo pendant la crise post-électorale expliquent le revirement contre leur ancien mentor par le fait que « les acteurs de la scène politique tardent à mettre définitivement en œuvre la justice et l'égalité pour tous ».

Ils demandent que justice soit rendue pour le massacre, du 6 octobre 2002 à Bouaké, de plus de 65 gendarmes « alors qu'ils étaient détenus avec une cinquantaine de leurs enfants et quelques victimes civiles dans la prison du camp militaire du 3ème bataillon d'infanterie ». « Certains survivants ont été contraints de transporter les cadavres et de les enterrer dans des fosses communes », rappelle Samba Koné sans toutefois offusqué les casses des agences de la BCEAO le 20 novembre 2003, à Bouaké, Man et Korhogo et les personnes qui avaient été enfermées dans un container de 40 (pieds) à Korhogo et Bouaké, le 21 juin 2004, par des hommes qui étaient sous l'autorité de l'actuel chef du Parlement ivoirien. « Ces personnes enfermées sont toutes mortes par asphyxie sous l'effet de lacrymogène en lieu et place de l'eau que celles-ci réclamaient », a révélé ce dernier qui croit savoir que tout cela a été fait sous les ordres de l’ancien premier ministre qui doit en payer les conséquences.

Auteur: Donatien Kautcha - Koaci.com

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