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POUR UN GABON MEILLEUR!
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10 novembre 2013

Gabon: dépouille de la fillette dépecée à Nkoltang par le régime cannibale, voleur et incompétent d'A. Bongo 9%

    1. L’OMNIPRÉSENCE DES CRIMES RITUELS AU GABON; ENTRE OUTRAGES, COMBATS, NAÏVETÉ ET COMPLICITÉ.
      La marche hypocrite du régime cannibale bongoïste contre les crimes rituels qu’il commandite lui-même.

      La réalité qui menace les familles gabonaises; la dépouille de la fillette récemment dépecée près de Libreville

    Avec la précision d’une horloge Suisse, le cycle électoral continue de s’emboiter à celui des crimes rituels, sans que ni les exécutants, ni les commanditaires ne soient inquiétés de moindres représailles par les pouvoirs publics. Nous ne referons pas ici la genèse de ces crimes car tout le monde sait dorénavant de quoi il s’agit ; mais dans billet, nous voudrons nous interroger sur l’immobilisme qui caractérise ce dossier au Gabon et nous demander comment faire bouger les lignes.
     
    La semaine qui se termine a vu se tenir à Libreville une conférence de presse au cours de laquelle la mère affligée de la jeune Catherine Ekovone, sauvagement dépecée récemment à Nkoltang en banlieue de Libreville, est venue témoigner en compagnie du courageux journaliste Jonas Moulenda dont la vie est constamment menacée parce qu’il nous dit la vérité sur ce sujet; et Jean Elvis Ebang Ondo le président de l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR). Une conférence de presse de plus pour essayer de conscientiser un peuple envahi par la torpeur; une conférence de presse pour nous présenter cette pauvre mère dont la fille venait d’être victime de ce crime rituel de trop, mais dont nous savons tous dans les tréfonds de nos conscients et inconscients, que les responsables de ces crimes sont parmi nous. Nous leur serrons la main tous les jours, échangeons des plaisanteries avec eux; leur demandons des petits services, mangeons même parfois à leur tables. Les responsables sont ces gens qui qui dirigent le Gabon et ordonnent à leurs sbires de leur fournir du sang frais d’enfants pour consolider leur pouvoir. Nous connaissons tous ces vérités et nous choisissons à l’unisson de ne rien faire, car nous mettons tout le fardeau de la prise des risques sur le dos de Jonas Moulenda ou de Jean Elvis Ebang Ondo.
     
    Quand on a passé le stade de la colère et de l’outrage, on doit se demander en bons citoyens que pouvons-nous faire pour signifier aux commanditaires qu’ils seront traqués et démasqués? La première chose serait d’avoir, il nous semble, la capacité d’identifier ces commanditaires de manière directe et non ambigüe, quel que soit les négations que ces derniers veuillent exprimer. Mais comment identifier ces commanditaires? Pour ce blog, l’identification des commanditaires se fait en répondant aux questions suivantes:
     
    1. Qui a la capacité de porter atteinte à l’intégrité physique et à la sécurité professionnelle du journaliste Jonas Moulenda qui a fait de l’étalage sur la place publique des crimes rituels, son cheval de batail? Qui a suffisamment d’influence pour lui rendre la vie impossible au sein de l’équipe du journal L’Union, et d’envoyer les services de sécurité à ses trousses le menacer de mort? Quand vous répondez à ces questions, vous savez qui sont les commanditaires des crimes rituels!
     
    2. Qui a la capacité de faire dire au Procureur de la République, l’une des institutions juridiques les plus importantes du pays, devant le monde entier, que les organes humains découverts dans des sacs dans un établissement d’enseignement à Libreville, sont des organes de pachydermes; et de mobiliser de faux test histologiques fait dans un laboratoire gabonais qui n’en a pas l’expertise ; juste pour étouffer le scandale de cette découverte, en discréditant au passage un médecin légiste gabonais dûment formé à la tache de reconnaitre de telles organes humains ? Quand vous répondez à cette question, vous savez qui sont les commanditaires des crimes rituels!
     
    3. Qui a la capacité d’interdire toute marche indépendante de la société civile contre la recrudescence des crimes rituels au Gabon, tout en réquisitionnant l’appareil des ONG (sauf les irréductibles de Ça Suffit Çomme Ça) qui militent depuis des années contre les crimes rituels, pour les faire marcher aux côtés des commanditaires pour donner à l’opinion l’impression de les gouvernants s’intéressent à la résorption de ce fléau? Quand vous répondez à cette question, vous savez qui sont les commanditaires des crimes rituels!
     
    4. Qui a la capacité de bloquer toute enquête voulant élucider les circonstances de ces crimes et voulant punir les commanditaires ? Quand vous répondez à cette question, vous savez qui sont les commanditaires des crimes rituels!
     
    Voyez-vous chers lecteurs, en dépit de ce qu’on raconte au Gabon, savoir qui sont les commanditaires de ces crimes n’est pas bien difficile. Nous savons tous qui sont les gens qui tirent les ficelles de ces crimes. La question est pour nous de savoir pendant encore combien de temps allons-nous jouer aux autruches?
     
     
    Si les crimes rituels doivent continuer ou non au Gabon, dépend de l'attitude et des actions de chacun d'entre nous. Il est de notre responsabilité collective de mettre fin à cette pratique horrible. D’éviter d'année en année, la mort de centaines de victimes innocentes. Nous avons la possibilité de prévenir ce phénomène. Quand certains d'entre nous acceptent d'être manipulés par Sylvia Bongo en allant marcher avec les commanditaires, ils font preuve au bas mot, d’une vision très naïve de la question ; et si on veut être plus stricte, on dirait qu’ils se font complices du fléau de ces crimes parce qu'ils permettent aux commanditaires de sauver la face, en brouillant les cartes. Quand on ne fait rien, ne dit rien contre ce fléau, on tolère en fait cette pratique inhumaine et impie, qui n'a pas sa place dans une nation civilisée. Ne soyons pas naïfs, le gouvernement gabonais n'est pas prêt d’arrêter ni d'éradiquer cette pratique, car il est lui-même le bénéficiaire essentiel de ces organes. A ce stade, étant donné que les autorités gabonaises ne sont pas dignes de confiance pour la résolution de ce phénomène, nous devons former une forte coalition et porter cette question devant les instances internationales des droits de l'homme; leur demandant de tenir les pays tels que le Gabon, où le sacrifice humain est encore de mise, comptable et responsable de cette situation et les punir en conséquence. Nous devons activer la pression internationale de manière soutenue sur cette question afin que les autorités locales se sentent sur la sellette. C'est un objectif pour lequel nous pouvons tous contribuer à la réalisation, et ce à partir d'aujourd'hui. C'est quelque chose que nous pouvons faire pour les victimes et leurs familles.
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